Fusion à gauche au second tour des régionales : le site internet de la Région Bretagne l'avait

Communiqué de presse publié le 1/04/10 20:49 dans Elections 2010 par Mona Bras pour Mona Bras
https://abp.bzh/thumbs/17/17924/17860_1.jpg

Communiqué du 1er avril 2010 à 19 h 45

Fusion à gauche au second tour des régionales : J.-Y. Le Drian et le PS n'en ont pas voulu, mais le site internet de la Région Bretagne, lui, l'avait prévue !

Non, ce n'est pas un poisson d'avril !

En cliquant sur le lien ci-dessous vous accéderez à une modélisation pédagogique réalisée par les services du Conseil régional de Bretagne pour expliquer aux citoyens le principe de la fusion de listes au second tour des élections régionales. Et vous savez quoi ? La modélisation en question avait prévu un scénario de fusion entre deux listes (ici appelées listes A et D) et, fort logiquement puisque c'est ce que prévoit la loi électorale, montre comment les sièges remportés par la liste vainqueur issue de cette fusion devaient être répartis à la proportionnelle intégrale entre les deux listes initiales. Dans la modélisation réalisée par les services de la Région il n'est point question d'une «prime de 25 %» à l'équipe cycliste, pardon, à la liste arrivée en tête au premier tour.

(voir le site) de la région Bretagne.

Sur le fond des choses il n'y a là rien de très original en soi puisque c'est très exactement le scénario qui s'est produit dans quasiment toutes les autres Régions de France où la liste conduite par le PS et celle d'Europe Écologie ont fusionné. C'était aussi le scénario qui s'était déroulé en Région Bretagne en 2004. Mais il est tout de même plus que cocasse de trouver sur le site internet de la Région Bretagne un document pédagogique qui vient démontrer toute la vacuité de l'argumentation fallacieuse déployée par Jean-Yves Le Drian et le PS breton entre les deux tours des régionales.

Cette galéjade vient confirmer que les raisons du refus de Jean-Yves Le Drian et du PS breton de fusionner avec Europe Écologie, dans les conditions prévues par la loi électorale, étaient beaucoup plus politiques que ce qu'ils voulaient bien admettre.

Le débat qui s'annonce à la plénière de juin sur l'avenir de l'agriculture bretonne permettra de le vérifier. A titre de comparaison, en Basse-Normandie, le président socialiste Laurent Beauvais n'a pas hésité à nommer comme vice-président à l'agriculture François Dufour, tête de liste d'Europe Écologie au premier tour des régionales, compagnon de route de José Bové et de René Louail. Éclairant, non ?


Pour l'Union démocratique bretonne, la porte-parole Mona Bras

Pour (voir le site) de l'UDB pour consulter le communiqué.


Vos commentaires :
yves le mstric
Vendredi 22 novembre 2024
Au passage on peut noter l'animation réalisée par Citizen Press, entreprise parisienne qui ne doit surement pas avoir d'équivalent en Bretagne.

Léon-Paul Creton
Vendredi 22 novembre 2024
L'on devrait considérer qu'un PS «Breton» ça n'existe pas et n'a jamais existé! Une extension du PS français «en Bretagne administrative» je ne dis pas... Les temps de la géologie politique et son évolution dans le massif «et passif» Armoricain devrait permettre _et sans doute imposer_ à l'UDB une redéfinition des strates partisanes, en faisant enfin une différence entre les fossilisantes, stériles et celles qui sont propices à la vie et l'épanouissement de la Bretagne et des Bretons.


Ronan Le Pensec
Vendredi 22 novembre 2024
Insinuer, à travers une animation présentant de manière didactique et pédagogique le mode d'élection des conseillers régionaux, que tout était joué d'avance, c'est assez saugrenu. Le même type de démonstration était disponible sur un grand nombre de sites de collectivités (vu aussi sur le site de la ville de Rennes entre autre). Cette animation ne justifie ou n'annonce en rien ce qui a pu être décidé politiquement ensuite. Là où je vous rejoins, c'est bien un choix politique qui a conduit à ce qu'il n'y ait pas de fusion en Bretagne. Mais de là à accréditer que «tout était prévu» d'avance, c'est assez risible.

Anti-spam : Combien font 1 multiplié par 2 ?