On connaissait les polémiques sur la question du racisme et de l'antisémitisme concernant son père, on savait Marine Le Pen totalement opposée à la signalétique routière en breton, celle-ci précise désormais sa position sur les questions de dévolutions de pouvoirs aux «régions» et d'officialisation des langues dites régionales.
En effet, voici la réponse apportée par Marine Le Pen à l'un de nos correspondants lui demandant sa position sur l'autonomie et les langues bretonnes :
«Défendre et promouvoir les cultures régionales ne doit pas se faire au détriment de la cohésion nationale. »
«La République est une et indivisible et il serait dangereux de faire croire aux régions qu'elles seraient plus fortes en s'affranchissant du lien national. »
«Face aux dangers de la mondialisation, seules les Nations puissantes et structurées seront à même de résister.»
«L'unité linguistique qui est indissociable de la cohésion nationale doit être défendue sans réserve.»
À quelques mois des élections présidentielles, de nombreux bretons tentés par le vote Le Pen sauront désormais à quoi s'en tenir.
Marine Le Pen, se défendant d'être fasciste, semble plutôt attirée par les thèses de l'ancêtre du fascisme : le jacobinisme.
■Je pense par rapport aux Le Pen, Jean Marie et Marine sans oublier les idées qu’ils défendent, qu’il faudrait là aussi se débarrasser des lunettes imposées par le colonisateur qui ne permettent d’observer le monde et les idées que sous ses angles bien définis, obsédants et déterminés par leurs institutions et intelligentsia géomètres.
En choisissant de changer de point de vue ou plutôt de regarder le problème Le Pen différemment plutôt que de crier constamment «Haro sur le baudet», j’ai choisi, un autre que celui que l’on veut nous implanter, celui du colonisé et asservi breton qui cherche et comprend chez l'autre Breton, ce qu'il subi lui-même dans le phénomène de déculturisation. S'il suffisait du libre arbitre de chacun pour faire différemment, je crois qu'il faut d'abord incriminer les responsabilités systémiques.
Je dirai en parlant des Le Pen qu’ils sont « des VICTIMES bretonnes », les parfaits exemples totalement (totalitairement ?) réussis d’un transfert culturel, identitaire donc d’une modification de personnalité.
De leurs points de vue et des restructurations culturelles qu’ils ont subies, les Le Pen ne sont plus Bretons, puisqu’ils veulent la disparition de tout ce qui fait l’identité profonde des Bretons. Je suppose que les Le Pen français ont une idée assez précise de ce que peut-être une « identité nationale, celle d’un peuple », sur la française notamment.
Avec une certaine distance, si nous observons rapidement les Le Pen, ils peuvent être pris par les Bretons comme les « résultats »les plus « extrêmes » _si je puis dire_ de « l’éducation française ».
Ce sont leurs prytanées aux Français, leurs écoles, lycées, universités, leurs maîtres et professeurs, leurs « artistes » parfois de vulgaires hommes-sandwich, leurs hommes politiques, leurs guerres, leur économie, leur culture qui ont fait des Le Pen ce qu’ils sont, et nous avec. Après tout, cela est tout à fait normal, logique, car les « idées » que les Le Pen défendent et brassent ouvertement, ont été et sont encore celles de la France exprimées à diverses époques comme tout à fait légitimes. Bien sûr ces idées sont devenues, en apparence, la rage qui permet de tuer son chien !
Non seulement, le conditionnement forcé français a fortement affecté les Le Pen, mais nous tous à des degrés divers, ballotés à droite et/ou à gauche dans le tortillard inconfortable de la nation française, dans lequel nous sommes entassés …de gré ou de force ! Et apparemment nous ne savons pas comment en descendre…La trouille de la chute et/ou du futur ?
Que je sache les Le Pen n’ont jamais été élus aux fonctions suprêmes nous ne leur devons pas nos misères ; À moins qu’en Bretagne aussi… « comme en France »… nous ayons besoin d’un bon exutoire, pour ne pas dire plus…
Combien de « Bretons » en et hors de Bretagne ont-ils élus N.Sarkozy ?, Mitterrand ?, Pompidou ? Giscard ?...De Gaulle ? Coty ? Auriol ? et leurs smalas d’élus divers ?
Les LE PEN ???
Santez Anna (d’Auray bien entendu), Pedit evito !!! Et pour « tous les Bretons » ils en ont bien besoin. ( ;0)
A dire vrai le débat « droite gauche » se pose bien cruellement aujourd’hui. On parle de plus en plus de confusion politique chez les électeurs qui ne sauraient plus reconnaître leur droite de leur gauche…
Il est vrai que dans nos systèmes de démocratie délégative, où l’électeur donne les pleins pouvoirs aux élus, le cœur n’y est plus. Depuis la chute du mur de Berlin, l’électeur se déplace de moins en moins pour élire une classe politique qui a par ailleurs commis suffisamment d’actes délictueux et de malversations pour écœurer définitivement le citoyen.
Nombreux sont ceux qui aboutissent à la conclusion que le clivage droite gauche est indispensable à la Démocratie. Mais de quelle Démocratie parlons-nous ? Nous parlons de la Démocratie participative qui se confronte et s’oppose à la Démocratie délégative.
La démocratie participative redonne au peuple le pouvoir qu’il a perdu, lui permet de se réapproprier le territoire qui lui a été ravi, impose des rapports politiques et sociaux policés, des contrats ouverts sur l’ensemble du champ politique, redonne à chacun le respect de lui-même qui lui a été dénié.
Le programme métapolitique d’un mouvement comme BREIZH 2004 est basé sur la Démocratie participative et la proportionnelle avec un citoyen qui prend son avenir en main.
Si l’on veut des citoyens plus responsables, érigeons en principe le droit de savoir. Il s’agit de passer du stade de région tronquée au stade de Région pleine et entière, où les représentants élus auront plus de pouvoir d’initiative et de contrôle.
Éveiller l’autonomie et recommander la démocratie participative, cela signifie sortir complètement du centralisme à la française, le plus tôt possible, et dès maintenant opter pour la transparence. Si l’on veut réconcilier les citoyens avec la politique et les politiques, il faut réhabiliter l’exigence de morale politique.
La société se complexifie, devient moins facile à cerner et dans ces conditions, le bien et le mal sont plus difficiles à cerner.
Faisons le pari que le système actuel vit ces dernières décennies, qu’il agonise avec des taux d’abstention énormes et qu’il va laisser un vide qu’il faudra combler par une autre Démocratie plus vivante, plus moderne, qui demandera une réelle participation des citoyens.
A vos responsabilités, merci…
Pour BREIZH 2004
Le Président
Claude GUILLEMAIN
44, rue Léon Durocher
22730 TREGASTEL
breizh.2004@ gmail.com
Voir le site 2004.org
Fondé en 2004, BREIZH 2004 a pour mission de soutenir et de diffuser des recherches et des textes d’opinion sur des sujets touchant le développement de la Bretagne en Europe. Lieu d’échanges, de concertation et de débats entre les groupes et les individus qui réfléchissent et agissent pour bâtir la Bretagne, BREIZH 2004 se situe au carrefour de l’observation et de l’action. Il a pour but de susciter la réflexion sur les enjeux d’actualité qui concernent la Bretagne et l’Europe. BREIZH 2004 défend le concept de fédéralisme intégral, de fédéralisme fiscal et de localisme dans le cadre des institutions et dans le cadre de la société.
C'est peut-être le signe que les dérapages du »
service d'ordre" de l'ultra-gauche (qui noyaute tout cela) lors de la fresque humaine, ont refroidi les bonnes volontés.