Fest-Noz Samain : le début d'une nouvelle ère

Communiqué de presse publié le 17/10/12 19:02 dans Festivals par Pascal Leblay pour Pascal Leblay
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Le Bozec-Sibiril

Fêter le nouvel an celtique

avec le Cercle Brizeux

Il survit bien plus que nous le pensons, de ces croyances celtiques disparues....

La fête de la Toussaint prolonge ainsi dans une grande mesure la grande fête connue sous le nom irlandais Smain. Elle marquait le début de l'année celtique.

C'est dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre que nos ancêtres les celtes fêtaient « la fin de l'été » ; ils en avaient fait une nuit magique, on entre dans « les calendes de l'hiver » Kala Gouiañv. Nous fêterons c'est année l'an 4486 puisque l'ère celtique débute en 2473 avant JC lors de l'entrée du soleil dans le Bélier.

C'était la nuit où il n'y avait plus de frontière entre le monde des vivants et celui des esprits et des ancêtres, le temps et l'espace n'existaient plus et les deux mondes communiquaient. C'est aussi à cette époque de l'année que le jour et la nuit sont sensiblement égaux. Alors commence la longue saison noire (miz du) durant laquelle on ramenait le bétail des pâturages et on tuait les bêtes non destinées à la reproduction. Pour que la terre fut fécondée, les celtes célébraient le mariage du Dieu de la tribu avec une déesse de la nature. Sacrifices et danses sacrées devaient les apaiser. Les êtres de l'au-delà étaient particulièrement actifs durant cette saison d'hiver. La nuit de Samain, le monde des morts communiquait avec celui des vivants. Ils redevenaient leurs maîtres, et recouvraient une liberté sans entraves. Ils participaient aux réjouissances des fées, buvaient du vin, de l'hydromel dans les coupes des fées, dansaient avec les korrigans sous la lune aux accords des instruments féeriques.

C'est aussi lors de Samain que s'effectue la première cueillette du gui de l'année celtique. Le gui plante symbolique des celtes suit les péripéties du cycle solaire ; il fleurit de mars à mai, fructifie d'août à novembre, les fruits restant en place jusqu'en mars suivant et renouvelle son feuillage au solstice d'hiver (21 décembre).

L'hiver, les mois noirs du déclin solaire, la végétation semble morte mais le gui demeure, brillant et bien vivant, témoignage d'espoir, symbole de vie, du cycle perpétuel des renouvellements, donc de l'Eternité. Quand tous les arbres paraissent morts, le gui montre que la vie est toujours latente et prête à éclore, qu'à toute mort succède inévitablement une renaissance. Cueillir et conserver le gui, c'est se protéger de l'incendie, de la foudre, des maléfices, sa branche suspendue au-dessus de la porte des étables protégeant les animaux, trouver un mari pour les jeunes filles, ou encore découvrir l'or enfoui.

Le christianisme n'a jamais pu déraciner cette croyance celtique en une communication des deux mondes dans la nuit du 1er novembre.

En Irlande, la fête de Samain a continué à être célébrée par le peuple après son évangélisation et finalement, le clergé qui n'avait pu la faire disparaître, l'a adoptée vers l'an 800 et l'a décrétée « Fête de tous les saints » - Rome a officialisé cette fête et l'a étendue à toute l'église vers le milieu du IX ème siècle.

En Bretagne, la Toussaint est restée la fête la plus importante de l'année, c'est l'occasion de grandes réunions familiales, nos cimetières deviennent de magnifiques jardins aux couleurs éclatantes.

Autrefois, cette nuit-là, on laissait sur la table quelques crêpes, du cidre et du lait caillé pour que les revenants puissent se rassasier. Pendant toute la nuit des morts, le feu devait rester allumé dans chaque foyer pour que les âmes des trépassés puissent se réchauffer. Il arrivait que des jeunes gens aillent de porte en porte réveiller les vivants et prier pour les morts en agitant des clochettes. On les accueillait en leur offrant des crêpes, une tasse de café et des offrandes.

Dans les pays anglo-saxons ce jour est connu sous le nom de Halloween, une fête bien vivante aux Etats-Unis, héritage des traditions que les Irlandais ont apportées avec eux lors de l'émigration due à la grande famine (1846).

Halloween est devenue un mélange où se côtoient les sorcières, les morts les lutins, les vivants, les elfes, les fées, le tout éclairé par des citrouilles.

Ce carnaval à mi-chemin entre le sabbat et le réveillon est l'occasion pour les enfants de se déguiser, de faire le tour des maisons en chantant pour récolter des friandises et pour les plus grands de danser toute la nuit.

Le cercle cher à nos ancêtres est bouclé, puisque cette tradition revient en force sur notre vieux continent.

J.J. VALY

16ème fest-noz Kala Gouiañv le lundi 31 octobre.

C'est pour cela que le Cercle Brizeux organise à Espace Cosmao Dumanoir à Lorient à 21 h, le fest-noz Samain (Halloween) avec :

Sibéril / Le Bozec – GPG – Le Mouël / Hardy

le Bagad Plijadur An Oriant.

En ouverture, les enfants de l'école bilingue de la Nouvelle Ville

Donc, préparez vos déguisements et venez fêter le Nouvel An Celtique....

Entrée 8 € avec 1 conso

Contact : Jean - Jacques Valy

12 rue Marcel Aymé – Kervido 56600 LANESTER

Tel - Fax 02. 97. 76. 59. 91 Tel – 06 75 57 62 55 jjvaly@wanadoo.fr


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