Faut-il sonner le tocsin ?

Communiqué de presse publié le 11/12/08 5:23 dans La réunification par Angèle Jacq pour Angèle Jacq
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Le plan de sortie de crise : un effet d'annonces de plus où les doublons avec des promesses de participation de l'État déjà inscrites aux réalisations… qui se feront ou ne se réaliseront pas ? Promesses qui se bousculent et insultent l'intelligence de tout un chacun, point dupe de la tromperie puisque les caisses de l'État sont vides.

Faut-il sonner le tocsin pour attirer l'attention des politiques sur l'urgence des réformes ? Car le feu couve sous le mille-feuilles administratif, vorace en budgets de fonctionnements, indemnités de représentation et autres joyeusetés trop nombreuses pour les citer toutes, leurs multiples niveaux empilés les uns sur les autres.

Il faut réformer rapidement, par nécessité, à défaut de l'avoir fait à temps. Et c'est possible. Rappelons-nous il y a peu, un pays, la Tchécoslovaquie devient en quelques mois, la Tchéquie et la Slovaquie, sans énormes vagues…

Or, en France l'exemple de la justice sociale et de la démocratie respectée ne vient pas d'en haut avec la proposition de droite, heureusement repoussée, d'aider les boursicoteurs, alors que les licenciements massifs se multiplient ; les lois concernant le travail du dimanche bousculées, l'audio-visuel à la botte de l'exécutif… n'en jetez plus ça déborde !

Tandis qu'à Paris la guerre des ego fait rage au parti socialiste, que les deux présidents PS normands, au mépris des élus de base qui demandent l'unité de la Normandie et la proposition du ministre Hervé Morin de la réaliser, ne veulent rien entendre !

Guère mieux en Bretagne où certains élus PS applaudissent le discours du président des Pays de la Loire, Auxiette, sur le « charcutage » des régions… car il faut tout de même essayer de sauver son strapontin en ces moments où souffle un vent debout sur ce mur lézardé entre Loire-Atlantique et Bretagne administrative… Et Sylvie Robert, dont on sait le jacobinisme récurrent et sa grande volonté de défendre la «Culture» à condition qu'elle vienne de Paris – jamais en reste d'une charge et d'un mandat supplémentaire – devient… la «ministre de la culture» du PS !

Á préserver ses privilèges et repousser les réformes, on épuise un peu plus le pays déjà exsangue. La révolte fermente et des élus inconscients dansent sur le volcan.

Ça ? Pour gagner la prochaine présidentielle ou toute autre élection ? Les Bretons en jugeront.


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