Faire connaître la première projection en cinéma du documentaire "Le Trégor finistérien : petit

Le film va être projeté dimanche prochain 11 février à 17 heures dans la grande salle du cinéma Le Douron à Plestin-les-Grèves. Le Douron est le petit fleuve côtier qui sert de limite administrative entre les Côtes d'Armor et le Finistère, mais des deux côtés, on se trouve bien dans le Trégor, avec une continuité dans de nombreux domaines. De la rivière de Morlaix au Léguer, on était dans le même territoire traditionnel, le POUCASTEL. On y retrouve de nombreux points communs, la langue, le lin, l'architecture (Beaumanoir et enclos); les cultures légumières, des activités maritimes. Dans un autre domaine, la grande figure de Tanguy Prigent est largement évoquée dans le film.

14 intervenants très compétents ont été sollicités dont François de Beaulieu, Christian Bougeard, Barry Cunliffe, Jean-Jacques Aillagon, Yannick Lecerf, Christian Millet, Henri Bideau, Mari Anna Bourgès et d'autres. Le documentaire historique se termine sur un point concernant le Trégor finistérien d'aujourd'hui, ses problèmes et ses dynamiques.

durée 1h04. Réalisation : Loïc Chapron, écriture, présentation et interviews : Jean-Jacques Monnier, Olivier Caillebot, prise de son et photos : Alain Vorimore.

C'est la seconde projection publique. La première dans un cinéma. On pourra ensuite retrouver le film en ligne sur la chaine vidéo de becedia «l'histoire à notre porte, à la découverte de la Bretagne».

La diffusion du film sera précédée d'une présentation par les quatre auteurs et suivie d'un débat.

Le film soulève le problème de la départementalisation de l'information. Comme Dinan regarde vers Saint-Malo, Loudéac vers Pontivy, Lannion regarde vers Morlaix, ce qui met à mal le découpage départemental. Sur intervention d'élus bretons de haut rang, les quotidiens ont départementalisé leurs éditions. Plestin est à 200 mètres du Trégor finistérien, mais on ne peut annoncer dans ce Trégor finistérien une projection qui le concerne principalement. Sauf à réussir à annoncer l'événement dans deux rédactions différentes, avec une chance de succès limitée.

Heureusement ABP existe, et ses lecteurs aussi, qui peuvent permettre de contourner par internet et les mails, le mur de l'information, que l'on retrouve aussi encore plus fortement pour les informations concernant le 5e département breton.