Exclusif : Législatives 2022 - Le Parti Breton sera présent dans les 37 circonscriptions de Bretag

Interview publié le 7/09/21 19:32 dans Politique par Didier Lefebvre pour Didier Lefebvre
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Mathieu Guihard, président du Parti Breton
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Joannic Martin, tête de liste du Parti Breton aux régionales 2021, et Mathieu Guihard, président

Dans la paisible localité de Treogan, au carrefour des trois départements bretons les plus occidentaux, le Parti Breton-Strollad Breizh a tenu sa convention afin de réfléchir sur les conclusions à tirer des dernières élections régionales, par ailleurs pour se définir une ligne de conduite pour les prochaines élections législatives.

Précédant cette journée, Honoré Lescoat, ancien maire de Treogan, est venu saluer les militants. Il a décrit l’histoire de sa commune avec toute la tendresse et l’humanité qu’on lui connaît. L’institutrice et l’école, les fermes, la langue bretonne...

À l’issue des travaux, ABP a rencontré Mathieu Guihard, leur président.

Interview exclusive de Mathieu Guihard

[Agence Bretagne Presse] : Mathieu Guihard bonjour. Vous êtes le président du Parti Breton-Strollad Breizh (PB-SB). Vous sortez de la Convention du PB-SB, dont le but était de réfléchir aux prochaines élections législatives. Et vous paraissez calme et réjoui. Je vais tout d’abord vous demander votre analyse des dernières élections régionales.

[Mathieu Guihard] : Le Parti Breton a porté la liste d’ouverture « Bretagne Responsable » menée par Joannic Martin et 91 femmes et hommes engagés pour défendre les intérêts nationaux du peuple breton. Nous avons recueilli plus de 13000 voix soit un score de 1,55%, avec des pointes intéressantes comme à Josselin. Ce résultat est positif car, même si nous ne rentrons pas au Conseil régional, nous sommes les seuls à progresser avec EELV dans un contexte d’abstention énorme. Et puis nous avons senti que le potentiel était là. Certes, nous n’avons pas encore atteint la barre des 5%, mais un sondage a crédité le PB à un moment de ce score pour la première fois en son nom propre. Et puis nous étions en fait le second choix de nombreux électeurs, notamment ceux de Daniel Cueff. Nul doute que l’absence de profession de foi nous a fait perdre plusieurs pourcents. Le défi, aux prochaines régionales, sera bien de devenir leur premier choix. Un autre point positif est que nous avons beaucoup augmenté en visibilité et en notoriété auprès des électeurs, des journalistes et des autres partis. Nous avons aussi contribué à mettre des thèmes forts dans la campagne : langues, réunification, statut de résident, police régionale… Bref tout cela est prometteur pour l’avenir.

 « Nous avons franchi un pas en termes de notoriété »

[ABP] : Ces élections ont donc permis à vous-même, à Joannic Martin, tête de liste, et à l’ensemble de votre parti d’asseoir votre notoriété, assurance d’un envol électoral pour la suite ?

[MG] : Oui nous avons indéniablement franchi un pas en termes de notoriété et de visibilité. Mais nous gardons les pieds sur Terre. Nous avons rencontré beaucoup de monde, et beaucoup de monde est venu nous parler, des citoyens, des associations, des professionnels, des médias… Cela a aussi boosté les adhésions, y compris d’élus locaux. Joannic Martin ou moi-même avons pu participer à tous les débats avec les grosses listes, contrairement à LFI ! D’autres candidats de la liste ont aussi été interviewés, notamment des jeunes. C’est assez remarquable pour un parti avec des moyens, notamment financiers, dérisoires comparés aux moyens aberrants des grosses écuries parisiennes. Une de nos forces réside dans le fait que nous sommes un vrai parti politique, avec des adhérents, une assise territoriale, des structures, des rencontres, des débats, et aussi un état d’esprit, une « culture ». Tout le contraire d’une coquille vide ou d’un mirage bonimenteur, suivez mon regard… Ce que nous devons faire est continuer d’asseoir cette notoriété nouvelle avec humilité et régularité.

 « Notre objectif est d’être présent dans les 37 circonscriptions »

[ABP] : Vous avez donc réfléchi avec vos militants sur votre position pour les prochaines élections législatives (printemps 2022, après la présidentielle). Quelle sera-t-elle ?

[MG] : En 2017 nous avions réalisé l’alliance des mouvements bretons, de l’Alliance écologiste indépendante, les écologistes centristes, et des Fédéralistes européens, en étant présents dans 35 circonscriptions (dont 31 pour le Parti Breton). Ce dimanche nous nous sommes effectivement réuni dans le Kreiz Breizh pour notre journée de rentrée et les adhérents ont pu faire le point sur le contexte et les possibilités qui s’offrent à nous. Et nous sommes unanimes pour y aller, car le Parti Breton est toujours présents à toutes les élections en Bretagne.

[ABP] : Vous pensez donc vous présenter dans les 37 circonscriptions que compte la Bretagne ?

[MG] : Oui, cette fois-ci notre objectif est d’être présent dans les 37 circonscriptions, et même ailleurs pourquoi pas, car nous avons des adhérents dans plusieurs régions françaises.

[ABP] : Avez-vous tiré des leçons de ce qu’il faudrait faire – et ne pas faire – pour réussir une campagne électorale, et donc augmenter vos scores ?

[MG] : J’ai déjà évoqué les points positifs de notre campagne. Parmi les points à améliorer, l’organisation est toujours un défi, surtout que nous sommes des « Bretons du quotidien », des bénévoles qui avons des engagements professionnels, associatifs et familiaux par ailleurs. Met dont a reomp a-benn memestra*. Ensuite l’absence de profession de foi est clairement un handicap, et notre notoriété individuelle et collective est encore relative. Tout cela se construit sur la durée par un travail de long terme. Il faut être à la fois modeste et persévérant. Et parler avec tout le monde, sans a priori.

[ABP] : En 2017, vous étiez associés avec l’Alliance écologiste indépendante (AEI). Cette année, envisagez-vous de renouveler cet accord ? Ou vous associer avec d’autres mouvements, bretons ou français ?

[MG] : Rien n’est exclu à ce stade mais une donnée a quand même changé depuis 2017, l’AEI n’existe plus en tant que telle. Nous sommes prêts à discuter et à nous allier avec tout acteur de bonne volonté, en gardant toujours le même objectif : un pouvoir breton fort pour une Bretagne entreprenante, solidaire, émancipée et écologique.

[ABP] : On connaît la fibre écologiste du Parti Breton. Quel regard portez-vous sur la primaire de EELV ?

[MG] : Les choses évoluent enfin en France sur le terrain de l’écologie politique, et c’est une très bonne nouvelle. EELV n’a plus le monopole de l’écologie, cette « exception culturelle » française qui plombe la cause écologique depuis tant d’années. De nouveaux partis écolos émergent, notamment au centre. La primaire écolo est à ce titre révélatrice et je tiens à souligner que la candidature de Jean-Marc Governatori sort du lot car c’est le seul à vouloir élargir véritablement le spectre politique de l’écologie en France.

« Nous appellerons à voter pour Jean-Marc Governatori aux primaires de EELV »

[ABP] : Jean-Marc Governatori est-il si différent des autres candidats ? Seriez-vous prêt à lui apporter votre soutien ?

[MG] : Il n’est pas dogmatique, est prêt à parler avec tous les démocrates, a des solutions concrètes à des problèmes concrets, et parle de tous les sujets y compris l’économie et la sécurité. Ça fait beaucoup de points communs avec le Parti Breton ! Je vais vous donner un petit scoop, nous allons appeler à voter pour lui à la primaire écologiste, nous l’avons décidé ce dimanche. Le défi environnemental qui arrive ne sera pas relevé par l’idéologie et le sectarisme mais le pragmatisme et la solidarité. Au Parti Breton, nous y sommes prêts.

[ABP] : Mathieu Guihard, je vous remercie

(*) mais nous y arrivons quand même


Vos commentaires :
Petillon p
Vendredi 22 novembre 2024
Je ne comprendrai jamais pourquoi un parti politique breton appelle à voter pour le candidat d'un parti politique français à une élection française...

Préoccupons nous de nos problématiques bretonnes, gagnons des élections en Bretagne. Laissons les français patauger dans leur marigot idéologique nationaliste et mortifère.


Erwan Ar Garlantezeg
Vendredi 22 novembre 2024
Comme aux élections régionales, le parti Breton, qui œuvre pour l'émancipation de la Bretagne, sera le seul parti présent aux élections législatives, dont le siège social ne se situe pas à Paris...

Fañch ar Vilin
Vendredi 22 novembre 2024
« Nous appellerons à voter pour Jean-Marc Governatori aux primaires de EELV »
Ce scoop arrive comme un cheveu sur la soupe et je crois qu’il justifie un minimum d’explication rationnelle de la part du PB.
Je n’ai pas voté aux élections régionales pour des supporters d’EELV.

Alter Écho & Ego machin
Vendredi 22 novembre 2024
Il me faudra bien, très malheureux, accepter l'idée qu'il est arrivé en BRETAGNE, à une majorité de ce qui a été un peuple, breton, quelque chose qui est devenu profondément «indépassable» psychologiquement, une barrière, une possession mentale qui ne peut concevoir une liberté désaliénée. Pour faire simple une liberté libre!...
Encore plus simple un plafond de verre avec des autocollants BZH...bien à nous; et fabriqué et bien entretenu par nous-mêmes.
Alea jacta est

Yann Menez Are
Vendredi 22 novembre 2024
Gast, 1,55%....ça fait rêver....
On est pas sorti de l’auberge !!!!
Bon mais au moins ils sont contents!

Lesur
Vendredi 22 novembre 2024
@Fañch ar Vilin
Votre critique concernant Governatori est bonne, si vous l'aviez formulée lors des législatives de 2017. Je crois qu'il s'agit d'un renvoi d'ascenseur, peut-être même d'un appel du pied pour reconstruire quelque chose.
Je lis au contraire que lui n'est pas dogmatique, à la différence des autres de EELV. Par ailleurs, j'ai souvenir aussi qu'il a dû porter plainte devant les tribunaux pour pouvoir se présenter à cette primaire des verts. En un mot, lui, ce n'est pas EELV, c'est une tentative publique de prise de contrôle de ce parti totalement ringard.
Bref, je ne suis pas choqué : le PB ne soutient pas un parti français, mais soutient une tentative de «putsch légal».
Le seul truc qui m'ennuie, c'est que je n'irai pas donner 2 € à ce parti que je ne supporte pas, uniquement pour voter pour Governatori. Et pourquoi-pas signer une allégeance. Non. Donc soutien à Governatori, oui, mais voter pour lui dans ces primaires, sûrement pas

Fanny
Vendredi 22 novembre 2024
Compte-tenu de la situation actuelle, les partis autonomistes, ne peuvent évidemment pas se désintéresser des élections présidentielles en France. Il faut avoir les pieds sur terre.
Cependant, la vigilance s'impose et une concertation, une entente préalable entre ces partis serait la bienvenue.

Petillon p
Vendredi 22 novembre 2024
@lesur
Expliquez moi l'intérêt pour un parti politique breton de soutenir un «putsh légal» (petra eo??) au sein d'une formation politique française ?!?? Bref une fois de plus les bretons s'occupent de tout sauf de leurs propres problématiques... Désespérément.

penn kaled
Vendredi 22 novembre 2024
Présenterez vous également un candidat dans la circonscription de Paul Molac ?

Alter Écho & Ego machin
Vendredi 22 novembre 2024
Fanny vous ne pensez pas qu’il y a eu assez « d’ententes » à la mode de BRETAGNE? Perso j’ai d’autre dénominations et qualificatifs pour ces ententes cordiales, il n’y a eu que cela, des ententes complices ! Ne pensez-vous pas que notre situation en BRETAGNE serait justement une question « d’ententes » coupables ?

Faut-il pour cela, un « bazhvalan » (entremetteur/ marieur), et voulez-vous jouer ce rôle ? Quel intérêt ?

Avez-vous quelque chose sous la main, quelqu'un de nouveau qui n'aie pas dépassé la date de péremption, inspirant de la confiance plein pot peut-être (pour doux rêveurs, ou pires); à proposer ?
Avez-vous quelqu’un, providence faite française, qui viendrait de surgir dont on ne sait où, de qui vous soyez pour « une fois » entre toutes, sûre et certaine qu’il ne serait pas nécessaire de se doter d’une cuillère à très long manche, quand on dîne avec lui ? En enfer ?


Lesur
Vendredi 22 novembre 2024
@Petillon P
Merci de me permettre de préciser mon mot.
Je crois comprendre dans le PB, et surtout ici dans ces déclarations de leur président,
- que le PB a fait alliance avec l'AEI en 2017 ;
- que cette AEI était «dirigée» par Governatori ;
- donc, pas étonnant qu'il y ait des liens entre eux ;
- que le PB est le seul parti en Bretagne à se présenter à chaque élection tout en étant réellement breton ;
- que le PB a dit et/ou agi contre le mouvement EELV, parti dogmatique, dont d'ailleurs les représentants en PDL (dont fait partie Bro Naoned) sont contre la Réunification :
Donc, franchement, un de nos alliés non breton qui cherche à s'emparer démocratiquement d'un parti (j'exagère, ce n'est que pour une élection pour devenir chef de EELV), mérite une part de notre respect ;
Maintenant, je n'aurais pas été à le soutenir, mais à dire «EELV et ses candidats sont un parti et des gens détestables. Sauf peut-être un : Governatori. J'appelle les Bretons à surtout ne pas voter pour un des 4 autres candidats» qui sont des anti-Bretagne notoires.
Je pense enfin qu'il y a un appel du pied pour les prochaines élections.

Fanny
Vendredi 22 novembre 2024
Bonjour Alter Écho & Ego machin
«une concertation, une entente préalable entre ces partis serait la bienvenue»
Il s'agirait en premier d'une réflexion, une entente «entre» les partis autonomistes actuellement présents sur certains territoires français. Afin de faire entendre leurs voix, de peser ensemble dans les débats, Aussi d'être entendus par les jeunes en particulier. Eventuellement pour donner un avis sur un candidat. Cela paraît difficile actuellement d'en soutenir un. A suivre.

Michel bernard
Vendredi 22 novembre 2024
C 'est une bonne initiative de se presenter,avec un programme, bien sur le score sera tres faible mais en corse on a commence comme ca ,et les partis nationaux avec leur arrogance et leur corruption ont perdu le pouvoir ce qui a permis aux regionalistes autonomistes de prendre leur place ,c' est la qu' est le chemin.Les partis nationaux ont mis en place en Bretagne un jacobinisme local clienteliste et de clan ,le presidentde region est devenu un prefet d avant la decentralisation,innaccessible et autoritaire avec ses services de fonctionnaires militants.

Tangi Manac'h
Vendredi 22 novembre 2024
Les raisons de l'échec aux Régionales sont connues, en effet : abstention, manque de moyens humains et financiers, organisation à améliorer. Mais les «thèmes forts» cités par M. Guihard ne sont pas aussi une des clés de cet insuccès ? Les deux premiers sont rabâchés par les organisations bretonnes depuis 40 ans, mais ne sont pas suffisamment motivant pour qu'une grande partie de l'électorat se mobilise. Le statut de résident est intéressant, mais je crains que l'UDB n'ai investi le terrain avant le PB. Quant à la police régionale, c'est la seule proposition vraiment originale. Mais quid de la fiscalité ? De la place des métropoles en Bretagne ? De la formation professionnelle ? Plein de sujets à mettre en valeur lors des prochaines élections !

Tangi Manac'h
Vendredi 22 novembre 2024
Sur la question de proposer des candidats hors de Bretagne : si vous avez un candidat qui peut empêcher Bastien Lachaud d'être réélu député LFI dans la 6ème circonscription de Seine-Saint-Denis, je fais un don au Parti Breton !

Alter Écho & Ego machin
Vendredi 22 novembre 2024
@ Fanny
Bien entendu c’est une réflexion de bon sens, mais… ! Sauf que je n’ai jamais vu d’ententes intéressantes et fructifères entre les différentes factions se servant de la BRETAGNE et des Bretons !
Je suis tenté de vous répondre que comme les états, et les humains « pragmatiques », ils n’ont que des intérêts !
Et surtout les stratégies de ces « « ententes », les pensées qui sous tendent les intentions politiques avouées, ou non en vérité ne semblent pas correspondre aux réalités fermement promises, mais qui …n’émergent pas, jamais ! Surtout très clairement en ce qui concerne la BRETAGNE !

Quant aux « ententes interpartis et autres autonomistes de France » inefficaces, sont-elles satisfaisantes ?

Corse et Basques disposent de statuts spéciaux ou d’autonomie avancée du fait que, principalement à certaines époques passées, ils ont utilisé des arguments, disons-le, frappants ! Je ne crois absolument pas que ce sont les revendications « démocratiques », et « bavasseries » sans vigueur qui ont convaincu, obligé les états concernés d’accorder finalement ces statuts. Même l’Alsace dispose de particularités sociales et religieuses dues aux guerres, dont elle n’est pas responsable c’est évident. La séculaire connerie franco-allemande s’en ait bien chargé. Dispositions et avantages acceptées par l’état français pour ré- amarrer l’Alsace/lorraine une fois de plus à l’hexagone « écorné », sans se priver après une attente très patiente de plus de soixante dix années passées, de remettre en question son identité territoriale historique au travers d’une régionalisation aberrante qui démontre toute la duplicité et la nature mauvaise de l’état français! Une certaine pauvreté française tout de même , en développement accéléré!

Ceux qui comptent, s’associent et vendent à bon marché, et à l’encan par d’autres, le « système électoraliste français » pour faire évoluer les statuts des colonies régionales que nous sommes pour Paris, et pour bon nombre de Parisiens et autres Français ailleurs, se trompent ! Est-ce qu’ils ne font que seulement se tromper, ou bien l’utilisent-ils pour des objectifs plus ou moins louables (ce qui est inexistant en politique), mais on peut l’utiliser et en rire grassement ! Même hermaphrodite …ce ne serait faire preuve d’une espérance justifiée, quel que soit le domaine où on la place. Les bi (s) en toutes choses (politique bretonne par exemple) ne me semblent pas des garants d’homéostasie, ou d’équilibre régénérateur !

J’ai 79 ans ! Militant ? Selon des critères généralement « généraux », et l’on finit par savoir ce que ça vaut !!! Eh bien, non !
Un colleur d’affiche, un encarté, un radoteur de thème politique qui se retrouve dans une UNION de la gauche ou de la Droite, à l’UDB, au PS au PC, au RPR.UMP.LR ou à LAREM, etc,... est-il un militant breton. Qui serve à quelque chose, quand rien jamais ne se passe, malgré?

Seul ce qui est fait et réussit ou pas ! Fait, pas ou pas fait, réussi, pas réussi dit de l’utilité ou non du militantisme breton, des illusions futiles et du temps perdu Et de ceux qui nous font perdre notre temps avant que l’on s’en rende compte. Trop tard à 99,999 %, en et pour la BRETAGNE,car la vie est courte, il faut vite choisir son combat,son intensité et les champs d’action…
Et voir Le Parti Breton se présenter dans 37 circonscriptions pour une présidentielle parisienne et appelant à voter pour Monsieur Governatori de EELV auquel parti s’associent déjà nos valeureux UDBistes, , n’est-ce pas là une « entente » comme vous le souhaitez ou peut-être pas, Fanny ???


Lesur
Vendredi 22 novembre 2024
@Alter Écho & Ego machin
Juste pour vous rappeler que justement, Governatori N'EST PAS DE EELV.
Jamais le PB se serait allié en 2017 avec un EELV, soutenu par l'UDB, laquelle EELV Pays de Loire est contre la réunification de Bretagne.
Que des Guignolos s'associent avec EELV, à Nantes avec Rolland, en PDL, c'est leur problème, et achève de les décrédibiliser, mais le PB n'est pas de ceux-là.
Governatori est le seul girondin vrai. Et n'est pas, d'après ce que je lis ou ai écouté dans les débats pour la primaire, extrémiste de l'écologie.
Quant à se présenter à une élection parisienne, cela est je pense, hélas, la seule façon de s'afficher pour un parti.

Alter Écho & Ego machin
Vendredi 22 novembre 2024
Alors «Qui est donc GOVERNATORI?» S'il n'est pas EELV ou autre écologiste, qui est-il et comment s'est-il retrouver confronté aux EELV?

Lesur
Vendredi 22 novembre 2024
Les primaires de EELV sont des primaires ouvertes. Governatori a dû faire procès pour pouvoir y participer. Les quatre autres larrons le rejettent.
Puisse-t-i réussir son «coup d'état», comme je disais.
Il était de l'AEI, depuis des années, laquelle, j'ai cru comprendre, n'existe plus. Il se rapproche de Corinne Lepage, ce qui n'aurait pas été mon choix, mais bon, dans Cap Écologie.
Mon seul espoir est qu'il crée un espoir écologiste sûrement pas cadenassé par un parti aux comportements un peu, euh punitifs, avec l'antienne «nous, nous avons raison, car la protection de la planète est une nécessité» qui n'est plus supportable, mais un espoir réfléchi, alliant les contraintes économiques et humaines.

penn kaled
Vendredi 22 novembre 2024
Pour Lesur vous dites que Governatori est girondin , sans doute vous voulez dire qu'il est fédéraliste ,probablement à juste titre .Cependant le concept girondin fédéraliste historiquement ne tient pas . Les girondins ont adhéré au club des jacobins ,suite à la scission ce sont les montagnards qui les ont accusés à tort de fédéralistes pour pouvoir les condamnés .Voici une étude à l'appui .
Voir le site

Alter Écho & Ego machin
Vendredi 22 novembre 2024
Lesur, je constate depuis des années la dérive écologiste, pardon je rectifie en : dérive politique et sociétaliste globale dont les postulants à la candidature pour la présidentielle parisienne sont tous bien représentatifs, à des degrés plus ou moins élevés (EELV). Enfin ce qui l’est pour moi !

Cette grave dérive vers la politique politicienne comme champ des intérêts divres, et le sociétalisme désintégrateur comme petit livre rouge laisse, ILS laissent à mon avis sur le bord de la route l’ÉCOLOGIE, qui me paraît n’être plus qu’un voile abusif, et de moins en moins concentrée sur tout ce qu’elle devrait recouvrir de réflexion /analyse, d’observation/expérimentation et déductions pour des actions à proposer, voire rendre possible de les imposer aux gouvernements dans des modalités discutées, et aux états !

Se dire écologiste et accepter un maroquin au logement ça veut quoi dire ?

L’ÉCOLOGIE demandait, exigeait toute l’énergie disponible. Non en perdre pour se disperser et prendre le/un pouvoir au sommet de l’État; et en parallèle perdre toute crédibilité en matière d’ÉCOLOGIE ! Mais aussi pour concevoir un projet innovant, exiger et se voir attribuer soit un ministère pérenne, inamovible quels que soient les gouvernements ou l’organisation de l’État ! Soit une structure extérieure , d’études et réalisations ou /et d’impulsion industrielle , ou plus si jugé utile !
Par voie de conséquence « mécanique » qui veut que disposant d’une somme d’énergie finie pour promouvoir, expérimenter, et/mais dépensant la plus grande part dans des consommations annexes, il en reste fort peu pour l’ÉCOLOGIE , en plus de disqualifier ceux qui l’ont accaparée , pour d’autre objectifs !

Ce qui implique un travail d’information des citoyens et citoyennes, sur les « réalités » écologiques par un organisme (inexistant) qui donne confiance justifiée, lesquels trouvant et prenant le boulot très au sérieux « d’écologues" ( comme il existe des « climatologues »), de chercheurs, d’ ingénieurs, de techniciens, d’ industriels, en diverses et multiples disciplines nécessaires, ces citoyens pourraient par voie référendaire, par exemple imposer, si nécessaire, aux gouvernants, à l’état d’agir dans telle direction ou pour telle action considérée comme vitale, dans des délais jugés et établis prioritaires éventuellement.

Pour moi c’est un projet qui convient parfaitement à des autonomistes, et mieux encore aux indépendantistes .Plus encore s’ils sont Bretons ! Governatori n’y a pas sa place concernant la BRETAGNE. Avec bien d’autres !


Muichka
Vendredi 22 novembre 2024
Je lis avec plaisir que le Parti breton se projette dans les législatives, et je crois comprendre aussi qu'il va y aller seul.
Du coup, je voudrais juste dire, «Parti» ça donne une connotation un peu vieillotte, non ? Si le PB veut continuer, il devrait donner envie à beaucoup de le rejoindre. Aujourd'hui, le mot «Parti» semble montrer plus un repli qu'une ouverture ?
N'y aurait-il pas une autre dénomination, plus ouverte ?

Killian Le Tréguer
Vendredi 22 novembre 2024
L'intervention dans les Primaires EELV, retire beaucoup de crédit au PB. Je ne vois pas l'intérêt...

Yann L
Vendredi 22 novembre 2024
Plutôt que 37 candidats, il me semble qu'il serait préférable de préciser «sauf en présence de candidats que nous estimons utiles à la Bretagne». En effet, même un très faible score peut faire chuter un candidat intéressant (comme Paul Molac, par exemple): celui qui n'atteint pas 12,5ù des voix est éliminé.

Killian Le Tréguer
Vendredi 22 novembre 2024
«En effet, même un très faible score peut faire chuter un candidat intéressant (comme Paul Molac, par exemple): celui qui n'atteint pas 12,5% des voix est éliminé.»

Il est important que le Parti Breton soit présent partout pour qu'il y ait une alternative électorale possible, pour être identifiable. Paul Molac est un coup avec Hollande, un coup avec Macron. Qu'y a t-il eu de positif pour les revendications bretonnes sous ces deux quinquennats ?

Par ailleurs les Législatives se jouent en 2 Tours, il est hautement improbable que Molac et le candidat du Parti Breton soient qualifiés ensemble au 2nd Tour. M. Molac a surtout besoin de votes de gauche non-autonomistes pour cumuler un 3ème mandat de Député.


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