Etat de la production avicole en Bretagne : un désastre

Conference debat publié le 30/09/12 13:34 dans Economie par Fanny Chauffin pour Fanny Chauffin
lenaild.flv

Suite de la communication de René Louail

«Deux millions et demi de mètres carrés de bâtiments avicoles dont la collectivité va devoir prendre en charge le désamiantage... Ce type de développement n'est pas soutenable». Le constat est sévère, mais objectif. Les lois d'orientation de 1962 ont sectorisé la France concentrant la production animale sur 6% du territoire pour les porcs, rendant cette production fragile et excédentaire structurellement en nitrates. Les solutions techniques ne sont pas suffisantes.

L'idée selon laquelle il fallait spécialiser les régions dans les cultures qui avaient le plus grand droit de tirage est révolue. Les quatre millions de tonnes de soja importées en Bretagne pour l'élevage et l'augmentation du prix du pétrole rendent très fragiles ces productions.

Une solution ? « Je crois au redéploiement des productions animales sur l'ensemble du territoire», répond le conseiller régional, agriculteur et responsable à la Confédération paysanne, producteur de volailles.


Vos commentaires :
Joygtob FOENNEG
Vendredi 22 novembre 2024
je suis absolument d'accord avec les conclusions du consseiller regional: il est grand temps que la BRETAGNE se remette a la polyculture .je suis persuadé que meme par eté maussade,grace a l'aide des progres en matiere de machinisme agricole(moisonneuses batteuses ,sechoirs ect)que nous sommes capables d'avoir a nouveau notre pain quotidien avec du blé de qualité made in breizh en contre partie pour ne pas etre egoiste nous pourrions peut etre decentraliser vers l'ile de france quelques elevages industriels porcins histoire de moins polluer nos cours d'eaux et de faire beneficier la grande metropole du super arome qu'est le lisier si apprécié!!!

SPERED DIEUB
Vendredi 22 novembre 2024
Foenneg c'est ce qui en train de se passer à vitesse grand V la végétalisation de la Bretagne au point que cela risque de devenir inquiétant pas forcément pour les agriculteurs mais pour toute l'activité économique et sociale que cette activité génère 30% des emplois bretons .Les jeunes générations acceptent de moins en moins les contraintes de l'élevage surtout laitier je caricature mais ils préfèrent le broum broum des gros tracteurs !! cependant tôt ou tard ils vont déchanter la ferraille ce n'est pas ce qu'il y a de plus rentable dans une exploitation et la Bretagne bien qu'elle produise il me semble ??? 12% des céréales de l'hexagone n'est pas un pays de grande culture mais plutôt de polyculture avec une vocation herbagère plus marquée dans certaines régions Cependant en attendant un céréalier est payé 90 euros de l'heure quand un producteur de lait est payé 8 c'est vrai que ce dernier peut se rattraper sur le nombre d'heures effectuées !! c'est justement un des aspects qui décourage les jeunes

Patrick Chevin
Vendredi 22 novembre 2024
La Bretagne n'est plus à un désastre près...

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