AGROALIMENTAIRE BRETON...
« ET POURQUOI PAS UN RUNGIS BRETON » ?
Nos paysans, pour vendre leur produits, sont obligés de les transporter à Rungis alors que notre population, pour manger doit acheter ces mêmes produits toujours à Rungis ...
Ne serait-il pas plus simple d'acheter et vendre nos produits au pays ???
Si Paris a besoin de nos produits, pourquoi est-ce encore à nous d'aller les leur vendre chez eux quand eux pourraient venir les chercher ici chez nos producteurs ???
Afin de valoriser les circuits courts, les ventes directes du producteur au client, ne pourrait-on pas envisager d'investir dans une centrale de l'agroalimentaire breton créant ainsi notre propre marché, déterminant nous-mêmes la valeur des produits adaptés aux besoins de tous (producteur et consommateur) allégeant par le fait les coûts exorbitants liés aux transports des marchandises jusqu'à Paris pour ensuite les ramener au pays ???
Je ne suis pas de l'agro et connaît pas ses rouages mais ne pourrait-on pas envisager une telle idée dans le but de préserver nos emplois au pays et l'avenir de notre BZH ???
Pensez à l'impact sur nos emplois, le nombre d'embauches qu'un tel projet créerait, nos transporteurs ne seraient pas en reste, ils pourraient toujours assurer la livraison de NOS produits vers les marchés de Paris ou autres...
Imaginez nos producteurs pouvant enfin contrôler le cours de leurs produits, ils ne vendraient plus à perte et pourraient eux aussi réinvestir, améliorer leur rendement de meilleure qualité, créer eux aussi de nouvelle embauches, travailler avec un matériel et des méthodes adaptés, meilleurs pour les produits et meilleurs pour les sols...bref.....
Sommes-nous réellement obligés de passer par Rungis ???
Ne pourrait-on pas créer notre équivalent de Rungis en pays breton ???
NE SERAIt-CE PAS MIEUX ???
Des décisions doivent être prises et rapidement ; aussi j aimerais savoir ce que pense la sphère politique et économique bretonne à ce sujet ...
■Idée à creuser, à étudier voir si c'est réalisable!
Pourquoi mélanger tous ces produits de consommation en sachant très bien que les produits bretons ont une plus forte plus value. Certains agriculteurs vous déclarerons haut et fort que de faire de la qualité ne rapporte rien, et il a raison, par contre dans un circuit breton il aurait certainement tout à y gagner vu le nombre de particuliers qui se ravitaillent à la source.
Moins d'intermédiaires serait à coup sûr plus rentable pour les producteurs, leur travail sera enfin reconnu. Et on pourrait enfin faire une grande fête de la tomate, du choux, d'un peu de tout, pour décerner un prix d'excellence. Les super market seraient alors bien obligés de changer de fusil d'épaule et surtout de ne plus refuser les marchandises pour quelques prétextes futiles (refuser un cargaison pour une tache sur une endive par exemple ou idem pour les tomates), car quand la vente baisse dans ces palais de la consommation, les managers de rayon (ne pas confondre avec ménagères...) trouvent ce prétexte honteux !! A faire la pluie et le beau temps, il est temps que le ciel leur tombe sur la tête, et pour de bon cette fois ci !!!
A voir, comme le dit Tugdual, la faisabilité du projet.. Les bâtons dans les roues....les monopoles, les lobbies...
Comme il s'agit encore d'une structure administrative et que nos décideurs locaux ne pensent que par rapport à Paris, il est hélas logique que le MIN de Nantes qui hélas se situe hors zone administrative bretonne, n'ait rien fait. Quant à celui de Rennes, n'étant pas marché d'intérêt national, il ne peut prétendre à devenir le Rungis breton.
Encore une fois il faudrait pouvoir casser les codes (c'est à dire la façon historique de procéder en Bretagne pour les institutions administratives économiques) pour arriver à quelque chose.
Il y a donc encore beaucoup de travail à faire en interne...
D'un autre côté, le gros des consommateurs est dans la mégapole parisienne. Il n'y a rien de mal à exporter et faire de la marge. Chaque pays à sa spécialité, le but étant d'équilibrer les balances des paiements.
L'autre débat serait la fiscalité de cette marge.