A Quimper-Ellé (confluent de l'Isole et de L'Ellé qui donne la Laïta), les rivières irriguent la ville et souvent l'inondent. Pour découvrir le plus gros moulin de la ville, il faut remonter la rue Brémond d'Ars qui commence avec l'Eglise sainte Croix, la même qu'à Jérusalem ... et prendre sur la droite. On découvre le moulin des Gorrets qui produisait l'électricité de la ville du temps où EDF ne régnait pas encore en maître ...puis le moulin de la Mothe, bâtiment important aussi.
Donc à la Mothe commence la ballade, on continue jusqu'au moulin de Kergueffr, moulin rattaché au château de Rosgrand (on y voit les mêmes armes), un peu plus haut. Puis on arrive au moulin du Fourden, où les saumons peuvent être vus quand ils remontent, on arrive alors au moulin du Zuliou qui avait une pisciculture très importante aujourd'hui abandonnée. A l'arrivée au Pont de Ty Nadan, le randonneur aura vécu deux heures d'images magnifiques, de reflets, de chutes d'eau avec un cygne solitaire qui l'aura salué sur son chemin ...
On manque de documents et de témoignages sur ces moulins qui ont tous (ou presque) perdu leurs roues. Que sait-on des techniques de pêche à l'anguille et à la lamproie des meuniers ? Pourquoi cette énergie incroyable, renouvelable qu'est l'énergie hydraulique, n'est plus utilisée ? Souvent devenues résidences secondaires, peu occupées, peu habitées,ces moulins sont restaurés, certes, mais ne vivent plus.
On se plaît à rêver d'un écomusée qui accueillerait les promeneurs, qui moudrait du blé ou du maïs pour en faire de la farine et qui produirait de l'électricité, alliant comme certains centres pour les énergies alternatives (CAT de Machynleth au Pays de Galles) les nouvelles technologies et la mémoire d'un pays ...
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