Enfin l'espoir d'une seule liste bretonne régionale

Dépêche publié le 5/06/15 18:42 dans Politique par Angèle Jacq pour Angèle Jacq

Le vote régional suscite enfin un mouvement salutaire de rassemblement des forces politiques régionalistes bretonnes pour les 6 et 13 décembre prochain : du jamais vu en Bretagne ! Déjà amorcé en mars dernier pour les départementales, ce scrutin même contesté, en a fait la démonstration. Enfin en Bretagne, à l'instar de ce qui se fait dans les régions périphériques celtes, ibériques et bien d'autres, réussir à rassembler les forces décentralisatrices sur un même programme face à l'adversaire permanent et redoutable : l'absolutisme de la centralisation parisienne qu'elle soit de gauche ou de droite. Seule réticence pour l'heure, l'UDB partie seule au combat en mars et qui n'a pas glané un pourcentage significatif, devrait se rapprocher du programme de “Nous te ferons Bretagne”.

Enfin, par cette entente, réussir à peser sur le devenir d'une Bretagne à réunifier, un pouvoir à prendre, langues et cultures à développer et pérenniser avec une charte européenne enfin ratifiée, une économie à redynamiser pour créer les emplois nouveaux qui feront l'avenir de nos jeunes.

Un programme on ne peut plus étoffer qu'il est urgent de mettre en place.

Car Paris continue à tailler et trancher sans respecter le droit européen de subsidiarité et l'obligation légale d'une consultation des habitants, dès lors que l'on touche à leur territoire, la métropolisation se met en place au détriment de la population rurale. En Bretagne cela donne, Brest, Rennes et Nantes soient 800 000 habitants métropolisés et 3 600 000 ruraux laissés pour compte dans un espace géographique aux dimensions humaines de villes petites et moyennes.

Tout a été décrété par simple vote d'un parlement “godillot” presque vide  ! Comme la loi “votée” le 17 décembre 2014 entérinant le coup de sabre régional sur un coin de table par Hollande et Valls, le fut par 95 voix sur 577 ! Nous refusons cette autocratie du roi républicain.

Que sont devenues les promesses faites par les socialistes lors des régionales 2010 ? Le Drian pouvait désigner la droite comme responsable d'un refus de décentraliser et stigmatiser le manque de réformes. “ ce sont les autres qui bloquent, c'est pas nous ” ! Aujourd'hui Hollande se précipite sur la Charte européenne des langues minoritaires car la courageuse grève de la faim de David Grosclaude pour l'occitan, fait tache dans le paysage d'une campagne régionale… mais elle n'est pas encore ratifiée cette charte et dans quelles conditions acceptables le sera-t-elle un jour ?


Vos commentaires :
Paul Kerguelen
Dimanche 22 décembre 2024
Oui!!! Enfin!!!

«Pourvou qué ça dourrre» comme disait Laeticia!

Pour ma part, je ne peux QUE m'en réjouir: Un pas de plus vers un «Front Breton» offrant une ligne claire et net!!!

Reste la question d' ADSAV qui de son côté à appeler à cette union.
Je sais que beaucoup seront contre. Personnellement, comme déjà dit maintes et maintes fois, je suis pour, bien que n'étant pas d'accord avec leurs propositions politique.
Cependant, je ne vois qu'une chose. Eux aussi, à leur niveau travaillent pour la Bretagne...
Bien entendu, je n'en pense pas moins avec Breizhistance, si ceux-ci appellent aussi à cette union...

La Bretagne doit passer AVANT tout!

Maintenant, je préfère cette union entre NTFB et l'UDB sans ADSAV et Breisistance, que chaque parti travaillant pour son idéologie!...

Alors OUI! ENFIN!!!
Et que vive cette alliance!!! en espérant qu'elle aille plus loin et perdure!!!


jorj tg
Dimanche 22 décembre 2024
Et Strollad Breizh-Parti Breton?
C'est peut être une union que de gauche, appelleront ils à voter ps au deuxième tour?
Il y a trop de questions en suspens pour parler d'unité pour la Bretagne.

Bertrand Michéa
Dimanche 22 décembre 2024
A un moment, il faut savoir ce que l'on veut... Rester un groupuscule et faire du bruit en se donnant l'illusion d'exister ? Ou participer à un mouvement plus vaste dans lequel on tait ses différences pour se mettre au service d'un but commun enfin réaliste ?
Même unis, le score électoral ne constituera probablement pas (hélas) un séisme politique, et il sera nécessaire de dépasser 10% pour participer au second tour... Il est donc plus que temps de s'unir, sur une plate-forme réduite aux dénominateurs communs s'il le faut : réunification, politique linguistique, politique culturelle au sens large...
Et en souhaitant que les problèmes d'ego, qui sont au moins autant présents chez nos vaillants candidats que dans la classe politique française, ne fassent pas capoter l'idée.

Philippe Guilloux
Dimanche 22 décembre 2024
Enfin !! oui et sans l'adsav, c'est encore mieux.

Ronan Hirel
Dimanche 22 décembre 2024
Bonne nouvelle en apparence. Mais de fait on signe ici la victoire des «facho-républicains» en décembre. Puisque certes il s'agit d'une union des régionalistes. Mais elle enlève toute change à la gauche de gagner. Pourquoi ne pas inclure EELV qui prône pourtant le démantèlement de la fRance ? Et le FDG qui propose la même alternative sociale ?

Lucien Le Mahre
Dimanche 22 décembre 2024
Anjèle Jacq fait bien de nous rappeler les dénis démocratiques que nous subissons les uns après les autres en échappant pour l'instant au KO :

- le droit européen de subsidiarité, à peu près porté disparu
- l'obligation légale de consultation des habitants en cas de transformation du territoire, joyeusement foulée aux pieds par le fait du prince
- les métropoles imposées qui domineront demain la région comme hier les châteaux dominaient la campagne qui les pourvoyait en domesticité et fournissait leur table
- le découpage territorial de fin 2014, modèle de démocratie dénaturée, entériné par 95 députés présents sur 577...

Il est clair que ce sont des dérives que nous devrons nous-même éviter, autrement à quoi bon ?


SPERED DIEUB
Dimanche 22 décembre 2024
Vers l'union tant mieux mais pas si sur ,car les germes de la division peuvent être insidieusement inoculés ,par des moyens mystérieux
Voir le site

Philippe Guilloux
Dimanche 22 décembre 2024
@Ronan Hirel : dire que cette union empêche la gauche de gagner, c'est un argument que la gauche, du moins le PS, utilise depuis longtemps. C'est vrai au niveau régional, c'est vrai au niveau national. En agitant ce chiffon rouge, ils espèrent, une fois de plus, nous faire voter sur des promesses qui ne seront pas tenus.
Vous oubliez que l'élection se fait à 2 tours. Il y a fort peu de chance qu'une liste remporte l'élection au premier tour. Une union forte qui va donner un pourcentage susceptible de faire basculer la région d'un côté où de l'autre donnera à ces candidats de billes pour négocier mais cette fois sur des bases claires, déclarées, écrites ainsi qu'un nombre de postes leur permettant, lors des votes, d'avoir un véritable poids. Regardez ce qui se passe au niveau national. Le Parti Radical qui représente un infime pourcentage de la population, a pu, en menaçant de ne plus voter les textes, faire enterrer une part de la réforme territoriale, celle qui consistait à supprimer les départements.
Il faut que cette liste fasse un pourcentage important au premier tour.

LHERITIER Jakez
Dimanche 22 décembre 2024
Et L'élection en Loire Atlantique -Ulster de la Bretagne!
Organisée dans le cadre de la région Bidon PDL,l'union semble possible.

Mais il faut offrir un programme clair,court,et ce sera aux organisations démocrates bretonnes diverses de se positionner sur une liste d'Union Bretonne et d'apporter leurs moyens et leurs forces.

Quant aux «alliances avec des organisations dépendantes des partis Français,ne nous cassons plus la tête.
Ce que nous voulons depuis 1977 et même avant:C'EST D'ETRE NOUS MEME!

Et surtout de pas donner des consignes de votes avant le 1er tour,comme l'on fait des »irresponsables bretons" depuis 1983.

Une stratégie ,valable pour la présidentielle de 2017
et ensuite pour les municipales de 2020 avec le maximum de candidates candidats bretons.


Muichka
Dimanche 22 décembre 2024
L'union, c'est l'assurance de dépasser (de loin) les 10 %.
Ensuite, il faudra peser entre les deux tours. Il faut y travailler dès maintenant : quel sera notre discours / nos propositions en imaginant tous les cas de figure selon les résultats des autres listes. Quelles éventuelles alliances ?
La clé de notre réussite est là, dans nos discussions. Obtenir une promesse précise, rédigée, datée, signée d'un combat du futur Conseil régional pour
- la réunification de la Bretagne
- une assemblée unique
- la reconnaissance du brezhoneg comme 2e langue officielle de la Bretagne

Ces plus de 10 % vont s'obtenir grâce à un combat de tous les jours, dès cet été ! La communication doit être quotidienne, de la part de tous les militants. Démontrons aux Breton-ne-s qu'ils -elles- doivent voter breton dès le 1er tour, quelles que soient leurs opinions, et non pour un parti jacobin. Cette élection est celle à ne pas rater.

Maintenant, qu'en est-il en Loire-Atlantique ? L'union se fera-t-elle aussi ? Quelle sera la visibilité de cette liste, dans une région faite de bric et de broc ?


Paul Kerguelen
Dimanche 22 décembre 2024
@ Ronan Hirel

«Mais de fait on signe ici la victoire des »facho-républicains« en décembre. Puisque certes il s'agit d'une union des régionalistes. Mais elle enlève toute change à la gauche de gagner.»

Et voilà la sempiternel ritournelle de la droite contre la gauche!
Mais qu'est ce qui est le plus important dans l'histoire? que ce soit la Bretagne qui y gagne, ou que ce soit la gauche?!?!?!?!

Quand à la gauche actuelle, peux -t on la qualifié de démocratique, quand elle gouverne à coup de décrets, de 49.3, qu'elle maintient les pays de loire pour faire plaisir à un de leur barons à l'encontre de 70% de la population concernée?????

Et que fait cette même gauche bretonne sinon que de supporter le jacobinisme de la gauche française?
Rappelons aussi que dans cette gauche, au gouvernement, il y a aussi des bretons, dont l'un deux, à proposer une loi des plus liberticides!!!...dont tout militant breton peux en être la victime. Et que c'est cette même gauche qui refusent les G-H-D lors des cérémonies commémorant le sacrifices des Bretons tombés pour la france!...

Alors arrêtons de nous préoccuper à savoir si c'est la gauche ou la droite française qui y gagnera, mais préoccupons nous plutôt de savoir si c'est la Bretagne qui y gagnera!!!


Lucien Le Mahre
Dimanche 22 décembre 2024
En effet, Spered Dieub fait bien de signaler ce site, où il saute aux yeux que «l'émancipation bretonne» prônée sans rire par Herri Spohé (dont j'ai néanmoins apprécié un excellent article il y a quelques temps) a tout de l'hospitalité offerte sur nos côtes par la nasse du pêcheur aux crustacés de passage.

Car si finalement l'opération consiste à recycler une UDB (non sans mérite historique mais cantonnée à une force stagnante de témoignage et d'appoint et surtout à la ramasse depuis la trahison de son protecteur hexagonal ) grâce au punch de C. Troadec et de son mouvement, le tout pour revenir dans l'escarcelle du PS au second tour comme si de rien n'était, je crois que l'impact des évènements de ces derniers mois n'a pas été encore clairement perçu.

Aiguillonnée par les exploits du SNP écossais, une étape de conscience politique a pourtant été franchie en Bretagne ou du moins est en train de l'être. Il est donc temps de se convaincre qu'un certain type de quiétude ancillaire a vécu et qu'il va falloir considérer les choses autrement qu'en ravivant une guerre des tranchées gauche/droite qui coupe notre mouvement d'émancipation en deux sur des bases plus souvent routinières que réactualisées et en tout cas le condamne à l'échec assuré.

La plateforme qui nous est nécessaire doit être d'évidence plus ouverte qu'une secte militante, même si comme il est dit plus haut, on doit se contenter du plus petit dénominateur commun : Réunification et Assemblée unique, avec dévolution des compétences et des budgets dignes d'une région du 21ème siècle européen.


SPERED DIEUB
Dimanche 22 décembre 2024
Trugarez deoc'h Lucien ,evidomp a ra vat sell un dra vat ,pegoulz mariou man ves kasset kalz war ma lerc'h gant lod ha lakad pennadou skrid war an abp

Yann le Bleiz
Dimanche 22 décembre 2024
Sans ADSAV, quelle blague!

Pour faire comme le PS et l'UMP!

Si, le PS un parti politiquement correct lui, qui considère que violer le droit des peuples est un acte Républicain car il n'y a pas de peuple Alsacien, donc pas de peuple breton (le nom du magazine de l'UDB serait donc erroné), qui vient de découper les territoires de manière illégitime et illégale en vertu des principes européens, qui admire l'homme qui disait «coloniser pour civiliser», et qui avait de nombreux ministres chez Pétain dont Pierre LAVAL et un futur Président de la 5ème République!

Donc, sans ADSAV (car Breton) mais bientôt avec le FN!

Car le FN se développe en Bretagne, et le FN est lui politiquement acceptable en Bretagne car français!

Franchement, quelle blague, la «Démocratie comme Si», là démocratie comme chez les Français!

(Est-ce bon de préciser que je n'ai aucun lien avec ADSAV, mais je n'accepte pas la démocratie à géométrie variable!... Pour une simple raison : ce n'est pas de la Démocratie!)


Stéphane Domagala
Dimanche 22 décembre 2024
Je suis sidéré qu'ici certains voudraient s'unir avec le front de gauche qui lui même est contre les langues « régionales» , contre les votations dibab , et aussi voulait supprimer le gwenn ha du .

Je suis jeune, mais on comprend très vite pourquoi les scores en Bretagne ne sont pas élevés avec de telles analyses ...


Paul Kerguelen
Dimanche 22 décembre 2024
@ Yann le Bleiz

Tout comme vous, je n'ai aucun lien avec ADSAV, mais je suis parfaitement en accord avec votre commentaire.

Je rajouterai qu'il est surprenant, pour moi, de se dire démocrate et de vouloir exclure une partie des opinions, car celles-ci ne nous conviennent pas.

Elles ne nous conviennent pas? On les combats, on démontre en quoi elles sont fausses, erronées, dangereuses, etc,
Mais les exclure revient à agir d'une façon que l'on dénonce et que l'on prend cependant comme excuses pour les exclure!

La démocratie se doit d'accepter des opinions contraires et faire confiance en sa population. Si la majorité de Breton finie par voter ADSAV, c'est son droit, son choix, et ça sera à elle d'en assumer les conséquences, et libre à nous de le combattre.
C'est que nous n'aurons pas été alors en mesure de faire une offre plus forte.

Les exclure d'emblée est donc une preuve de son incapacité ou de son doute à faire une offre plus sérieuse, plus forte, ne pas faire confiance en sa population, et démontre le grand démocrate que l'on est.
Car si on les exclus sous prétexte qu'ils ne nous conviennent pas, pourquoi n'exclurions nous pas alors, tel ou tel autre parti, pour les même raisons...et allez de plus en plus loin à chaque fois???

Cependant, la Bretagne n'est toujours pas autonome et est sous le giron français qui agit en souverain en Bretagne.
Les Bretons ont donc intérêt à s'unir contre un «ennemi» commun, et se diviser une fois l'objectif de l'autonomie atteinte, car toute division est faire le jeu de cet «ennemi».

Diviser pour régner est un principe vieux comme le monde, tout comme l'union fait la force...


An Floc'h
Dimanche 22 décembre 2024
@Yann le Bleiz
«Sans ADSAV, quelle blague!»
Non. Stratégie cohérente.
Le discours porté par Adsav! est très facilement critiquable par les media et les politiques, semant le trouble chez nombre d'électeurs.
Qu'est-ce qu'Adsav peut apporter pour contrebalancer ça ?
Pas grand chose.
C'est bien joli le symbole de l'union de tous mais c'est du domaine de la foi.
Quelle différence a Adsav par rapport aux autres patis ? Pointer du doigt l'immigration. C'est bien d'ailleurs de le faire. Mais pas de manière primordiale. Parce que la Bretagne est faible et ne se renforcera qu'en pensant d'abord à elle-même avant de trouver des boucs émissaires.
L'immigration est une crise identitaire pour la France. La crise identitaire bretonne vient de la Bretagne et de la France, l'immigration n'est que secondaire.
Les Bretons obsédés par l'immigration voteront FN de toute façon.
Que la Bretagne sache d'abord ce qu'elle veut être. Ensuite, elle aura alors un discours sur l'immigration vraiment différent de celui du FN.
A l'heure actuelle, le discours anti-immigration en Bretagne profite beaucoup plus au Fn qu'aux régio.
Laissez Adsav de côté ne veut pas dire qu'ils racontent forcément n'importe quoi, c'est simplement du bon sens électoral.
D'autant que si un sympathisant d'Adsav est cohérent, il votera pour une liste bretonne. Il y aura pourtant sûrement une part non-négligeable qui ira voter pour le FN.

Paul Kerguelen
Dimanche 22 décembre 2024
@ An Floc'h

Le problème de fond est surtout que beaucoup disent vouloir l'autonomie, mais que nous ne nous en donnons pas les moyens.

Si nous le voulions VRAIMENT, nous arrêterions de nous calquer sur le modèle français, droite/gauche, extrême droite, extrême gauche.

Là, nous n'avons que des partis faisant passé leur chapelle, leur idéologie, avant de faire passer la Bretagne en premier!
Une bonne idée vient d'un parti opposé? même si c'est une bonne idée, surtout on la critique puisque venant du camp adverse!

Si nous voulions RÉELLEMENT cette autonomie, nous aurions un seul parti dont le but serait clairement annoncé comme nous y amenant.

Il est tout à fait possible d'avoir un parti regroupant TOUS les autres, y compris breizhistance et Adsav! Juste question de volonté!

Avec une RÉELLE volonté d'autonomie, nous aurions un front permettant à tout militant de choisir soit de rejoindre une chapelle la composant, soit de rester un militant de base pour ceux qui ne se reconnaissent dans aucun parti existant actuellement. Chaque parti ne disparaissant pas, mais proposant un programme politique pour une fois l'autonomie atteinte.

Il existe des moyens actuels comme internet.
Jean Pierre Le Mat à fait une proposition de ce qu'il à appeler une démocratie liquide. Voir le site

Sur ce modèle, Chaque militant du «Front Breton», qu'il soit juste militant de base ou faisant parti d'une chapelle, recevrait un code pour un site ou tout un chacun pourrait faire proposition soumise au vote des militants avec date butoir. Ce qui permettrai de faire un programme commun. Chaque chapelle devant se plier à la volonté commune mais pouvant avoir dans son programme interne une autre proposition convenant mieux à sa ligne idéologique une fois l'autonomie atteinte.

Ceci est une proposition parmi d'autre.

Mais OUI cela demande une RÉELLE volonté de faire passer la Bretagne AVANT TOUT, avant son idéologie, avant son égo.
OUI cela demande de se réinventer et d'abandonner la vision française de faire de la politique...
OUI cela demande une remise en question et un temps d'adaptation.

Mais NON cela n'est pas irréalisable...il faut juste une RÉELLE volonté de vouloir retrouver son autonomie....


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