En Ukraine, l'histoire enseignée n'est plus la même partout. Elle change selon la géographie. L'Histoire a toujours été politisée. Depuis la rentrée, les livres d'histoire ont été modifiés en Ukraine pro-Russe, dans la nouvelle République de Donetsk. On n'y apprend plus que la politique de collectivisation de l'agriculture des Soviets, couplée avec la vente à l'export de la production céréalière ukrainienne par les même Soviets de Moscou, sont la cause de la grande famine ukrainienne de 1932-1933, famine au cours de laquelle périrent de 3 à 5 millions d'Ukrainiens selon les sources, mais que cette famine est due à une crise économique générale dans toute l'URSS. (voir le site) du New York Time du 30 avril ou (voir le site) du Guardian du 20 avril 2015.
L'autre Ukraine, celle de Kiev, change aussi l'histoire enseignée et les devoirs de mémoire y sont différents. Les bons et les méchants ne sont pas les mêmes à Donetzk et à Kiev ! Le parlement ukrainien vient de passer une loi réhabilitant les nationalistes ukrainiens qui ont combattu pendant la Seconde guerre mondiale, d'abord contre la Pologne (dont une fraction de l'Ukraine faisait partie) et ensuite contre les Russes et, même, certains d'entre eux contre les Allemands et les Russes tout à la fois. Dans les deux cas, l'armée Insurrectionnelle ukrainienne (UPA) était alliée avec l'Allemagne nazie et a participé aux massacres de Juifs, en plus de Polonais et de Russes. D'après l'universitaire américain, Mordecai Paldiel, jusqu'à 220 000 Ukrainiens ont combattu du côté allemand. Ce n'est qu'après la déclaration de l'indépendance de l'Ukraine en juin 1941, que [[Stepan Bandera]], le leader indépendantiste, ainsi que son gouvernement furent arrêtés et envoyés en prison en Allemagne (mais pas en camp de concentration). Le virage de Berlin à l'égard des nationalistes ukrainiens fut le même qu'à l'égard des nationalistes bretons. Tant que l'on pouvait les utiliser, c'était bon, mais pas plus. Aucun pouvoir politique ne sera accordé, car le Reich avait d'autres projets, en l'occurrence, la germanisation de tous les territoires conquis.
On construit aujourd'hui en Ukraine des statues en mémoire de Stepan Bandera, car s'il a collaboré avec les Nazis, beaucoup le considèrent comme un héros national d'autant plus qu'il a été assassiné par le KGB, en 1959, alors qu'il vivait exilé en Suisse. La loi qui vient de passer réhabilite tous les Ukrainiens et les organisations ukrainiennes qui ont combattu pour l'indépendance au XXe siècle. Dans le même temps, la nouvelle loi interdit les symboles nazis ou communistes : “Le régime communiste totalitaire s'était mis en tête de détruire délibérément l'identité nationale”, a déclaré Volodymyr Vyatrovych, l'historien qui dirige l'institut de la Mémoire nationale et qui introduisit la loi au parlement.
La propagande russe sur le caractère nazi du gouvernement de Kiev ne peut être en rapport avec le genre de gouvernement à Kiev, qui n'est en aucun cas fasciste, ce sont des démocrates, même plus démocrates que la Russie de Poutine. Certes les Russes n'acceptent pas la réhabilitation de Stepan Bandera et des vétérans encore vivants qui vont recevoir une pension mais il est évident qu'ils rejettent aussi le nationalisme ukrainien dans sa globalité de la même façon que la France a toujours nié ou rejeté le nationalisme breton.
MAJ du 14 mai 2015
Cet article a été modifié par son auteur
■Transposé dans notre ouest européen, cela devient :
« Le régime totalitaire jacobin entreprit délibérément de détruire notre identité nationale [bretonne]… Les idées de beaucoup de gens, ici, sont encore formées par la propagande jacobine, et beaucoup d'événements du passé [pour nous, c'est plutôt TOUS] sont vus exclusivement à travers le prisme de la propagande jacobine ».
Mais en Bretagne, en fait, on ne parle pas vraiment du nationalisme breton, on ne parle ni de Mordrel ni de Laîné, parce qu'en parler, ce serait admetttre qu'il existe un nationalimse breton, même rudimentaire.
Françoise Morvan en parle, mais elle est tout à fait marginale et peu audible, sauf auprès des élites.
Malgré la politique ouvertement homophobe de Poutine, et le fait que des dizaines de milliers d'homosexuels y aient été massacrés, Markowicz réclame le présence de Poutine pour les 70 ans de la libération du camps d'Auschwitz : «Mais qu'il ne soit pas présent à la cérémonie des 70 ans de la libération d'Auschwitz, c'est pire qu'une honte. Si, lui, il n'y est pas, aucun chef d'Etat ne devrait y être.» Voir le site
Et bien entendu ses délires nationalistes vont jusqu'à affirmer que ce sont des Russes qui ont libérés le camps, alors que les armées étaient composées d'Ukrainiens.
Ce n'est malheureusement pas une nouveauté, puisque l'on se souvient que Françoise Morvan avait collaboré pendant 10 ans à un site ouvertement raciste et homophobe, l'«observatoire du communautarisme».
Il est temps que ces amateurs de la manif pour tous retournent en Russie, avec leurs amis homophobes.
Voir le site §ion=6
Voir le site
Merci pour cet article, au fond assez éclairant sur le nouveau gouvernement ukrainien. À présent parlons clair : souhaitez-vous que Célestin Lainé et Olivier Mordrel soient réhabilités comme Stepan Bandera vient de l'être ?
A mon avis la nouvelle loi passée à Kiev est une erreur grave. Elle n'était pas nécessaire comme d'ailleurs la loi qui limitait les droits linguistiques des russophones. Meme chose en France avec les langues régionales et les glorifications par la France de Robespierre ou Napoléon dont les statues sont toujours là sans parler des grands boulevard de Paris qui portent des noms de maréchaux d'empire. La filiation entre l'empire et la république est clairement établie d'autant plus que des institutions de l'empire comme les Préfectures, le Conseil d'Etat, les renseignements généraux existent toujours. En ce qui concerne l'emsav actuel, personne ne se réclame de Célestin Lainé ou de Mordrel. Je connais maintenant des centaines de militants bretons et j'en connais qu'un, assez âgé, qui assume cette filiation. Le Boulanger l'a bien expliqué, on peut être militant breton et réclamer une filiation avec la résistance.
Françoise ar Skluj est trop modeste et a trop tendance à l'autodénigrement ! Mais peut-être s'agit-il de fausse modestie ? C'est plutôt l'interprétation que je retiendrai.
«l'émission, d'un humanisme lumineux, qu'Alain Finkielkraut vient de consacrer à Auschwitz »
Que Finkielkraut soit capable de faire des émissions d'un humanisme lumineux, c'est fort possible, il n'empêche qu'il est depuis pas mal de temps classé à droite en terme d'idéologie politique, une droite nationaliste qui tend plutôt vers l'extrême droite française que vers le centre.
Et en terme de «réhabilitation», c'est la figure du maréchal Pétain qui a eu récemment le droit à une réévaluation positive de son action durant l'occupation allemande, si j'ai bien compris.
Françoise Morvan a écrit assez récemment que nous étions en guerre, qu'elle était en guerre, et que cette guerre ne faisait que commencer.
Que nous soyons en guere c'est certain, que cette guerre ne fait que commencer, c'est un peu moins exact, puisque nous sommes en guerre depuis au moins que la Bretagne continentale existe, contre l'Empire franc, puis contre son successeur, l'Empire français.
Françoise Morvan a choisi de soutenir l'Empire, elle a fait le mauvais choix !
A part une collaboration, ce qui fut pratiqué par pratiquement tous les peuples d'Europe à commencer par l'Etat Français, la question est :
Donc à part être nationaliste et avoir milité pour l'indépendance de leur pays en choisissant la voie de la collaboration, CL et OM ont t-ils commis les mêmes crimes de guerre que Stepan Bandera?
En clair, combien de juifs assassinés par les nationalistes bretons?
A comparer aux nombres de juifs assassinés par les Polonais, les Ukrainiens, les pays qui ont déportés massivement et de manière volontaire, Slovaquie, Hongrie et la France rappelons le...?
Défendre la mémoire, ce n'est pas instrumentalisé cette mémoire!
Rappelons pour la mémoire que la Bretagne, c'est :
4 fois plus de résistants/habitant que la France, ce que tant les Bretons que les Français ignorent!
Et sans la résistance bretonne mis à profit par De GAULLE, la France serait probablement tombée aux mains des communistes directement piloté par Staline (voir un reportage récent d' ARTE sur le sujet)
Un trou dans la mémoire, bien utile dont il serait bon de se demander s'il est moral que cela en soit ainsi!
C'est-à-dire que comme le duché de Bretagne avait entièrement éradiqué le judaïsme autochtone et que peu des Juifs était venus s'établir en Bretagne depuis qu'ils en avait retrouvé le droit, nous ne saurons jamais si Lainé et Mordrel aurait été aussi sanguinaires que leurs homologues ukrainiens.
Aucun
Combien de Juifs sauvés par les nationalistes bretons :
Quatre : la femme d'un militant, ses deux enfants, et la grand-mère maternelle.
Ce qui aurait dû leur donner droit à la médaille des Justes, qui distingue ceux qui ont sauvé des Juifs.
Beaucoup de choses sont à réévaluer dans l'histoire du XXème siècle !
Françoise Morvan ne fait jamais référence au fait qu'un des militants bretons de l'époque était marié à une Juive alsacienne. Et qu'elle a été arrêtée par la police française.
Est-ce que le film-documentaire sur l'époque dont on a parlé récemment en fait mention ?
Certains veulent rendre les militants de l'époque le plus noire possible, sous prétexte que c'était l'époque du nazisme, mais les français en Algérie, pour prendre un exemple, la torture, setif, ...
En Algérie, l'occupant était français, le résistant algérien. Même chose dans l'ensemble de l'empire français.
Je n'évoque que des faits connu et aisément vérifiables :
Voir le site
La presse bretonne collaborationniste s'était elle-même vantée des pogroms médiévaux.
«C'est-à-dire que comme le duché de Bretagne avait entièrement éradiqué le judaïsme autochtone et que peu des Juifs était venus s'établir en Bretagne depuis qu'ils en avait retrouvé le droit, nous ne saurons jamais si Lainé et Mordrel aurait été aussi sanguinaires que leurs homologues ukrainiens.»
Car selon vous au Moyen Age en Europe, la Bretagne est le seul pays à avoir eu ce style de comportement?
C'est que vous connaissez mal le sujet, mais par contre il est plus qu'évident que vous connaissez bien le réflexe de cracher sur la Bretagne et sa population!
C'est grâve : 6 millions de juifs ont été tué en Europe il y 70 ans et dont 90 000 en France, mais pour vous l'important n'est pas là...
Mais pour vous, l'important c'est d'imaginer et de fantasmer sur ce que les Bretons (ceux qui veulent l'indépendance) auraient pu faire même s'ils ne l'ont pas fait!
Je ne sais si votre propos tient plus du racisme anti-breton où du racisme anti-juif, ou des deux!
Comme quoi, la bêtise n'a pas de limite chez certains dès qu'il faut cracher sur la Bretagne et les Bretons, quitte à prendre la mort de 6 millions de personnes comme d'un argument à manier à la légère!
Je vous assure, vous êtes un BON Républicain!
La République qui est actuelle sous surveillance de l'ONU pour sa politique considéré comme d'Etat contre les Rom. Comme quoi dès qu'on laisse faire, le naturel revient dans l'indifférence générale...!
J'oubliais...
Je note au passage, le fait que :
1) la France a été sauvée du Communiste grâce à la Bretagne,
2) la France a retrouvé son honneur (le droit de passer du statut de pays vaincu à celui de pays vainqueur) grâce à la Bretagne et à ses résistants qui furent 4 fois plus nombreux/habitants qu'en France,
Ce genre de «détails» de l'histoire ne suscite pas chez vous AUCUNE obligation de mémoire!
Mieux vaut fantasmer dans l'ignoble, tant que cela permet de salir les Bretons et la Bretagne!
Racisme, haine de soit,...?
Je ne suis pas psychanalyste!
«Picasso ne fit rien pour son ancien ami qui l'avait soutenu financièrement et amicalement durant leur longue étape parisienne. La mort de Max Jacob, janvier - mars 1944, Un calendrier fatidique, Association les amis de Max Jacob, 2006 [archive]»
«n' auriez vous pas fait de même pour quelqu'un que vous avez cotoyé»
Picasso ne l'aurait apparemment pas fait pour Max Jacob, enfermé dans le même camp de Drancy !
Pas plus que Paul Eluard pour un ami Tchècoslovaque condamné à mort par les communistes sous de faux prétextes. Voir ce qu'en dit Kundera.
Il aurait même approuvé cette mort, au nom du ... communisme et de la saine dictature du prolétariat!
Donc, ni Picasso, ni Eluard n'ont cherché à sauver leur propre ami, l'un aux mains des nazis, l'autre aux mains des communistes.
Comme quoi !
Je rejoins aussi Yann LeBleiz sur l'utilisation (la manipulation) faite de la Shoah pour des combats «politiques» d'aujourd'hui. Ca ne concerne pas que la Bretagne.
Il me semble que vous utilisez la même technique que FM : vous mettez le doigt sur ce que font les uns mais vous oubliez de dire ce qu'on fait les autres. C'est un procédé insidieux.
Je cite d'après un lien donné par SPERED DIEUB sur Otto de Habsbourg
Cela décrit absolument bien l'Etat français, très efficace dans la diffusion de son idéologie et aidé par son prestige de «puissance», mais un prestige et une puissance en déclin, irrémédiablement.
«Le projet politique de l'Institut de Locarn, longtemps tenu dans l'ombre (et les responsables de Produit en Bretagne ont nié tout lien avec l'Institut jusqu'à ce que les statuts soient produits au grand jour), se décrypte dans cette triple alliance : faire de la Bretagne une nation indépendante (ou provisoirement autonome) dans le cadre d'une Europe des régions afin d'échapper aux « lourdeurs », aux « pesanteurs », aux « archaïsmes » de la France, à ses lois sociales trop contraignantes, à ses syndicats organisés. La référence au comte de Coudenhove-Kalergi est capitale : elle inscrit ce projet dans le cadre de l'Union Paneuroépéenne dont les statuts indiquent clairement la finalité : anticommunisme, reconnaissance des « groupes ethniques » et de leur droit à l'autodétermination principe de subsidiarité, engagement chrétien militant. C'est très exactement l'idéologie de l'Opus Dei et il n'y a donc rien d'étonnant à ce que l'archiduc Otto de Habsbourg, président d'honneur de l'Union Paneuropéenne soit venu inaugurer l'Institut en 1994.»
Voilà donc ce que combat Françoise Morvan, et qu'aurait au contraire soutenu Otto de Habsbourg :
- «anticommunisme» [Le communisme n'a jamais été démocratique, dans aucun pays],
- «reconnaissance des « groupes ethniques » et de leur droit à l'autodétermination»
- «principe de subsidiarité» [= dévolution],
- «faire de la Bretagne une nation indépendante (ou provisoirement autonome)»
Françoise Morvan combat tout simplement la démocratie et le droit des peuples/ethnies à disposer d'eux-mêmes, droit pourtant reconnu par les textes internationaux sur les droits humains.
Rappelons quand même quelques vérités de base :
La Bretagne est à l'origine un Etat indépendant, soumis à un impérialisme-colonialisme français, puis à partir de la révolution française, à une destruction systématique de son identité politique et culturelle, et le nationalisme breton vise à s'opposer, à RESISTER à cette destruction systématique entreprise par l'Etat français.
Françoise Morvan nie tout simplement cette volonté de destruction systématique de la Bretagne par l'Etat français.
Nous devons faire reconnaître à la fois
1- nos droits en tant de NATION (souveraine),
2 et la volonté de l'Etat français de détruire systématiquement cette NATION que nous formons, comme le communisme a voulu détruire des nations historiques dans l'est de l'Europe.
Le jour où nous aurons fait reconnaître l'un et l'autre, l'histoire enseignée dans les écoles en Bretagne ne sera plus la même ! Celle enseignée en france non plus !!
«La question s'adresse à vous !»
«n' auriez vous pas fait de même pour quelqu'un que vous avez cotoyé»
Evidemment que oui, je l'aurais fait, du moins je l'espère ! Mais quel sens cela a-t-il de dire ce qu'on aurait fait à une époque où on n'était même pas né ? En 1940-45, je n'existais pas. Dire ce que j'aurais fait en 1940-45 n'a pour moi aucun sens, ou aucun intérêt.
C'est pour ça que je n'ai ps répondu directement et que j'ai donné des exemples de personnes qui n'ont rien fait pour sauver leur propre ami.
Et les gendarmes FRANCAIS qui surveillaient le camp de Drancy, qu'ont-ils fait pour sauver les Juifs de la déportation ? RIEN !
On m'accuse également de vouloir jeter l'opprobre sur le peuple breton qui a pourtant largement été résistant. Je refuse précisément de faire l'amalgame entre les idéologues haïssables de Breiz Atao et les Bretons, un des peuples qui a le plus fait pour bâtir la France puis pour sauver son honneur et qui a toujours montré un attachement égal à la petite et à la grande patrie. Et ce peuple les nationalistes collaborationnistes le détestait. Ils prétendait que sa langue était impure car romanisée ; que les Bretons étaient une forme «dégénérée» de la race nordique ; et pour finir ils ont assassinés ces résistants bretons qui font l'honneur de notre peuple.
Le Régime de Vichy les recense et les oblige à pointer régulièrement, normalement une fois par semaine. En zone « police » (pour l'arrondissement de Lorient, essentiellement Lorient et Larmor), c'est le commissariat spécial de Lorient (RG) qui s'en charge, Un état hebdomadaire est transmis par le sous-préfet à la Komandantur locale (* voir exemple de bordereau – bilingue – d'envoi de liste); en zone « gendarmerie », le pointage se fait à la mairie qui transmet au sous-préfet.
Un peu plus de cinquante juifs (52, 53, 54?) présents dans le Mor-Bihan en 1940 ont été arrêtés et déportés (un peu moins de la moitié dans le Mor-Bihan même, les autres essentiellement dans le Maine-et-Loire où ils avaient été refoulés). Les arrestations sont le fait, soit de la police française (* exemple de juifs roumains à Vannes) , soit des Allemands (ces derniers effectuent la dernière rafle, celle de début janvier 1944). Sur cet ensemble de juifs, trois ou quatre ont survécu : un Tunisien et un Syrien, mariés à des Aryennes, ont été utilisés comme bagnards dans les Iles Anglo-Normandes, ils se trouvaient (pourquoi?) sur le continent (Somme?) en septembre 1944, ce qui les a sauvés ; une femme (Rachel Benzon) est revenue d'Auschwitz et est morte il y a quelques années.
Je travaille là-dessus quand je peux, mais j'ai encore beaucoup de choses à éclaircir.
* Les documents sont ici, dans la partie « Renad Vichy ha Breizh » :