En février à Kemper, première des “'Rencontres Entreprises et Culture”

Conference publié le 14/12/11 15:48 dans Economie par Louis Gildas pour Louis Gildas

Henri Belbeoc'h éditeur et cheville ouvrière des 1e Rencontres Entreprises et Culture

Les membre de la commission culture de la C.C.I. Kemper- Cornouaille

La CCI de Kemper-Cornouaille a, en 2009, été la première de la région Bretagne et aussi, selon son président Jean-François Garrec, la première de l'Hexagone à initier une commission «Économie et Culture».

Depuis sous son égide, plusieurs actions ont vu le jour notamment la réalisation d'un «Coffret Culture Cornouaille», l'édition de livres «Entreprendre en Cornouaille», l'accueil régulier d'expositions «L'art s'invite à la CCI», des partenariats avec le Festival de Cornouaille, le Bagad Kemper, le Musée des Beaux-Arts de Kemper, le musée de Pont-Aven...

Mais voilà, comme le souligne l'éditeur Henri Belbéoc'h, président de la commission culture de la CCI, «la culture et l'entreprise ne se connaissent pas !» avant de poursuivre «pour une entreprise investir dans la culture ce n'est pas à fonds perdu».

C'est entre autres choses pour apprendre à se mieux connaître que la Chambre de Commerce de Kemper-Cornouaille organise le 3 février, en prolégomènes aux septièmes ''Talents en scène'', des Rencontres entre acteurs artistiques et culturels, entrepreneurs, élus locaux et représentants de collectivités territoriales.

Cet événement selon les organisateur ''a pour objectif de mettre l'accent sur la nécessaire corrélation entre développement culturel et développement économique''.

La manifestation se déroulera en deux temps, l'après-midi, 16 h 30 à 20 h 30, conférence en séance plénière sur la thématique ''l'économie et la culture''.

Elle sera suivie de tables-rondes thématiques permettant de développer différents aspects de la problématique : mécénat culturel, logiques de réseau... pratiques de mutualisation rapport public-privé.

Ces ateliers feront intervenir des acteurs nationaux et régionaux qui viendront témoigner de leur expériences et projets. Parmi lesquels Jean-Jacques Aillagon ancien ministre de la Culture qui est à l'origine de la loi sur le mécénat.

Selon les organisateurs cette manifestation est appelée à se pérenniser.

Le soir, les participants seront invités à la 7e éditions des «Talents en scène». (voir notre article)

Les inscriptions aux Rencontres sur (voir le site)

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Vos commentaires :

Pierre-Yves Pétillon

Samedi 23 novembre 2024

FEntus da wel neus ger ebet e brezhoneg war ar skritell... Sevenadur met pe hini ?

Surpprenant de voir qu'il n'y a pas un mot en breton sur l'affiche... La culture mais laquelle ?

bernard gestin

Samedi 23 novembre 2024

A ma connaissance, c'est L'ICB/SUAV, à mon initiative et en plein accord avec Yvonig Gicquel, qui a initié le premier 'Think tank' uniquement dédié à la relation culture et économie en Bretagne en créant une section «Economie et Culture» au sein de l'Institut culturel. Cette section a connu un vif succès et comptait même parmi ses membres Yves-Thibaut de Silguy DG du groupe Vinci, Jean-Jacques Hénaff ou bien encore Christian Guillemot, du groupe Ubisoft, un des leaders mondiaux des jeux électroniques. Ses travaux ont débouché sur le grand colloque «Du CELIB à Produit en Bretagne, 50 ans de développement économique» organisé à Ploemeur/Plañvour le 30 septembre 2006 avec le partenariat d'Ouest-France et de l'INA-Bretagne. J'ai aussi organisé, durant trois années consécutives, avec le partenariat des PME-PMI du Morbihan et du Finistère les semaines «Economie et culture en Bretagne» : plusieurs dizaines d'évènements ont été créés dans ce cadre, le concept -innovant- étant d'amener sur le lieu et pendant les heures de travail les artistes, musiciens etc... proposés dans une brochure distribuée aux entreprises. Ce fut un succès là aussi, mais il ne put continuer faute de l'engagement maintenu des syndicats patronaux. Puis ce fut le début de la commission «culture» de Produit en Bretagne. On voit bien que l'idée d'un dialogue fécond et nourri entre le monde de la culture bretonne et celui de l'économie progresse fortement. Je crois d'ailleurs que tous sont «demandeurs». Il reste à convaincre nos chefs d'entreprise de l'intérêt qu'ils auraient à afficher le nom de leur entreprise aux côtés de celui de nos créateurs et à aider ceux-ci encore beaucoup plus qu'ils ne le font aujourd'hui, comme c'est le cas partout ailleurs en Europe, au Japon ou aux Etats-Unis.