Elections en Corse : le coup de tonnerre !

Communiqué de presse publié le 11/12/17 11:22 dans Politique par Caroline Ollivro pour Caroline Ollivro
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Le résultat des élections en Corse est tombé et il est sans appel. La liste nationaliste, regroupant autonomistes et indépendantistes, a fait 56 % des voix, un véritable coup de tonnerre dans la république une et indivisible.

A tel point que la classe médiatique, en majorité parisienne, ne sait comment commenter l’événement. Ainsi le résultat de ces élections n’a été annoncé dimanche soir, sur la plupart des chaînes d’info, qu’en troisième position, loin derrière l’élection de Laurent Wauquier à la tête de LR et après l’annonce de l’arrivée de la dépouille de Johnny Halliday à Saint-Barthélémy.

La sphère politico médiatique française a en effet bien du mal à se faire à l’idée qu’on puisse remettre en cause le fonctionnement ultra centralisé de cet État. Qu’on puisse vouloir, comme cela se fait ailleurs en Europe, prendre des décisions structurelles au niveau local, ou encore sauver une langue ou une culture qui ne découlent pas de la culture dominante.

Il faudra pourtant bien s’y habituer, car de Barcelone à Edinbourg, de Bastia à Venise, le concert des régions européennes se prépare à s’accorder en s’affranchissant du « la » donné jusqu’ici par les États-Nations.

Espérons que le premier ministre Edouard Philippe saura écouter les grands vainqueurs de l’élection en Corse. Et gageons que de Brest à Strasbourg, de Perpignan à Biarritz, nombreux sont ceux qui y seront attentifs, attendant de véritables avancées vers une nouvelle organisation territoriale, plus juste, plus démocratique et plus humaine.

Frank Darcel, président de Breizh Europa


Vos commentaires :
Lheritier Jakez
Vendredi 15 novembre 2024
Organiser un rassemblement de toutes les «forces bretonnes démocratiques et bien identifiées »en Bretagne pour une assemblée de travail en vue des élections Européennes de 2019 sur liste Hexagonale,donc avec les autres peuples,municipales de 2020 et territoriales.
Donc il faut discuter avec les autres organisations,etc..
Il y a urgence.

Paul Chérel
Vendredi 15 novembre 2024
J'avoue ne pas avoir bien compris ce que suggère Jakez Lhéritier. Il faut s'attendre, avec la France, à des élections européennes qui, comme d'habitude, n'auront rien d'Européen, par exemple Europe des Peuples enlieu et place de découpages territoriaux «à la Dubout». Liste hexagonale ??? Kezaco ? Par contre, préparer de vraies élections locales en vue de virer tous les hexagonaux, ça ça aurait de l'allure. Et en ce qui concerne les frontaliers des listes communes de part et d'autre des frontières. De quoi faire réfléchir les «Etats-nations».Isn'it ? Paul Chérel

Jacques
Vendredi 15 novembre 2024
@ Jakez Lhéritiez...

C.Gyuyonvac'h a déjà répondu pour l'UDB.... c'est «NON!»
Alors pourquoi maintenir l'illusion de ce rêve...
Si vous voulez cette union, il faut à gauche autre chose que l'UDB... et autre chose que 80% du mouvement breton compatible socialiste jacobin (ou Macron par défaut)...!

A noter que Talamoni a accordé une interview à Breizh Info et non à ABP...
Voir le site

Décidément, après «Unser Land» (centre gauche) qui communique sur TV Liberté et Talamoni (Nationaliste de sensibilité de gauche, selon lui) qui donne une interview sur Breizh Info... (2 médias que le mouvement breton qualifie de «Fake news»...)

Il est clair que nos amis (hors de nos frontières) ne partagent pas les réticences de Bretons...

Il convient de noter le peu de communication dans le mouvement breton sur les 56% de résultat électoral des Nationalistes Corses... (article de BE mis à part).
Peut-être que pour les Bretons, ces 56% sont une nouvelle «fake news»...

Sauf que lorsque l'on regarde bien, tous nos amis gagent (tous sans exception qui plus est..) et les Bretons sont les seuls qui en Europe perdent systématiquement...!


Brocélbreizh
Vendredi 15 novembre 2024
La légitimité politique ne peut s'obtenir que par des victoires aux élections et il n'y a pas de victoire sans union.
La volonté d'alliance devrait donc être la première préoccupation des mouvements Bretons afin d'obtenir le pouvoir et de répondre enfin aux attentes de nos concitoyens dans leurs quotidiens.Dire «non» est un luxe et je ne doute pas qu'il se trouve au sein de l'UDB des «morts de faim» capables de remplacer avantageusement ce positionnement chronophage et passéiste par une attitude pragmatique.C'est comme pour NDDL: après 1 demi-siècle de tergiversations autour d'un projet obsolète,il est peut être temps d'avoir une vision d'ensemble un peu plus affinée. Aujourd'hui, le meilleur défenseur des intérêts Bretons est Corse! Un grand merci à Simeoni et aux Corses donc.
Un grand bravo aussi à certains «régionalistes» Bretons qui ont au moins le mérite de nous faire rire depuis plus de 50 ans.
En tout cas, ce trio Corse à une vraie stratégie de conquête à la différence de nos solistes adeptes du «non» et de la défaite chronique.

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