L'Union Démocratique Bretonne félicite François Hollande, nouveau président de la République, 30 ans après l'élection de François Mitterrand, et lui souhaite le courage nécessaire pour travailler à relever les nombreux défis qui l'attendent, ce qui ne saurait se faire sans l'appui des classes populaires si malmenées sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
Pour l'UDB, la première étape du changement est réussie grâce à la mobilisation des forces de gauche autour de la candidature de François Hollande. En Bretagne, sur les cinq départements qui avaient déjà permis à François Hollande de devancer le président sortant dès le premier tour, les voix des électeurs se sont portées plus qu'ailleurs, sur le candidat des forces progressistes. Après un quinquennat, lors duquel les valeurs de la République et les valeurs humaines auront été grandement dépréciées au profit des valeurs financières, boursières et marchandes, le besoin est grand dans la population de remettre l'humain au cœur des nouvelles politiques.
Sortir de la crise économique, sociale, de civilisation dans laquelle nous sommes plongés, implique un projet de société ambitieux et réaliste :
- restaurer la cohésion sociale par la justice fiscale entre individus et la péréquation entre territoires ;
- humaniser l'économie, c'est-à-dire moraliser la finance, mieux répartir les richesses ;
- commencer la transition écologique de l'économie, en premier lieu la sobriété et l'efficacité énergétique ;
- préférer l'Indice de développement humain au Produit intérieur brut ;
- restaurer l'indépendance de la justice, assurer la liberté de la presse ;
- passer de la République monarchique à une République fédérale et donc plus démocratique...
L'UDB, spécifiquement, attend l'abandon total de la loi de réforme des collectivités locales, en particulier du conseiller territorial, négation de l'idée même de Région. En clair, la poursuite et l'amplification des lois de décentralisation, avec pour corollaires la ratification de la Charte des langues minorisées et la modification de la Constitution nécessaire pour ce faire, ainsi que la réunification de la Bretagne.
Les élections législatives doivent donner une majorité de gauche plurielle et représentative qui permettra de mettre très rapidement en œuvre les politiques de rupture avec l'ère Sarkozy. C'est dans cet esprit que l'UDB présente des candidats dans les cinq départements bretons.
Mona Bras, porte-parole de l'Union Démocratique Bretonne
Ce n'est pas la ratification, de 39 des 98 dispositions de la charte sur les langues minoritaires qui indiquera une avancée, mais bien la réunification de la Bretagne accompagnée d'une vraie dévolution et d'un vrai budget de fonctionnement.
L'ensemble de la Bretagne est sous le contrôle du PSF, 3 élus bretons d'importance font partis de l'équipe présidentielle, + le Sénat, + la présidence française!
Messieur de l'UDB, leur est venue pour vous de prouvez que vous aviez vu juste ou d'être décrédibilisé à jamais!
A titre personnel, pour la Bretagne et les citoyens bretons, je vous souhaite de tout mon coeur de réussir!
Il faut battre le fer tant qu'il est «en état de grâce»...
Mais l'udb pense surtout aus places (même minimes) que le ps pourrait lui accorder. Ca vaut bien quelmques communiqué ditirambyque et plain d'espoir. L'udb a perdu toute vélléité d'esprit critique par rapport au ps.
Attendre de holland ce que le ps en Bretagne ne donne pas, c'est quand même un peu pathétique, et le «un peu» est de trop.
France ou Bretagne?
Français ou breton?
Qu'elle soit fédérale ou pas, la République que vous soutenez reste toujours française.
Vous avez donc répondu a la question.
Le «Club des Jacobins» a pour origine le «Club Breton» dont l'objet était de préparer les dossiers devant être débattus pour la Bretagne (Parlement et Etats de Bretagne) aux Etats Généraux à Paris.
Cette idée de rassemblement pour préparer les scéances fera des émules et deviendra le «Club des Jacobin».
C'est ce dernier qui noyauté par les Parisiens centraliste, les fameux «Montagnards», va changé de vocation et ce retourner contre les fédéralistes (par guillotinage).
Ayant éliminé les fédéralistes (girondins), le Club deviendra progressivement le fief des Francs-Maçons, et perdurera jusqu'au années 1950 ou les derniers représentant rejoindront le PSF.
Donc, le jacobinisme républicain n'a rien à voir avec son origine bretonne...!!!
Ce qui me gène, c'est que j'ai l'impression que vous le savez déjà!
Votre analyse, très simpliste, est complètement fausse :
L'intoxication qu'ont subit les Bretons et l'ensemble des peuples de cet Etat assimilateur est une évidence, mais , si on analyse sérieusement les comportements , il reste malgré tout une spécifité bretonne très forte (façon de voter, unité, combat pour la langue, la réunification, musique et tous les aspects de notre culture) qui attend un déclic.
la volonté de se battre a été partiellement annihiler: un exemple flagrant lorsqu'on arrive (avec les difficultés que l'on sait) a ouvrir une classe bilingue ou diwan, les progressions se font normalement et parfois de façon spectaculaire malgré une pression exterieure; c'est bien une des raisons du frein de l'Etat, et du refus de tout engagement légal.
Cette évolution se produira ou non , je ne suis pas devin mais de la à croire que tout est perdu !
Si j'ai bien compris, vous ne vivez pas en Bretagne , et vous ne vous rendez pas compte de ce qui s'y passe, même si politiquement nous ne sommes pas bon : peut-etre du au caractère breton.
Aujourd'hui tout ce qui fait la base d'une Nation est en place, et si quelques milliers de Bretons courageux arretaient de se bouffer le nez pour un oui ou pour un non , nous pourrions faire un grand pas en avant.
Ceci en évitant de faire un peu trop rapidement allégeance au pouvoir parisien ( c'est bien le défaut des peuples colonisés) mais j'ai confiance et cela ne durera pas.
Et ce n'est pas parce que les Corses ont voté SARKOZY, qu'ils ont eu raison, mais leur combat continue quand même.
La seule certitude, à ce jour, c'est que Sarko n'est plus là et que cela explique près de la moitié du vote «Hollande», d'après tous les sondages effectués au sortir des bureaux électoraux ...
Le vote blanc ou nul est quant-à lui bien supérieur à l'écart de voix entre les deux «finalistes» et je ne parle même pas de l'abstention .
Alors, qu'untel soit nommé ministre et que les socialistes français aient promis, ou pas, ceci ou cela me paraît sans réelle importance pour la Bretagne à ce jour ... Hollande « l'homme du compromis » peut tout à fait se trouver dans l'obligation d'en faire l'usage prochain, dans le cadre d'une cohabitation que nul électeur français ne peut exclure .
D'ailleurs, en règle générale, rien de ce que promettent les uns ou les autres dans ce type d'élections hexagonales n'est suivi d'effet significatif pour les Bretons .
A l'est, rien de nouveau !