Les mythes et les légendes sont comme des citadelles inexpugnables, mais, sous les décombres des siècles, une voix frêle et persistante monte des caves et des souterrains, comme un message aux vivants, comme le murmure des vagues de l'océan caressant les plages d'Armorique depuis 2000 ans.
Avant même l'occupation romaine, il y avait en Phrygie, région d'Anatolie (Turquie actuelle), un roi affublé d'oreilles d'âne, qu'il tentait de dissimuler sous un bonnet … phrygien, mais son barbier découvrit le secret et s'en alla le cacher dans un trou. Malheureusement des roseaux s'en vinrent à pousser en ce lieu, qui chantèrent à tous les vents les malheurs du roi Midas. Étonnamment, c'est à peu de choses près, la légende du roi Marc'h, commune à la petite Bretagne et aux Cornouailles britanniques, toutes deux occupées jadis par les légions romaines ...
Gordion fut la capitale de la Phrygie avant que les Galates celtes, connus de saint Paul, ne s'emparent de la région et fondent Ancyre, qui devint plus tard Ankara. Le char du roi Midas avait une particularité ; son timon était maintenu par le célèbre n½ud gordien impossible à dénouer. On sait qu'Alexandre se contenta de trancher le n½ud gordien de son épée acérée !
Ce roi Midas serait aussi à l'origine du culte de Cybèle qui semble inspirer la vierge couchée du Yaudet, (1) cette « vieille cité » où l'on trouva des monnaies carthaginoises. Sur le Mont-Dol, il y avait dans l'antiquité, un monument (autel taurobole) dédié à Cybèle.
Marie de France, poétesse du 12è siècle, en France et en Angleterre, fit connaître la « matière de Bretagne », où l'on retrouve ce thème du n½ud gordien. Dans le Lai de Guigemar, (2) nom commun en Bretagne sous forme Guyomac'h, un chevalier breton, tel Tristan, aime une reine d'outre-mer. Ils échangent des gages d'amour ... la reine noue la chemise du chevalier, qu'elle seule pourra défaire.
Dans ce lai, on apprend que Mériadu avait un Kastel en Bretagne, celui de Conan Mériadec ?, Bel-air en Brélès ?
Au VIè siècle, en Bretagne, il y avait un comte ou roi de Domnonée, du nom de Marc Conomor, que l'on assimile parfois au roi Marc'h. Un point a été peu noté me semble t-il; Conomor signifie grand chien. Or les Indiens des plaines d'Amérique, lorsqu'ils virent le cheval espagnol pour la première fois, cet animal fabuleux leur sembla un grand chien ! Conomor, le grand chien est en réalité un cheval …
Dans la commune de Saint-Frégant, le château de Penmarc'h, 15 et 16è siècles, d'une très ancienne famille du Léon, voisine avec les reste de la « ville rouge », l'imposante villa gallo-romaine de Keradennec, (3) située non loin de la voie antique de Vorgium (Carhaix) à Vorganium. Près du manoir, des champs dénommés « an Némeur/nementer », témoignent encore de cette grand-route ou Hent-meur ; cela pourrait expliquer aussi le toponyme Plouneventer ?
Miorcec de Kerdanet trouva à Keradennec des statuettes de chevaux.
Curieusement, la famille de Penmarc'h prétendait descendre de Phéniciens ! (4).
Selon le Tractus armoricanus datant du 4è siècle, des soldats Maures stationnaient chez le peuple des Osismes. Le nom de la ville de Mortagne (Mauritaniae) vient sans doute de la présence d'une unité maure à l'époque romaine.
Les Maures étaient dans l'antiquité des Berbères , non des Arabes, et souvent des cavaliers qui se mirent au service des conquérants romains. Selon Hérodote, ces Berbères se disaient issus des Troyens … (Troie devint une ville romaine). Geoffroy de Monmouth écrit la même chose. Il est vrai que Francs, Belges, Vénètes et Normands réclament aussi leur part !
Penmarc'h signifie « tête de cheval ». je crois que cela signifie plus encore « chef des cavaliers » tout comme Pendragon, chef des Dragons ; dont l'étendard était le fameux Draco d'origine Dace (Roumanie) qui représentait un animal serpentiforme à tête de chien ou de cheval, et fut employé en Grande-Bretagne vers 200 après JC. Uther Pendragon devait être chef de troupes, de cavaliers sans doute, de même qu'Arthur.
Les Penmarc'h ne sont pas nombreux dans le Nord Finistère. Un autre Penmarc'h se trouve près de cette voie gallo-romaine (D32), à l'est du site archéologique de Kérilien, un troisième près du château de Kergroades. Il me semble probable que dans ces lieux auraient stationnés des troupes de cavalerie, des Maures Osismis par exemple ...
Ce sont peut-être ces soldats issus de l'Empire et du sud de la méditerranée qui apportèrent dans leur bagages Saint-Antoine d'Égypte, (5) fondateur de l'érémitisme, saint assez fréquent le long des voies antiques.
Marc'h est t-il un mot ancien, gaulois s'entend ? Les Gaulois utilisaient plusieurs mots : Caballos qui est encore utilisé en espagnol, Epo/epos/epona, Ebeul ou poulain en breton, Mandus, Veredos. Quand à Marcos, il signifie : cheval monté, Marcisia : cavalerie et Marcasios : marais. Les Celtes d'Irlande ne semblent pas employer ce mot mais « ech », et notons que l'île ne fut pas conquise par les Romains.
Ce que l'on remarque chez ces Gaulois, « peuples du cheval », c'est qu'aucune tribu ne s'inspire de marco, marc'h. (6) à part les Marcomans germains ou hommes de la marche, de la frontière; cela ne laisse pas d'être étonnant. Penmarc'h désigne le pays bigouden ou Cap Caval. Qui n'est pas une simple traduction, le mot caval étant usité chez les Celtes, c'est peut être aussi le Cap Cabaion de Pytheas (7) … je suggère ici une piste de recherche, Marc'h ne viendrait t-il pas de Maure/more ? Penmarc'h, chef des maures Osismis ?
Ainsi, les Romains et d'autres peuples avant eux, ne nous ont pas laissés seulement des aqueducs (Carhaix), des châteaux (Brest, Morlaix), des villes, des statues, des monnaies et des toponymes ; il nous ont offert aussi des dieux des légendes et des mythes, indo-européens souvent, qui se sont mélangés aux nôtres.
Notes :
1. Yaudet : (voir le site)
2. Lai de Guigemar :
3. La villa de Keradennec : (voir le site)
5. En Finistère nord, des Saint-Antoine à Plouezoch, Plouescat, Plouguerneau, Landeda
6. Peuples celtes : (voir le site)
7. Pythéas : (voir le site)
■Ce mot est commun à presque toutes les langues romanes
«je suggère ici une piste de recherche, Marc'h ne viendrait t-il pas de Maure/more ?»
Le latin maurus ne peut donner Marc'h puisque le breton conserve la diphtongue [au] du latin : aurum donne aour en breton. Il faudrait aussi expliquer l'apparition du c'h. En breton, ce son correspond toujours à la spirantisation d'un k gaulois ou latin. Ce phénomène s'est produit lorsque le k était géminé ou dans les groupes consonantiques lk et rk. Il est impossible qu'un mot breton provenant du latin maurus présente un c'h.
Hé bien si, le mot «marc» est le pendant irlandais du breton «marc'h». «Ech» correspond, bien entendu, au vieux breton «ep» et au gaulois «epos». Tous trois proviennent d'un celtique primitif «*ekw-o»
Le latin «draco» provient du grec «drakôn», il n'a pas grand rapport avec la Dacie.
Au Bas Empire, il désignait le commandant en chef d'une armée pour le compte d'un auguste, d'un césar, ou d'un prétendant au trône.
Rien à voir avec un quelconque humanoïde à tête de dragon, thème uniquement accepté par la vision du fantastique ou imaginaire qualifié d'arthurien, qui n'est qu'une monstruosité intellectuelle.
Pour information, la base Aballava, anté pénultième ouest du Mur d'Hadrien, (Burg by Sands) a été confiée à une unité de cavalerie Maurorum Aurelianorum, sous le commandement d'un préfet.
Le mot «Marc» en Irelande semble conclure la discussion.
Au lieu de faire plus de 3000 km par dessus les mers et les montagnes, pourquoi ne pas aller au plus proche, en Gaule évidemment mais aussi le long de la Manche, en Picardie et jusqu'au pays du konijn ( konikl ) et des Morinii.
Ou juste à côté en Angleterre avec le mot «mare» jument ? Anglais et flamands n'ont pas de féminin/masculin. On a aussi le mot Mare en picard.
Que penser du mot : cauchemard - nightmare - nachtmerrie ? Beaucoup de mythologie est associé à la jument Mare et ça va jusqu'en Scandinavie.
Remarque :
Je pense qu'on oublie un peu trop le flamand comme source linguistique, l'anglais aussi. ( je parle pour les articles grand publique, les seuls que je puisse lire ) Le lien (6) prend pour hypothèse que breton/celte et flamand/celte ont été séparés par la Seine.
J'ai appris un peu le flamand. Suffisamment pour avoir noté des ressemblances. Le West Vlaamse est certainement le plus proche, c'est peut-être le territoire des Morinii. Ces mêmes Morinii étaient présents avec les Vénètes contre César.
Tout les sons en breton sont présents en flamand. Bien plus qu'en allemand. Vous faites lire un texte breton par un flamand (ouest), l'accent est étonnant, on remonte dans le temps. Voyelle longue, courte, consomme, double consomme, h, c'h, w : c'est leur langue avec les même règles.
Quant à «mare», on ne voit pas comment le c'h aurait bien pu apparaître. De tout façon, si les anglais et les flamands ne connaissent pas le genre grammatical, ils connaissent le genre naturel et sont capable de différentier un étalon d'une jument.
Je ne comprends pas ce besoin d'aller chercher midi à quatorze heure, le roi Marc'h, c'est soi le latin Marcus soit le gaulois marcos, point.
Non, c'est l'étalon. En breton, jument se dit «kazeg», du gaulois «cassica». Vous n'êtes pas bretonnant.
Le pays de Caux ayant été rattaché à la province Lyonnaise, c'est la Bresle qui faisait la limite entre la Lyonnaise et la Belgique romaines.
»
Mare« est le féminin d'un mot dont le masculin s'est perdu. Ce sont les Germains qui ont emprunté *markhjon- au gaulois et non l'inverse. Le sens primitif est bien »étalon".«le roi Marc'h, c'est soi le latin Marcus soit le gaulois marcos, point.»
Pour ce qui me concerne, je fais en sorte de ne pas imposer une vue 'britonnique' de la fin du Vè siècle à une organisation gallo-romaine bien antérieure.
Pour l'idée du cheval, dans son acceptation 'mâle', je rappelle le nom du mois de Mars, premier mois de l'année étrusque, dont le calendrier était avant tout agraire. J'interprète ainsi Marc-(us/os) comme celui qui ouvre le sillon des labours, sillon repris en symbole par le sillon de la femme, -Ven-, Vénus / Gwener, sous la forme *aper- = ouverture, d'Aprilis = Avril, afin de l'ensemencer. Mars n'est pas seulement le dieu de la Guerre. Il est aussi celui des labours. Et qui dit labour dit cheval. Et qui pense à la semence pense au mâle.
Que sa symbolique ait été utilisée à l'occident des terres connues de l'Antiquité n'est pas un frein pour moi.
De toute façon, il est quasiment urgent de se débarrasser de la celtomanie qui a conduit à l'élaboration d'une histoire fantasmagorique de l'Histoire des Britons, puis des Britto-romains du Bas-Empire et du Haut Moyen-âge.
Bien cordialement
«De toute façon, il est quasiment urgent de se débarrasser de la celtomanie qui a conduit à l'élaboration d'une histoire fantasmagorique de l'Histoire des Britons, puis des Britto-romains du Bas-Empire et du Haut Moyen-âge. »
Là, nous sommes entièrement d'accord.
Ma digression à propos de Mars était à propos du caractère mâle.
Pour le reste, il est bien évident qu'un prénom Marc porté au début du VIè siècle après J.-C., c'est à dire près d'un millénaire après la mise en place d'un calendrier étrusque étendu d'abord à l'Italie puis aux pays conquis par Rome, même en Grande-Bretagne romaine ou en Armorique romaine, suit le même processus que n'importe quel autre prénom : en en oublie le sens originel.
Il est intéressant aussi de préciser que c'est la garde maure de Gratien qui est passée du côté de Maxime, en 383, à la bataille près de Paris. Or, il se trouve que les nationalistes bretons continentaux se revendiquent justement de ce fameux Maxime (Magnus Clemens Maximus).
Ce sont les gardes maures de Maxime qui ont été exécutés en même temps que lui, à Aquilée, en 388.
Et il est intéressant aussi de rapprocher la présence d'une unité maure à Avallava / Burg by Sands, pommeraie à l'estuaire de l'Eden (< Ituna), dans la mesure où l'on peut aisément y voir Avallon, Hespérides aux portes du Paradis. Ca se traduit en direct !
Comme la plupart des légendes, qui ont des bases historiques véridiques, le thème du roi Marc résulte lui aussi d'un conglomérat de légendes qui a fini par en faire un personnage mythique, tout comme Conan Meriadec, le roi Arthur, et Merlin l'Enchanteur
Cordialement
Concernant la haute et la basse Bretagne.La culture celte est notre identité commune,ce qui nous fédère culturellement depuis Mathusalem voir Markus-Galenn ar bed!! Le Gallo n'a pas vocation à se voir enseigner d'office le briton qu'à cela ne tienne..Pourquoi?
Il est surprenant de considérer que le breton pro- bretonnant réclamerait une Bretagne parlant le breton et qui se débarrasserait in fine de la celtomanie (je l'entend ici comme culture celte du peuple hic et nunc depuis le 18ème siècle). Le breton comme langue primitive de l'humanité n'ayant ni queue ni tête..
Une logique gallo-bretonne prônerait volontiers l'inverse en s'appuyant pourtant sur une base identik.
La langue n'est qu'une facette de la Culture Celte et non l'inverse.Mieux vaut donc encore quitter sa langue plutot que son histoire.L'imagerie seigneuriale et chevaleresque est une bénédiction qui nous différencie du drame culturelle Francilien dans sa relation avec les monarchies et le royalisme Français en particulier.
Concernant le français de souche: Force est de constater que dans l'histoire ,ce dernier a perdu sa terre ,sa culture,sa vieille religion et sa langue individuelle.
Le résultat de cette ignorance volontaire est peu glorieuse dans les faits.
C'est aux «celtes continentaux» Bretons de s'unir de nouveau en évitant:1/ les erreurs du passé 2/ le mimétisme à travers le Français.(Une langue, une culture qui ne peut évoluer c'est déjà à terme un peuple qui s'éteint.)Heureusement pour le «britonnant»,les celtes de l'Europe «globale» peuvent toujours constater que leur culture à survécu à 'l'empire Romain en partie via l'intégration linguistik..L'inverse est difficilement démontrable.
Idem, que l'on parle de mars ou du cheval,de la poule ou de l'½uf..La guerre devient «latine-ment belle» pour le celte quand une charge de cavalerie déboule sur de lents fantassins en mal «a la foi» de quiétude hivernal et du corps «Equites» absent.
De toutes les manières , Epona et Athéna l'emportent sur mars et ce d'où qu'il vienne...Vae Victis et Vice Versa!!!
Et c'est faute de combattant que la noble guerre s'arrêta...-350
L'Argent étant le nerf de la guerre ,le mercenariat s'étiola pour établir un ordre commercial nouveau basé sur l'association de la noblesse gauloise et la noblesse romaine forcée au «réformisme quotidien de longue date». Et de façon plus intensive et suicidaire (politiquement et culturellement) de +150 jusqu'à Maxence.
Le March Malen et Bellone: Celles qui chevauchent les guerres à dos de cheval et qui nous plongent de force dans les vieilles cultures ante-celtik classiques:
La culture sociétale et l'ancienne religion cimentées sur le matriarcat et le paganisme féminin.Une part culturelle non négligeable des proto-celtes.
En outre, fils de dieu ou de Joseph,Jézus est bien issue de marie et Zeus lui-même descendra bien un jour de ... Gaïa!!!
kenavo ar c'hentañ
Merci à l'auteur du texte d'avoir lancé ce débat intéressant. Je ne partage cependant pas vos réflexions mais vous avez le mérite de les soutenir, c'est déjà bien. Chercher, c'est entrevoir les routes bien sinueuses de l'Histoire.
N'étant pas linguiste, je me garderais bien d'entrer dans ce débat fort intéressant. Je souhaite simplement compléter la très bonne remarque de Pôtr ar skluj sur le grec «drakôn» et la pseudo paternité du dragon, Dace ou scythe.
M. Patay, il semble que vos sources sur la question se résument peut-être à la page Voir le site qui indique «Le draco reçoit un accueil favorable dans les légions où les soldats sont originaires du Danube. La première cohorte de Dacie ou Cohors Primae Dacorum, qui était composé de 1000 légionnaires d'origine Daces, basée à Britannia vers 200 après J-C, avait comme enseigne le draco.
Puis cette nouvelle enseigne se retrouve présente dans des unités de cavalerie romaine où il était porté par un draconarius ou draconaire, qui donnera plus tard les dragons.»
Mis en image et largement diffusé par le film américain Le Roi Arthur (2004) et son draco Voir le site
Or, le dragon est connu partout dans le monde dans les temps les plus anciens.
Par exemple, car il ne fait aucun doute par le nombre de ses représentations : Triptolème, héros grec dispose d'un char conduit par deux dragons protecteurs, dont l'un sera tué.
Tout cela pour souligner que le symbole du dragon devait déjà être connu en Armorique et en Bretagne avant les légionnaires Daces.
Enfin, ne jetons pas la pierre sur l'époque romantique. Bien d'autres époques ont utilisé et modelé l'Histoire pour asseoir une politique.
Par exemple, pour la Bretagne, les fables de Dudon et bien d'autres faux documents sur parchemin.
Les moyens de recherche de l'époque romantique étaient faibles comparés aux nôtres aujourd'hui.
« Déjà le dragon de toile parcourt le front des armées: sa gorge se gonfle sous la poussée des zéphyrs; l'image du monstre à la gueule béante ferait croire à une faim dévorante et les vents donnent au tissu une fureur guerrière, toutes les fois que leurs souffles enflent le dos ondoyant et de le ventre ne peut plus contenir l'excès d'air qui le gonfle.»
note 63 d'A. Loyen, dans Sidoine. Apollinaire. Poèmes. Tome Ier, p 178:
« De toile ou de peau, elle a la forme d'un serpent dont la gueule béante, en métal, est fixée à une hampe. Le vent, s'engouffrant par cette ouverture, agite cette sorte de manche à air, et lui donne l'aspect d'un véritable serpent aux replis ondoyants...».
**************
Pour info : j'ai développé cette étude dans Emgann Karaez. (copyright)
Sidoine a été quelques temps auparavant préfet de Rome, puis s'est trouvé être le stratège de Clermont (Ferrand), lors de la Guerre des Wisigoths, face aux poussées territoriales d'Euric sur l'Auvergne, en 474.
Ceci est de l'Histoire !
Par ailleurs, quand j'étais gamin, dans mon petit coin de Trégor (canton de La Roche-Derrien et alentours), on désignait un cheval ou une jument par le mot : Aneval, qui, tout compte fait, correspond au français animal, sous entendu ici : bête de travail.
Cordialement
Les plus vieilles attestations du mot marc'h, en gaulois, sont au masculin. Le vieil anglais a également ce mot au masculin mais en a tiré un féminin qui seul existe dans la langue moderne. Les autres langues germaniques ont du suivre la même évolution. Le sens originel est bien étalon.
L'histoire du mot jument que vous présentez n'existe qu'en français et dans aucune autre langue. Encore ce changement de sens par rapport au latin n'est-il attesté que depuis le XIIème siècle. En breton, les mots qui désignent un cheval de travail quelque soit son sexe : «aneval» dans le Trégor de M.Jean-Claude EVEN et «jao» dans ma Haute-Cornouaille n'ont pas connu cette évolution et n'ont pas remplacé le mot propre pour jument : «kazeg».
Marc'h ne vient ni de mars ni de marcus, M.Jean-Claude EVEN en convient, c'est moi qui avait mal lu ce qu'il écrivait. Il n'y a pas de racine indo-européenne pour le mot marc'h. Excepté l'ancien français, qui avait pris le mot «mare» (cheval) au francique, ce mot n'existe que dans les langues celtiques et germaniques. Il doit s'agir d'un mot que les Celtes ont emprunté aux autochtones pré-indo-européens lors de leur expansion avant de le transmettre aux Germains.
«Concernant la haute et la basse Bretagne.La culture celte est notre identité commune,»
Il n'existe pas de culture celte. Ce qui unit les Hauts et les Bas Bretons c'est une même ethnicité, qui n'a pas disparu en Haute-Bretagne malgré la perte par les Gallos de leur langue ancestrale.
«la celtomanie (je l'entend ici comme culture celte du peuple hic et nunc depuis le 18ème siècle)»
La celtomanie est à l'origine une construction savante et pseudo-scientifique, elle n'a rien a voir avec la culture populaire bretonne. Je trouve assez insultant que l'on puisse confondre mes ancêtres paysans bretons avec des personnages de mythologies factices à la Tolkien. Toute la construction celtomane est laide et obscurantiste.
«Le breton comme langue primitive de l'humanité n'ayant ni queue ni tête.. »
On peut en dire autant de vos interventions...
battent les mongols qui se replient ...... sauf certains qui s'enfuient et arrivent en Bretagne ou ils forment l'ethnie Bigoudene : Yeux tires , en amende - origine asiatique - et la fameuse tache au bas du dos des bigoudens .. origine mongole.
... et un élément issu de la celtomanie, un de plus, à mettre au placard.
«en Navarre»
La Navarre est une province basque, vous n'y trouverez pas votre celtitude fantasmée. C'est encore un des éléments de la celtomanie : choisir au hasard une province du nord de l'Espagne et la décréter celte en dépit de la langue et de la culture locale. Nous supportons toujours les conséquences des élucubrations de Manuel Murguía qui s'est servi du pire de l'anthropologie de son époque pour exalter sa Galice prétendument celte (et donc aryenne à ses yeux) face à la Castille en qui il voyait une nation sémite.
«Voila un élitisme digne des lumières du 18ème siècle..»
C'est toujours mieux que d'être l'héritier du romantisme national de ce stupide XIXème siècle.
«En italien moderne ,issu du latin donc; nous sommes passés de la mer «La mara» a «il mare» et c'est un fait non celtique et non germain mais bien latin. »
Mer se dit «mare» en latin et est du genre neutre. Les différentes langues latines ont chacune réinterprété le genre neutre en terme de masculin ou de féminin selon leurs propres modalités. On remarquera que le breton «mor» est masculin. Il est attesté en gaulois sous la forme «mori».
«Nous y voila... Le breton n'est pas une langue latine.»
Cependant la moitié de son vocabulaire est d'origine latine ou romane. Il est, comme l'écrit Jean Le Dû, une langue para-romane.
«Les racines de la «langue» sont probablement Zeeuws-Vlaams et West-Vlaams.»
Vous ne devez rien connaître du breton pour affirmer cela.
On m'excusera de ne pas réfuter toutes vos affirmations. Il est un âge où il faut cesser de jouer au Seigneur de Anneaux pour apprendre à penser avec rigueur. Inscrivez-vous en licence de mathématique.
Doit t-on pour autant jeter le bébé avec l'eau du bain ? Depuis cette époque évidemment la recherche a démenti des fantasmes ,tout comme il n'est pas impossible qu'à l'avenir elle démente encore des certitudes d'aujourd'hui ,alors moi je me demande si on doit jeter à la poubelle un peu trop rapidement des ouvrages tels ceux de Aurélien DE Courson ??
Cette référence à Aurélien de Courson tombe fort à propos, puisque je citais cet auteur dans mon étude Genèse, au chapitre III : l'Armorique. Les Bouches du Rhin, en ces termes :
"Finalement, cette situation avait déjà été parfaitement résumée par Aurélien de Courson, en ces termes d'une lucidité qui peut surprendre compte tenu de son caractère qui reste toujours d'actualité malgré le temps qui nous sépare :
>>> Cette déplorable confusion des mots Bretagne et Armorique est une source d'erreur sans cesse renouvelée <<<
Genèse de la Bretagne armoricaine. JC Even. 1993-1999. Copyright.
Entièrement passée sur Internet.
Bien cordialement
«J'ay vû dans le Journal des Sçavans de l'année 1690 que quelques Sçavans Bretons travaillent à l'Histoire et description de leur pays. Ils feroient bien de faire faire un dictionnaire bien ample et bien exact du Bas breton, avec une grammaire de cette langue qui est la langue ancienne des Gaulois»
(Lettre de Leibniz à La Loubère -1692-)
Les migrations insulaires sont intéressantes pour expliquer la différentiation des différents dialectes bretons, notamment sur des faits qui n'ont pas d'homologue en brittonique insulaire (palatalisations, conservation de l'accent primitif du gaulois...). Ces «migrations» ne sont cependant que le remplacement d'élites autochtones par leurs concurrentes insulaire. Rien de suffisant pour expliquer l'existence même de la langue bretonne.
... et c'est là qu'on se mord la queue, puisque de Courson souligne qu'il ne faut pas confondre Bretagne et Armorique.
En fait, les populations de G.Bretagne sont bien issues, pour la plupart, de l'Armorique, mais vue en tant que rivage gaulois de la Manche, c'est à dire aussi la Normandie et la Picardie actuelles. Mais une grande partie est venue aussi des côtes de Belgique et de Basse Germanie de la Mer du Nord (cf. les Belgae, à Bath, et les Atrebates, à Chichester).
«le breton est ce qui reste du gaulois ; le français est du latin adapté au génie gaulois. Ces deux thèses, la celtomanie, du moins sous ses formes contemporaines, s'est attaché à les détruire»
Cela est tout à fait exact.
J'observe humblement sur le fond quelques inexactitudes
que l'on ne peut considérez comme des erreurs Historiques.
Quelques considérations pour participer à votre apport intellectuel celte:
1/En premier lieu, le contexte géopolitique est primordial afin d'avoir du recul sur ce texte.
L'humanisme Européen est étendu.
La France est comme souvent dans son histoire sous tension militaire et le centralisme est devenu la voie à suivre...Richelieu.
La france est en rivalité globale avec l'Allemagne ,l'Angleterre ,l'Autriche...Et plus si affinité.Elle est comme souvent la plus puissante sur le plan militaire.
La Bretagne est grosso modo libre et autonome dans le cadre du royalisme Français vainqueur (1532-1580)
Nous payons donc moins d'impôt officiellement mais l'autonomie (une allégeance «légère») coute très chère financièrement à cette époque (1705-1790)
2/Leibniz est Allemand germanique vous comprendrez bien qu'il peine un peu dans la bonne compréhension du frank-germanique latinisé bien avant..
Le cousin Germain de l'autre coté du rhin..
Les Hommes-unis dans l'histoire: Les Allemands.
3/De la Loubère est «noble du royaume de France».
A qualifié d'«artiste-libéral».
Ce n'est pas un noble de Bretagne sous obédience nécessaire Française comme la marquis de la Rouérie par exemple( 1750 env)
Plus utile hélas à la révolution américaine...et oui!
4/Nous sommes en 1692.Hic et Nunc 2015.
La proximité par rapport à la culture celte dans le temps est très utile toutefois les connaissances historiques étaient moindres:
L'archéologie à cette époque était à peine au niveau du
du métro Rennais de culture socialiste: C'est peu dire.
5/Concrètement le sujet principal(Le breton) est absent
C'est bien une lettre franco-germanique..
6/«l'état de france dans sa Celtomanie Culturelle et anticléricale.voila du concret.»...
En suivants ces quelques pistes vous comprendrez aisément que la culture celte existe bel et bien...
QUE LA CULTURE de la plèbe ,la celtomanie populaire autrement dit, est en soi une bénédiction pour le résident de Bretagne...
Vu d'une France de culture centralisatrice, ce terme est forcément péjoratif..Il convient donc ici de parler de culture populaire(naviguant du 18éme au 21ème siècle)
Nous avons en histoire ,détractez moi si cela vous convient,des langues véhiculaires romanes pour une seule langue latine originelle...
Cette dernière se divise en 2:
le latin des villes et le latin des champs,le patricien et le plébéien,l'ancien classique lettré et l'usuel= idem.
De même, vous me le concéderez:
Nous avons le gallo des champs et le gallo des villes au sein d'un ensemble de patois locaux non bretonnant..
Je ne maitrise pas bien le celte continental brittonique cela est vrai mais il doit y avoir un équivalent,voir 2 ou 3...
Voila 2-3 siècles certains gallos de la ville parlaient très bien l 'anglais..et trop bien le Français;idem,présence d'espagnol latinisé du 15ème et 16ème siècle.
Il est aisé pour le Français commandant la langue unique nationale de ce défaire du gallicisme linguistique quotidien sur le papier(les patois locaux en font donc partie)
Dans les faits cela est un échec.
Du gallicisme soutenu, le Français ne pourra jamais se dépêtrer(Le gaulois savant ,l'ancien verlan,le patois des villes..Bref)
Vu d'ici ,(le GalBZH),
Dans le cadre de la «diversité culturelle» chère a notre «patrie» bien aimée et à son respect naturel pour la défense des langues étrangères,des droits de l'homme universel et des droits des peuples à disposer d'eux-mêmes..
il est égoïstement délectable de contempler l'immobilisme linguistique (et politique hélas pour nous tous) de l'académie du centralisme d'état..Et de l'usage qu'ils font du pouvoir et du contre pouvoir issue de la 5ème république et bien avant encore du tiers état jacobin...
Un vrai plaisir!!!
L'actualité et le commerce entrainant de facto moult difficultés sémantik..Tout en sachant que la France est suréquiper en usine à chômage doublé d'un endettement pharaonique.Cela est grandiose (40 ans).
Bref ,comme disait pépin.«Quand on ne m'avance plus,je recul déjà,Voila qui est étonnant»
Il est bon d'avoir un certain pouvoir,mieux encore de savoir le conserver!
Nos bonnets rouges de l'histoire!!! Voila donc de bien nobles cultivateurs!Quelques quiproquo mais bon in fine,c'est bonnet blanc et blanc bonnet,de l'ouest comme de l'est je te l'assure (et ils l'ont démontré à l'aube du 18ème...malgré tout.)
Faisant suite «La chouannerie» 1794-1830.
Parler de la «France qui a besoin de la Bretagne et de la Bretagne ki a besoin de la France»; venant d'un charmant ministre ibère et parler «d'argent» -3Milliard-ici en terre bretonne..Moi j'adore!!!
l'ambiance devait être tendu aussi j'espère vraiment qu'il n'a pas plu!
In fine ,force est de constater que:
«Quand la grande France pète,c'est toutes les petites Bretagnes qui rougissent,et ce d'un seul regard blême.»
Au regard de l'histoire Bretonne cher compatriote,3 milliards c'est une goutte d'eau dans le vase de soisson et nous avons tellement participer déjà!
«Il est dommage que la france,un peu lourde,coule tranquillement au fil du temps car la Bretagne fait de bien beaux navires au demeurant.
En plus du reste d'ailleurs.
Labour spered/Labouradeg/Labourer/cultivateur/agriculteur/métayer/ouvrier de la terre/
Patois/Paysans...
Et »bonjour« en Breton ,comment l'écris-tu en réalité?
Ici on dit comment allez vous ,il fait beau aujourd'hui..Et cætera.
En Histoire ,l'ancre de la France c'est la Bretagne et non l'inverse.
D'ailleurs les bretons n'ont guère besoin d'encre pour être unis.Ils sont de facto des états généraux.
Tout simplement.
Le seigneur des anneaux n'est qu'une réadaptation diversifié du vieux mythe Arthurien et du traditionalisme culturel irlandais parmi d'autres mythes et mythologies.
En gros celtique et nordique.
De la celtomanie? Tant mieux.
Where iz the problem hiziou???Nul part of course!!!
La gaita galega/gaita do fol/ gaita de foles/
»gaïta-dfolech«.
A tout cheval il faut de beaux sabots.
Les bons sabots ont besoin de bon maréchaux-ferrants.
Voila donc une »marke« féminine,
Notre duchesse nantaise étant une fine politicienne,
d'un âne elle n'avait guère besoin...
Voilà tout.
Autre considération ubuesque:
Marc'h:»Unification d'un corps social en formation dans la chrétienté gothique et le multiculturalisme celte des familles bretonnes«
Marie:»L'image de la chrétienté au féminin et de l'union des bretons.Une religion ouverte sur le monde."
Une empreinte dans le temps.
Un lien dans l'Histoire.
Cordialement Ave.Kenavo.
Je ne nie pas que les Bretons insulaires ont apporté l'accent KLT. Je pense également que le fait que le dialecte léonard palatalise moins que les autres s'explique par leur influence. Tout comme les Vikings ont influencé le dialecte du Cotentin et ont empéché la palatalisations des CA et GA du latin.
Caius Julius César n'a absolument pas attaqué une quelconque «confédération armoricaine» correspondant à la Bretagne historique, car cette «confédération armoricains» n'existait pas.
Elle n'est issue que d'une colossale et monstrueuse interprétation des propos de César parlant des «peuples qui se nomment armoricains», car, quand on remet chaque chose à sa place, on se rend compte que ce qui est «armoricain» est riverain de la Manche, pare Mori Iktios, du cap Gris Nez à la pointe Saint Mathieu, ni plus, ni moins.
De ce concept gaulois archaïque, le terme «armoricain» a été attribué à la Lyonnaise IIè, ayant Rouen pour capitale.
Voir carte extraite d'Ordnance Survey : Britain in the Dark Ages. Le nom gaélique de la Manche, Muir n Icht, provient de Mori Iktios.
Je n'ignore pas les bouleversements intellectuels que cela provoque quant aux Vénètes et aux Namètes.
Mais j'insiste sur le fait qu'il ne faut pas mélanger les données de l'Antiquité avec les querelles de politique moderne.
Ainsi, tant qu'on ne fera pas la dichotomie entre l'Armorique de César et la Bretagne historique actuelle, on continuera de perdre son temps en querelles stériles.
Le terme actuel «Bretagne» correspond en fait à:
Petite Bretagne d'Armorique.
Effectivement cela relativise d'office l'idée autochtone...Et alors?
Le breton de l'ouest pourrait vivre sa bretonnisation pour lui mémé et par lui meme.
Dans le cas contraire je vous souhaite bonne chance pour définir qui est le bon breton dans ses diversités locales...(le votre sans doute!!!)
Un peu comme si vous aviez la foi quoi!!!
Bonne continuation Pôtr;
Ken ave/
Elles sont où les preuves que la Bretagne était déceltisée avant la venue des Bretons insulaires ? Le gaulois s'est maintenu en Bretagne pour la même raison qu'il s'est maintenu en Pays de Galles et en Cornouailles : il n'y avait pas dans ces pays un maillage urbain suffisamment dense pour imposer le latin.
«votre Bretonnisme nombriliste prônant implicitement une re-bretonnisation»
Ça ne m'intéresse pas de faire apprendre le breton aux Gallos. À quoi bon encombrer leur esprit d'une langue morte ? Par contre, c'est idiot d'en faire un peuple mystérieux quand ce sont tout simplement des Bretons bretonnants qui ont perdu leur langue parce qu'ils habitaient plus près de Rennes et Nantes, vecteurs de francisation. Et le gallo ce n'est pas une langue, c'est le dialecte français du Maine.
«Dans les faits,la culture bretonnante celte est toujours très vivace»
Non, la culture bretonne est morte. Il reste qui comme artiste capable de produire en breton ? Jean-Marie Le Scraigne est un homme de génie mais il a 94 ans. Quant à la musique d'Alan Stivell, ce n'est que la création artificielle d'un enfant du 20ème Arrondissement.
Les territoires vénètes sont les plus puissants d'armorica.
Ils sont gaulois mais n'appartiennent pas a la fédération d'armorica (guerres des Gaules) reidones et curiosolites entres autres.Ceux ci seront également réunis partiellement... 20000 guerriers de cet ensemble armoricain sont présents en soutient extérieur (80000 hommes/10000 cavalli et possiblement des Brettons lors du siège de l'oppidum d'Alézia...(guerre des gaules)
Les Druides ayant refuser tout net un apport de troupe supplémentaire au seigneur Arverne.
Bien évidemment,c'est César qui appelle cette zone «Reghione Aremoricana»- Aremorica issue d'un mot de la langue gauloise..qui devient le nom que le futur empereur donne aux «Celtae»:La gaule puis Les Gaules...
Autrement dit:la fédération armoricaine sont les Celtae du centre est et du grand nord est armoricain...
Cette fédération n'est pas fédéré «militairement» aux plus puissants types :Rèmes,arvernes et Eduens.
Les Vénètes eux mêmes sont en compétition culturel et commercial avec ces derniers.
Le circuit commercial des vénètes est lui meme relié a la britannie des «Brittoniques»-Bretonnant de langue (-450 minimum) et a priori à l'Espagne nord ouest.. voir l'Italie de gaule cisalpine.(Veneti).
Ce qui revient a dire que la fédération armoricaine militarisé a partiellement croisé césar via l'épisode de l'oppidum Alésia... Ce qui ouvre une porte intéressante pour la suite en terme de flux migratoire concernant la Belgique et la britannie(-50).
Le nantais a l'époque vit dans l'allégeance tacite des seigneurs vénètes.
Anne de Bretagne parlait peu le Breton et à en juger par vos propos,elle avait bien raison.
Dans la foulée ,allez donc niez qu'elle vient de nantes.
Elle était bien la suzeraine du royaume de Bretagne et des Bretons ainsi que de leurs cultures.
La religion chrétienne »
La démocratie Française n'interdit pas l'idiocratie.
A n'en pas doutez ,vous en êtes l'un des plus beaux spécimen.
La culture celte et bretonne existe bien.
Votre culture personnel est en lente évolution pré-historique.
Kenavo.
Bien sur votre théorie »
«Elles sont où les preuves que la Bretagne était déceltisée avant la venue des Bretons insulaires»
No comment.
«Et le gallo ce n'est pas une langue, c'est le dialecte français du Maine.»
Les divers gallo sont les patois de france.normalement on ne les confond pas avec «dialectes».
No comment.
«la culture bretonne est morte(...)la musique d'Alan Stivell, ce n'est que la création artificielle d'un enfant du 20ème Arrondissement.»
non comment.La honte. Clairement.
«il n'y avait pas dans ces pays un maillage urbain suffisamment dense pour imposer le latin.»
No comment.Voir le maillage de l'empire romain et le mur d'Adrien pour finir.(Une légende je suppose)
ET Cætera...
«des Bretons bretonnants qui ont perdu leur langue parce qu'ils habitaient plus près de Rennes et Nantes»
Ridicule.No comment.
Négation des flux migratoires dans l'histoire entre -800 et + 500.. (Romains,mercenaires,daces,thrace,grec-du «pont» et macédoniens les burgondes-éteint eux pour le coup,les goths les tectosages ,les wisigoth,Huns...,Franc par la suite,divers et j'en passe)
Bref , ma fille rentrera bientôt en 6 ème.
Dois-je vous inscrire en histoire?
Votre conception passéiste correspond donc a l'idée que le breton était le représentant de la grande culture celte antique et que celle ci est morte..
Alors voila ,cette idéologie fait partie de la Celtomanie européenne des siècles derniers qui considérait aussi que le breton était la langue central a la culture celte et européenne de façon générale.
Au niveau archéologique(l'Histoire)
vous avez environ bon an mal an 300 ans de retard culturel effectivement...
Ah oui le vecteur du latin en territoires celtes ne se limite au maillage inexistant du romain sur les routes de terres gauloise..il y a aussi et surtout un maillage chrétien...
C'est une chance pour vous car vous étes chrétien bien avant les Français!!!
sans doute est-ce la raison pour laquelle vous considérez ,a tord, que la langues des 10 tribus bretonnes de britannie(-500 env)sont issus du latin.
Quel bouffonnerie.Après les guerres ,c'est le latin et la conceptualisation de l'écrit en breton qui vous unis les bretonnants..langues davantage disparates que sur les terres dites gauloises pour une raison simple:
migration continental-insulaire.
Je me demande meme si votre position était encore défendable par l'histoire voila bien 50 ans minimum.
Vivez le plus longtemps possible ,certaines lacunes vous habitent.
Concernant le marasme de la dite:
celtomanie naissante du 18ème...»
C'est précisément là l'erreur d'interprétation fondamentale. César n'a pas dit que les Vénètes étaient Armoricains.
Ce ne sont que les historiens postérieurs qui ont forcé cette interprétation qui est fausse.
Les Vénètes n'étant pas sur la Manche, ne sont donc pas Armoricains au sens gaulois archaïque du mot.
Et je sais ce que cela coûte aux historiens de Bretagne !
Après la celtomanie cleptomaniak biaisée
Voici donc la dichotomie: l'art de la restriction logarithmique et de la simplification historik à outrance..
Je ne vais pas développer à l'excès:
Vous êtes pour l'histoire ce que le dinosaure est a l'homme.
Avant de contester la base de l'article (marc'h)replacé dans un contexte global
Commencé déjà par vous élevé à 50/100 du savoir de l'auteur...et vous partez du point 0.
Arrivé a la moitié du chemin,
vous pourrez commencer à entrevoir la possibilité d'espérer éventuellement
un jour béni pour vous,
La pratique de vos confusions dans un espace Hors-champs de l'Histoire.Évidemment.
Allez donc prêcher votre «culture...» en rapport a vos propos aux pays de galles par exemple...
Nul doute: vous serez accueillie... en héros d'une culture morte effectivement pour le coup.
AU revoir /kenavo.
a contrario vous étes droit dans vos bottes et sur la bonne voie romaine.
Il est pour l'instant trop complexe de définir chaque migration dans le temps de chaque composante éthnique peuplant la Bretagne ,la brittanie et les gaules..
Pour les Celtae nous avons bien 60 a 70 composantes étalés entre la Grèce pré-antique -900 env et -200:le Nantais...
imaginez avec les flux migratoires ce que cela peut être en britannie antique et pré antique..jusqu'au romain et le mur d'Adrien en Écosse..(Virtuel of course
SPERED DIEUB i guess..)
En oubliant les irlandais et les écossais anciens
Et sans parler de la Bretagne.
Plus d'une 10 zaine de tribus celtes de langues brittoniques sont acté au sud médium-bas de l'Angleterre.
Alors la restriction historique pas le temps de rigoler
avec ça.
C'est a vous de rattraper vos sources.
Certainement pas l'inverse visiblement.
bonne soirée.
Il n'y a aucune preuve de ce que vous affirmer là, vous vous baser sur une vague homonymie. C'est comme lorsque vous prétendez que de nombreux peuples étaient établi de part et d'autre de la Manche alors que ce n'était le cas que des Belgae et des Parisii.
Vous ne savez pas lire. J'écrivais que si le breton était bien une langue celtique dans sa grammaire et dans le fond de son vocabulaire, l'importance des emprunts au latin puis au français justifiait que l'on parlât de langue para-romane. Les exemples sont légion : le breton a pris au latin : sae (lat. sagum), magor (maceria), plac'h (pellex) et au français prenest (fenêtre), fourchetez (fourchette). Ces emprunts représentent près de la moitié du vocabulaire.
je partage bien évidemment l'avis consensuel sur le lien entre la politik et l'Histoire.
Hélas,parfois contraint de rappeler que:
c'est bien le vainqueur qui agence les histoires et non l'inverse.
L'archéologie permet d'établir au fil de l'eau,
un rétablissement mieux agencé de notre histoire commune...
Gallo/breton/angles/irlandais/Franc/écossais/latin/étrusques/phénicien/et Caetera.
Pour faire plaisir à Pôtr ar skluj ça me changera,
Dans l'Histoire...
Les bretons,dans leur ensemble,ont remporté de bien belles victoires dont nous n'avons pas à rougir.
Certaines défaites furent intelligemment compensées.
La force du nombre est souvent un avantage.
La démocratie des grecs est bien utile.
Avec ou sans le «h» du latin.
Et pour le breton en général..
Le Gaulois reste à la place qui est la sienne...
Car sans son cavallo,le déplacement ne lui plait guère
Devezh mat/Noz vat pour lui c'était idem!
« ... même si au sens ethniques ces peuples n'étaient pas armoricains ,lors de la guerre des vénètes, ils ont été soutenus par les ossimis donc il y avait malgré tout une solidarité péninsulaire»
Je n'ai jamais dit le contraire, mais cette alliance de commerce et de guerre ne fait pas pour autant des Vénètes et des Namnètes des riverains de la Manche.
Ils ne deviendront «Armoricains» qu'au sens provincial romain du rivage nord-ouest de la province Lyonnaise, comme Le Mans, Jublains, Tours, Angers ... qui, force est de l'admettre, ne sont pas riverains de l'Océan, ni encore moins de la Manche, qui est pour les Anciens une partie de l'Océan, fleuve sacré qui fait le tour du monde habité (Eokoumène).
Mon étude GENESE de la Bretagne armoricaine a fait l'objet d'un dépôt légal, en 1999, selon les règles, en Bibliothèque Nationale et au Ministère de l'Intérieur, sous les numéros :
2-909252-12-4 et 2-909252-13-2 (pour 2 volumes).
Il est inutile de chercher qui a le premier édité que l'Armorique désignait seulement le rivage de la Manche dans son concept gaulois archaïque : c'est moi. ... et donc protégé par copyright.
Mais il faut savoir aussi que cette étude, dénonçant les erreurs traditionnelles établies a, ipso facto, été bloquée et tue par les instances universitaires, régionalistes, nationalistes, et même légendaires.
C'est pour cela que plus de 15 ans après la publication, les discussions stériles sont toujours en vigueur.
Plutôt que de vouloir rationaliser votre ignorance dans l'isolement..
Commencer déjà par penser.
De tout votre blabla ipso-facto:
igné-relatif-turco-charlatanesque nombriliste... pseudo démocratik,
Je m'en suis prélassé de par ma Duc-alité,
Je n'ai que faire de votre va-t-en guerre,
Loin de me plaire,vous m'avez lassé.
De ma lignée chevaleresque,
Je vous renvois à Vos idées...
il convient ,disons le tendrement,
de les agencer convenablement.
Aussi ,je vous souhaite un bien bon vent.
Aléa Jacta est.
«Vous étes »à la foi« l' acteur de votre liberté
et le spectateur d'une idée vague...
Votre acculturation!»
La gastronomie d'une bien courte culotte de cheval.
C du fr, plu courje'ché pa fer.
J'ai épluché tous les textes des auteurs anciens, grecs, latins, bretons. Je me suis déplacé sur les lieux eux-mêmes, et j'en détiens les preuves.
Je demande donc à ceux qui voudraient me contredire d'en faire autant auparavant, pour ne pas faire perdre son temps à tout le monde en fantasmes et en divagations pseudo-intellectuelles.
Quant aux historiens de la Bretagne, dont j'avais moi-même adopté les visions avant que de pousser plus loin mes observations, ils se basent en fait sur l'Armorique romaine, c'est à dire d'après la conquête.
Or, César parlant des Gaulois qui se disaient eux-mêmes armoricains, évoquait donc un concept antérieur à la conquête romaine. Et dans ce concept ceux qui se disent armoricains sont ceux qui sont riverains de la Manche. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les traducteurs de la Guerre des Gaules n'évoquent pas les Vénètes, et cette absence est aussi la raison de l'observation de Louis Pape.
En fait, on est parti sur un postulat inversé; et ce faux postulat est tellement bien ancré depuis la fabrication de l'histoire de Bretagne au XVè siècle qu'il est devenu quasiment impossible de faire comprendre qu'on est sur un postulat faux, parce que inversé.
Le concept gaulois de l'Armorique = rivage de la Manche, n'avait pas pour autant disparu derrière le concept provincial romain. C'est d'ailleurs ce qui transparaît dans les propos de Nennius, début du 9è siècle, quand il désigne les territoires octroyés par Maxime à ses Bretons, du Menez-Hom (Cruc Ochidient) à l'embouchure de la Canche (Cantia vicus) : Hi sunt Britones aremorici.
Et c'est ce qui m'a permis d'analyser les propos de Geoffroy de Monmouth face à ceux de Zosime, qui en fait, n'étaient opposés et en contradiction qu'en apparence, puisque désignant le même point dans des termes différents. Mais il faudra aussi cesser de chercher le débarquement de Maxime, et le port de Tolente, du côté de Plouguerneau, puisque cela se trouve en baie de Somme.
Je sais très bien que cette démarche intellectuelle n'est pas facile. Mais c'est celle qui apporte les réponses !
Cordialement.
Léon Fleuriot lui-même, agissant comme Historien, avec un grand H, avait opté, sur les propos de Zosime, pour un débarquement de Maxime vers les bouches du Rhin. Autant dire que cela a été passé sous silence par l'option nationaliste, qui voulait, mordicus, que Maxime ait d'abord débarqué en Petite Bretagne, contre toute logique et stratégie militaires.
Et tout çà, à cause de l'incompréhension du véritable sens du mot Armorique.
Et on n'en n'est pas encore sortis, pell aze.
Cordialement
Le problème est qu'on trouve des réponse rationnelles, voire archéologiques, hors de la Bretagne, dès lors qu'on ouvre le sens du nom Armorique.
Ainsi comprend t'on que le thème de l'expédition de Maxime est parfaitement établi à partir d'un atterrissage à Saint-Valery-sur-Somme, appelé Leuconos à cette époque, précédant le pont de la Talence, et le Mont Caubert,en Abbeville.
Abbeville, quartier de Saint-Riquier / Centule où l'on retrouve, comme par hasard le thème de deux chevaliers bretons qui, rentrant en (Ile de) Bretagne, convertissent au passage le prince local. Ca ne rappelle rien à personne ?
De même que ça répond à la présence des Francs en ce secteur, et même à l'identification du fameux Himbaldus, chef franc qui se serait opposé au débarquement, mais qui avait lui aussi rejeté dans la Légende dans le cadre des recherches en P. Bretagne.
Autant dire que toute cette partie de l'histoire de Bretagne est à revoir, malgré le fait que certains voudraient en faire une histoire officielle, jusqu'à l'aberration la plus totale.
Cette rivière n'est pas une frontière naturelle impénétrable, par contre il y avait probablement une barrière douanière aux limites entre la cité des Vénètes et celle des Osismes. L'archéologie a révélé le long de cette frontières une série de villes jumelles : une du côté Osisme et l'autre du côté Vénète. Elle sont situées là où une route importante croise la frontière des deux cités et sont fréquemment interprétées comme des postes frontières dévolus à la perception de droits de douane. Quimperlé s'est formé par la fusion de deux de ces villes jumelles.
Quant à la musique d'Alan Stivell, ce n'est que la création artificielle d'un enfant du 20ème Arrondissement.
Je suis choqué de votre stigmatisation d' Alan Stivell surtout par rapport à la musique vu l'impulsion qu'il à donné à la culture bretonne ,même son aspect authentique et traditionnel en on bénéficié .Ce n'est pas certain qu'on serait en train de faire des discours ici aujourd'hui s'il avait pas été là ,car il a agit et agit encore ,et de manière réaliste et responsable ,au point que l'on devine un petit recul du pouvoir parisien sur le dossier de la réunification
En effet, je le confesse. Longtemps j'ai suivi l'hérésie de James Hutton et Charles Lyell ; mais je me suis repenti et je suis revenu au catastrophisme.
Le breton (Ar Brezhoneg) est une langue d'origine celtique brittonique tout comme le Gallois.(insulaire/millénaire -1000 acté)
C'est une véritable honte d'avoir à rappeler cela en terre Bzh.
En 2015: Les boules.
Are=aire en Gal/l'aire(espace) du Bretonnant en terre Are-mori-...ca /CeltA(e).=Petite Bretagne Armoricaine.
Pays Celte.Armorique bretonne.
Vous sortez tout droit du moyen-age.
Nous sommes à l'est.
Vous êtes à l'ouest et c'rin de l'dir.
Ma compagne, peu aimante de l'histoire,
UN MAL LOCAL APPAREMMENT? (une finistérienne) ne comprend rien à vos élucubrations.
A se demander si vous êtes breton en fait.Vraiment.
LE Penn-ar(e)-ben C'est déjà l'extreme-lorient pour vous...
pôtr skluj,Apôtre de l'acculturation suicidaire programmée en vitesse accélérée.
Je vous demande humblement le retrait des deux commentaires suivant. Je me suis rendu compte de leur grande mesquinerie et de leur méchanceté :
««ce qui favorise sans doute la re-celtisation du territoire de la Bretagne continentale»
Elles sont où les preuves que la Bretagne était déceltisée avant la venue des Bretons insulaires ? Le gaulois s'est maintenu en Bretagne pour la même raison qu'il s'est maintenu en Pays de Galles et en Cornouailles : il n'y avait pas dans ces pays un maillage urbain suffisamment dense pour imposer le latin.
«votre Bretonnisme nombriliste prônant implicitement une re-bretonnisation»
Ça ne m'intéresse pas de faire apprendre le breton aux Gallos. À quoi bon encombrer leur esprit d'une langue morte ? Par contre, c'est idiot d'en faire un peuple mystérieux quand ce sont tout simplement des Bretons bretonnants qui ont perdu leur langue parce qu'ils habitaient plus près de Rennes et Nantes, vecteurs de francisation. Et le gallo ce n'est pas une langue, c'est le dialecte français du Maine.
«Dans les faits,la culture bretonnante celte est toujours très vivace»
Non, la culture bretonne est morte. Il reste qui comme artiste capable de produire en breton ? Jean-Marie Le Scraigne est un homme de génie mais il a 94 ans. Quant à la musique d'Alan Stivell, ce n'est que la création artificielle d'un enfant du 20ème Arrondissement.»
Et :
«À ce propos, il ferait bien de se mettre au breton, plutôt que d'écrire des télégrammes en patois de Barcelone.»
Je sais pertinemment que compte tenu de toutes les erreurs déjà publiées sur ce sujet, accentuées par leur démultiplication d'extension exponentielle par des les moyens de l'informatique, c'est une entreprise quasiment impossible pour l'instant, et probablement encore pour longtemps, que de faire comprendre à tous que Bretagne et Armorique sont deux concepts différents, même si l'un se trouve en l'autre sans être l'autre.
Ce qui me gêne le plus, c'est que la plupart des responsables universitaires préfèrent ne pas en parler, même quand ils l'ont compris.
Mais la règle de base pour un Historien est de savoir ne pas prendre d'office fait et cause pour le peuple dont on cherche à comprendre et à expliquer l'Histoire. La vérité est très souvent plus complexe qu'on le pense.
Trancher, même dans des fausses certitudes acquises, n'est pas chose facile à faire.
Je ne suis pas le premier à avoir dénoncé ce postulat erroné Bretagne = Armorique, et j'espère bien ne pas être le dernier, même si, je le précise pour les amateurs éventuels, il faut être intellectuellement 'blindé' pour le faire et le tenir.
Cordialement
Selon les textes épiques, on peut relever quand même le mariage de Maxime, espagnol de nationalité, avec Elen de Seguntium (Caernarvon, zône galloisante.
Donc, on est en droit de penser que lors de la distribution des attributions des troupes de Maxime en Gaules, une, ou des unité(s) celtisantes ont pu aussi être stationnées dans les parties de l'ouest Armorique, probablement Le Leon et le Trégor actuel, les autres étant réparties ailleurs, même sous l'appellation Britannique, mais ne parlant pas breton.
Avec un rappel essentiel : le débarquement n'a pas eu lieu au nord-ouest de la Bretagne actuelle, mais en baie de Somme, ce qui anéantit totalement la fausse histoire élaborée par les celtomanes, qui a conduit à de tragiques erreurs historiques entre Bretagne et France.
Le Cornwall n'est dû qu'à une séparation de la Dumnonia (G.B) après la conquête saxonne de la plus grande partie de celle-ci, ne laissant plus aux Brito-romains de cette région qu'un Cerniu o Wealas = secteur des Bretons.
La Cornouaille armoricaine est antérieure à cela, et issue d'un partage de l'ancienne cité osisme entre secteur gaulois au sud (Cornu-Gallia), et secteur breton au nord (Léon + Trégor + nord Goëlo), les deux secteurs étant délimités par la ligne de crête des Monts d'Arrée et l'embouchure de l'Aulne jusqu'à la source du Gouët, à Kerchouan (= Montis-Jovis).
Là encore, la Chronologie factuelle démonte quasiment tous les mythes historico-légendaires élaborés par les Celtomanes.
On comprend dès lors pourquoi certains n'ont pas envie d'entendre ni de lire ça, et préfèrent se plonger dans les légendes, les fables, les fées, korrigans et lutins.
Pour Le Huerou :
Dans le dictionnaire Ogée/Marteville, à la page 33
Voir le site
Pour Amédée Thierry :
Voir le site
Merci d'étayer les réponses précises, s'il y en a...