Face à la crise profonde que connaît la Bretagne, les élus du groupe Droite & Centre de Bretagne, représentés par Bernadette MALGORN et Gilles DUFEIGNEUX ont participé à la première réunion du « Groupe politique de suivi du Pacte d'avenir pour la Bretagne » du conseil régional.
Si dans un premier temps ce groupe a examiné les propositions faites par le gouvernement, « nous avons tenu à ce qu'il porte les propositions des élus régionaux et ne soit pas seulement un groupe de suivi des propositions gouvernementales », précisent Bernadette MALGORN et Gilles DUFEIGNEUX.
Pour les conseillers régionaux de la Droite et du Centre, « le Pacte d'avenir ne pourra être conclu que dans la clarté et que si un certain nombre de questions soulevées par les acteurs socio-économiques reçoivent des réponses claires. Parmi celles-ci : la suppression de l'écotaxe en Bretagne, la reconduction des restitutions à l'exportation pour la volaille, condition indispensable pour maintenir nos capacités de production et d'abattage, la simplification des normes administratives pour créer et développer les exploitations agricoles. Sur ces points qui relèvent des législations européennes et nationales, nous en appelons aux parlementaires bretons afin qu'ils interviennent dans leurs champs de compétence auprès du gouvernement et des instances européennes pour apporter des réponses positives à ces questions », réclament-ils.
En ce qui concerne le court terme il y a, selon Bernadette MALGORN et Gilles DUFEIGNEUX, deux urgences.
« En premier lieu, la Bretagne doit affirmer son excellence dans la production animale et sa transformation. Il faut des conditions d'organisation de la production qui nous remettent dans la compétition au niveau européen et fixer à l'agriculture bretonne des objectifs de croissance pour les productions animales.
En deuxième lieu, la crise que traverse la Bretagne a remis en évidence l'accroissement dramatique du fossé entre l'ouest et l'est de la région. La seule solution pour résorber ce déséquilibre territorial est la création de nouvelles sections de lignes à grande vitesse pour mettre Brest et Quimper à trois heures de Paris. Par ailleurs, le désenclavement passe également par l'achèvement immédiat de la mise à deux fois deux voies de la RN 164 et par la mise en ½uvre d'un vaste plan logistique incluant un volet de ferroutage »
« Ces deux priorités n'excluent pas des réflexions sur la création à moyen terme de nouvelles filières en Bretagne. Mais on ne reconstruira pas l'économie bretonne en faisant table rase d'une agriculture productive et d'une industrie agroalimentaire performante. L'urgence est de consolider nos bases et de se donner les moyens pour désenclaver la Bretagne. Mais au-delà de nos efforts régionaux, le développement économique dépend aussi de la pression fiscale et des charges qui pèsent trop lourdement sur les entreprises», concluent Bernadette MALGORN et Gilles DUFEIGNEUX.
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