Ces photos ont été prises jeudi 19 juillet à Douarnenez. Tout un monde disparu de chaloupes sardinières, de thoniers et de chalutiers qui revit quelques jours à l'occasion du Temps Fête sur Douarnenez du 19 au 22 juillet. (voir le site) .
La ville s'était construite grâce à la pêche à la sardine au XVIII siècle pour atteindre un pic d'activité et de population en 1910. A la grande époque de la pêche, il y avait 23 conserveries de poisson. Il n'en reste plus qu'une.
Aujourd'hui il n'y a plus que 30 marins pêcheurs inscrits à Douarnenez (chiffre 2010 de la région) pour un total de 7000 sur les 5 départements. En 1950 il y avait encore 500 pêcheurs à Douarnenez qui pouvaient afrêter 150 chaloupes sardinières. Entre Camaret et Le Croizic, il y a eu jusqu'a 4000 chaloupes sardinières. Il y a peut-etre eu jusqu'a 100 000 personnes vivant de la pêche en Bretagne mais le chiffre exacte n'est pas connu.
De cet âge mythique de la pêche à Douarnenez, il ne reste plus que le cimetière des bateaux, un excellent Port-Musée – le plus important musée de bateaux en Bretagne – et quelques spécimens de chaloupes à voile que l'on ressort tous les étés comme pour entretenir un passé en train de devenir une légende dorée. Les penn sardin du penn ar bed ont disparu depuis longtemps mais Douarnenez continue de vibrer aux rythmes des marées et de ce passé légendaire de la pêche immortalisé par tous ces «Capitaines courageux», les «Tempêtes sur Douarnenez» et autres «Pêcheurs d'Islande».
Philippe Argouarch
■Ce n'est pas totalement faux, je suis moi aussi nostalgique, mais les conditions de vie à bord des grands solitaires d'aujourd'hui exigent des hommes ( et des femmes ...) d'exception à la barre !
Et puis, les sponsors permettent au moins de parler d'autres choses que de la bicyclette d'Armstrong ou du recrutement du PSG ... Pas totalement inutile non ?
Sinon, le Guilvinec est encore en bonne partie vivant pour ceux que le noble métier attire , même si ce n'est plus tout à fait le même Pays ;-)