Diwall ! Les pommes de terre OGM sont cancérigènes

Communiqué de presse publié le 5/03/10 12:41 dans Science et Santé par Mona Bras pour Mona Bras
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Après avoir fait fortune dans la vente de cassettes vidéo, BASF se lance dans la patate OGM.... avec la complicité de Barroso, actuel président de la peu démocratique Commission européenne.

L'Union Démocratique Bretonne, opposés aux organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l'alimentation, dénonce la décision de la Commission européenne présidée par Barroso, d'autoriser la culture de pommes de terre OGM alors qu'ont été publiées des preuves scientifiques de leur lien avec le cancer, lien établi à partir de tests sur des rats de laboratoire.

Ces résultats ont été obtenus des tribunaux russes après une bataille juridique de huit ans contre l'industrie biotech et publiés par l'Association « GM Free Cymru » au Pays de Galles.

Cette étude menée par l'Institut de Nutrition de l'Académie russe des Sciences médicales, a été censurée pendant huit ans. Pourquoi ? Elle démontre que des rats nourris aux pommes de terre OGM ont développé des tumeurs et souffert de lésions graves du foie, des reins et du gros intestin.
Les pommes de terre OGM contiennent un gène marqueur de résistance aux antibiotiques. Irina Ermakova, a mené ses propres essais sur des animaux nourris aux OGM, pour analyser les résultats de l'étude qui s'en sont trouvés confirmés.

Elle affirme que les pommes de terre génétiquement modifiées ou pommes de terres OGM, sont les «plus dangereux» de tous les aliments donnés aux animaux pendant l'étude et que «sur la base de ces résultats, elles ne peuvent pas être utilisées pour nourrir les humains».

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a profité du début de son deuxième mandat à Bruxelles pour clore le dossier de la pomme de terre OGM de BASF qui avait empoisonné son premier mandat en suscitant la controverse. Son ancien commissaire à l'Environnement, le Grec Stavros Dimas, aujourd'hui parti, était opposé à un feu vert à la culture.

La patate OGM est renforcée en amylopectine, un composant de l'amidon utilisé par l'industrie pour fabriquer des textiles, du béton et du papier.

Mais il contient aussi un gène marqueur de résistance aux antibiotiques.
La patate OGM serait destinée à l'industrie et à l'alimentation animale. Quels assureurs ou réassureurs garantiront et couvriront les effets et dégâts de cette nouvelle chimère OGM ?

Le ministre italien de l'Agriculture Luca Zaia a critiqué mardi cette décision de Bruxelles et a appelé les autres pays européens à faire «front commun» avec l'Italie contre les OGM :

«Le fait de rompre la prudence d'usage qui était respectée depuis 1998 est un acte qui risque de modifier profondément le secteur primaire européen. Non seulement, nous ne nous reconnaissons pas dans cette décision mais nous tenons à répéter que nous ne permettrons pas que cela remette en question la souveraineté des États membres en la matière», a-t-il ajouté.

Et de conclure : «Nous évaluerons donc la possibilité de promouvoir un front commun de tous les pays qui voudront s'unir à nous pour défendre la santé des citoyens et les agricultures identitaires européennes».

L'UDB demande que la France rejoigne la résistance et le front commun des États européens contre les OGM.

L'UDB propose que la future majorité régionale de gauche, écologiste et régionaliste, déjà engagée dans le réseau mondial des Régions sans OGM, réaffirme son opposition à la culture et à l'usage des OGM dans l'alimentation animale et humaine.

L'UDB demande qu'à l'instar des autres régions d'Europe, la région Bretagne dispose de pouvoirs normatifs qui lui permettent de passer du simple déclaratif au texte législatif afin de pouvoir garantir sécurité alimentaire et santé publique préventive à ses habitants ainsi que l'a fait la Région Wallonie.

L'UDB soucieuse de santé publique et de préservation de la biodiversité naturelle et cultivée, défend le projet de conversion écologique et durable de l'agriculture et de l'alimentation saines, créatrices d'emplois, de richesses, de bien être, de mieux vivre ensemble.

Pour l'Union démocratique bretonne,
La porte-parole Mona Bras


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