Disparition du linguiste breton Pêr Denez

Dépêche publié le 30/07/11 11:56 dans Histoire de Bretagne par Philippe Argouarch pour Philippe Argouarch
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Colliers de l'Hermine remis en 1989 à Nantes : Bernard de Parades Maryvonne Quéméré-Jaouen Per Denez et Louis Lichou.

Per Denez est décédé la nuit du 30 juillet à Romillé. Les obsèques seront célébrées mercredi à Rennes à 14 h en l'église Notre-Dame-en-Saint-Melaine, près du Thabor.

Pierre Denis, dit Pêr Denez, était un linguiste, lexicographe, professeur d'université et écrivain de langue bretonne. Grand défenseur du brezhoneg, il parlait cette langue couramment et a publié de nombreux ouvrages en breton, des essais mais aussi une demi douzaine de romans. Il a aussi publié des méthodes pour apprendre le breton comme Brezhoneg Buan hag aes (1972) , des lexiques et des études sur les parlers locaux (en particulier la région de Douarnenez, l'objet de sa thèse). Ses réflexions sur la langue bretonne sont rassemblées dans le livre Yezh ha bro.

Élevé seul par sa mère, une couturière de profession, dans une ville, Rennes, où le breton n'est pas parlé, il l'apprend par lui-même à partir de l'âge de 13 ans et plus tard, en fréquentant les milieux militants pour la Bretagne pendant ses études universitaires à Rennes sous l'occupation allemande. Pendant cette période il fait la connaissance de Roparz Hemon, le père du renouveau de la langue bretonne, de la structuration de sa grammaire et de son orthographe actuelle.

En 1945, il reprend ses études qu'une grave maladie l'empêchait de poursuivre et prépare une licence d'anglais qui l'amène à passer un an à l'université d'Aberdeen, en Écosse. Il a d'abord enseigné l'anglais à Quimper, mais, selon Bernard Le Nail, en raison de ses engagements bretons, il est ensuite « exilé » à Périgueux.

Finalement il retourne en Bretagne lorsqu'il réussit à être affecté au collège de Douarnenez où il fait la connaissance de sa future épouse qui parle le breton et l'aidera dans ses recherches linguistiques lexicographiques. Il y crée aussi un [[bagad]].

Ayant passé une thèse sur le breton de Douarnenez, il est appelé comme maître de conférence à la Section breton et langues celtiques de l'Université de Rennes 2 Haute Bretagne où il est resté vingt-et-un ans. En 1981, grâce à son action, la licence de breton est créée sur décision du nouveau président de la République, François Mitterrand. Il obtiendra aussi l'installation d'un CAPES de breton (1983).

Pêr Denez a été président de la fédération des associations de langue bretonne, [[Kuzul ar brezhoneg]], président du Conseil Culturel de Bretagne et très présent à l'Institut Culturel de Bretagne, des structures qui ont suivi la visite du président Valéry Giscard d'Estaing lors de sa venue à Ploermel et l'élaboration de la [[Charte culturelle bretonne]]. Il avait d'ailleurs rencontré Giscard accompagné d'Yvonig Gicquel et de Polig Monjarret. C'est eux qui ont obtenu le co-financement des associations culturelles bretonnes par l'État. Son engagement politique pour la cause bretonne a été permanent toute sa vie et, à ce titre, Pêr Denez avait reçu le [[collier de l'Hermine]] en 1988 à Nantes.

Sa brillante carrière universitaire fut assombrie sur la fin par une violente querelle, sur la façon dont le breton doit être orthographié, avec une doctorante dont il avait la charge : Françoise Morvan. Celle-ci rendit public le débat et son point de vue dans un essai dans le genre «règlement de compte» intitulé Le Monde comme si. Ouvrage publié en 2003, dans lequel madame Morvan va rechercher tout ce que certains militants bretons ont pu dire ou écrire de malencontreux pendant la guerre et ceci dans le but de discréditer le mouvement breton contemporain, y compris Per Denez.

Philippe Argouarch


Vos commentaires :
Anne-Edith Poilvet
Vendredi 15 novembre 2024
C'est une grande perte pour la Bretagne et son engagement militant lui avait valu d'être désigné Breton de l'année par armor magazine dès 1981.

T. Gwilhmod
Vendredi 15 novembre 2024
Pêr Denez a fait partie de la triade de la nouvelle génération après guerre qui ont repris l'héritage de Gwalarn-Roparz Hemon et l'unification orthographique et maintenu l'esprit nationalitaire lié à la langue bretonne, avec Ronan Huon, rejoignant Youenn OLIER.
Ce dernier personnage n'a jamais été honoré par les Bretons. C'est bien curieux. Il était catholique et bien plus intransigeant que PD, voilà pourquoi.
mis à part cette précision l'exposé de sa vie est honnête.
Personnellement, je me demande comment il a fait pour :
1. sortir de la «liste rouge» en réussissant à entrer dans l'EN puis à l'université. Quand on connaît un tant soit peu ces institutions on est obligé de penser qu'il a forcément du faire allégeance directement ou indirectement à la FM. Il y a eu forcément des services rendus en contre partie. Lesquels ? A mon avis le remplacement pur et simple du mouvement nationaliste bretonnant par la gauche UDBénne PSF . C'est bien ce qui s'est passé en tout cas.
2. la charte culturelle comme l'ICB sont des corrollaires hypersubventionnés à cette allégeance, c'est évident. Pourquoi personne ne dit le détail de l'accord de Ploermel :
1/3 aux communisants franc macs de Brud Nevez Emgleo Breiz tenants de l'écriture alliance du goupillon finistérien (Flac'hun) et du parti communiste (Le Berre)
1/3 à Skol An Emsav, parce que la seule organisation militante véritable (ce n'était pas encore un simple fond de commerce)
1/3... pour lui, c'est à dire Kuzul Ar Brezhoneg, fondé par des prêtres et catholiques laics favorables à la vision nationalitaire de la langue, sa modernisation notamment par l'écriture unifiée héritage de Gwalarn (Roparz Hemon) mais noyauté peu à peu par lui pour devenir ce que c'est aujourd'hui : un minable fond de commerce hypersubventioné qui a renié Roparz Hemon en 2001 au moment du Geriadur An Here,... ce qui a provoqué le départ de l'association que je préside.

Ce «treuzmarc'had» de trois tiers permettait à Giscard de maintenir la guéguerre entre les trois tenants du mouvement bretonnant de l'époque.

C'était un homme très affable (son accent breton était toutefois souvent épouvantable pour certains) et il savait faire l'unité.

Il aurait dû être notre Saunders Lewis ou notre Gynford Evans : il ne l'a pas été. Il a des excuses mais il ne l'a pas été. Il a été surtout celui qui a réussi à grapiller des miettes pour la langue bretonne en profitant de la montée et ensuite de la victoire de la gauche.
Mais c'était trop tard et il le savait.
T. Gwilhmod
Presidant Emglev An Tiegezhioù assiciation fondatrice de Kuzul ar Brezhoneg, exclue sous la présidence de Pêr Denez.


Yann-Ber TILLENON
Vendredi 15 novembre 2024
Après Youenn Olier, Ronan Huon, la mort de Pêr Denez, c’est la disparition d’une des quatre colonnes principales de l’entrée du « temple de l’Emsav » depuis 1945. Ces gens avaient compris que, sur notre planète, ce sont les états qui, partout, ont le pouvoir de faire l’histoire. Ils savaient que les luttes pour le pouvoir sur terre sont des luttes pour l’état. Mais comment peut-on imaginer un état « brezhon » dont les fonctionnaires de l’éducation nationale, l’armée, les ministres, les députés et autres administrations ne connaîtraient pas le breton, la langue de leur état ?!!!…

Pêr denez avait compris que c’est la langue qui différentie les états entre eux, parce que la langue est l’expression de l’esprit et que l’état doit incarner l’esprit d’un pays, comme la société et le territoire incarne son corps et sa personnalité. L’esprit de l’état est un état d’esprit !... C’est pourquoi on parle d’ « état philosophique » depuis Platon. C’est partout pareil. Pourquoi pas en Bretagne provinciale française pour qu’elle redevienne «Breizh » nationale européenne ? ...

A partir de Pêr Denez, Guy Etienne, Youenn olier, Ronan Huon, on n’a plus fait la confusion dans l’Emsav entre « SOCIÉTÉ, PEUPLE, NATIONALITÉ » et « ÉTAT, GOUVERNEMENT, CITOYENNETÉ ». Les membres d‘une société peuvent parler toutes les langues qu’ils veulent. Pêr Denez savait que cela n’a aucune importance politique, historique.

Pêr denez savait que les membres d’un état doivent parler leur langue d’état. C’est leur état qui fait l’histoire de leur pays, parce que c’est leur état qui dirige ce qui est politique et c’est ce qui est politique qui fait ce qui est historique au présent et au futur. C’est pourquoi Pêr Denez et ses amis se sont acharnés à créer une nouvelle langue d’état qui est celle de l’avenir de « Breizh », comme le français a été celle de l’avenir de « Bretagne ». Voir le site

La Bretagne a un état aujourd’hui. C’est l’État français et sa république décadent. Heureusement, car jusqu’à preuve du contraire, par quoi le remplacerait-elle ? Pour que « Bretagne » redevienne « Breizh », grâce à des hommes comme Pêr denez, elle doit re développer un état bretonnant en marge de l’état français déclinant. Quand cela sera nécessaire, il pourra répondre aux besoins de la société.

J’avais eu récemment Pêr Denez au téléphone. Il avait pensé « réformer » l’État français de l’intérieur en participant de son université. C’est ce qui l’a séparé de ses amis. Chacun a suivi sa route, séparément, ensuite. L’histoire nous dira qui avait raison. Ce qui est sûr, c’est que grâce à ces piliers, la relève est assurée au 21e siècle !

Yann-Bêr TILLENON, Président de KÊRVREIZH.


Yann-Bêr TILLENON
Vendredi 15 novembre 2024

Pêr Denez, comme Guy Etienne, Youenn Olier et quelques autres nous a rappelé qu’ autrefois, après la mort du Duc Alan IV Fergant, à partir de Conan III en 1112, la première chose qu’a faite la France pour que « Breizh » devienne « Bretagne » c’est de franciser progressivement les nobles, responsables de l’État « Breizh ». Ils ont trahi et « Breizh » est devenue « Bretagne » aujourd’hui parce que l’État a été francisé. La société a suivi lentement. Le breton unitaire d’état, de « civilisation », de l’époque a éclaté en une multitude de dialectes de « cultures ».

Aujourd’hui le processus est achevé. « Bretagne » provinciale est l’ «Ouest-France » !.... Pêr Denez et les militants créateurs du troisième Emsav, ont fait en sorte que certains Français de « Bretagne » provinciale peuvent reconstruire l’État « Breizh » national d’Europe du troisième millénaire, comme il y a mille ans. Ils doivent, à cet effet, faire le processus inverse. C’est tout. C’est possible en une génération, comme en Israël, car les moyens de communication sont beaucoup plus rapides et importants aujourd’hui et le besoin se fait de plus en plus ressentir !...

Yann-Bêr Tillenon, Président de Kêrvreizh


JY Le Touze
Vendredi 15 novembre 2024
Absolument regrettable de lire tous ces délires.. aussi stupides que ceux de Françoise Morvan . Per Denez mérite bien mieux que ça.

Gwenael Emelyanoff
Vendredi 15 novembre 2024
Ur c´helenner dispar, ur gwir skrivagner, ur brogarour, setu piv oa Pêr Denez. Hag un den madelezhus. Aet eo da anaon met bev e chom e oberenn. Trugarez dezhañ! Doue d´e bardono!

Sylvie RENARD
Vendredi 15 novembre 2024
Grand professeur, écrivain, linguiste mais aussi un être profondément bon, gentil et attentionné qui m'a beaucoup aidée lorsque je vivais encore à Orléans et que l'apprentissage de la langue bretonne était compliqué. Véfa de Bellaing et Per Denez m'ont fourni des ouvrages épuisés à cette époque, ont corrigé mes devoirs, m'ont conseillé : pour toutes ces choses qui n'ont pas de prix, un seul mot - MERCI - Maintenant, c'est à mon tour de transmettre ces connaissances....

Louis Le Bras
Vendredi 15 novembre 2024
Je trouve regrettable toutes ces gué-guerres (quoique le mot guerre est bien le + juste) entre chapelles que l'on retrouve sur n'importe quel sujet relatif à la Bretagne, que ce soit la culture, la langue, la politique etc
Le débat est sain, mais quand la Bretagne ne devient plus que le terrain de jeu d'égos surdimensionnés et de tiraillements incessants faisant perdre de vue les priorités fondamentales, cela devient nocif et fait un mal fou à la diffusion d'idées et de projets pourtant simples et justes.

Cela en devient navrant, à croire que c'est bien l'élément le plus inintéressant de l'identité bretonne (l'esprit de division, de micro-chapelles et de suicide) qui reste en vie.

La langue bretonne est en voie de disparation, toutes les personnes qui ont contribuées et qui contribuent à sa transmission, à sa promotion, à sa diffusion, à son enrichissement, à sa modernisation ont fait et font un geste inestimable pour la survie de la Bretagne et de sa personnalité culturelle.
C'est d'abord cela qu'il faut retenir dans une période où l'«alerte rouge» pour la survie du brezhoneg est enclenchée.


Christian LERAY
Vendredi 15 novembre 2024
Bien que loin de la Bretagne en cette période de vacances, je tiens à rendre hommage à Per Denez à qui l'on doit notamment le développement du Département de Breton à l'Université qui faisait partie de son combat pour la pérennité de la langue bretonne. Je l'ai côtoyé à la fois en tant que Conseiller pédagogique de langue et culture gallèses à l'EN et étudiant de la langue bretonne celtique au Département où j'ai beaucoup apprécié ses qualités pédagogiques et plus particulièrement son art d'enseigner la grammaire bretonne. Merci pour ton oeuvre Per !
Chris Leray - twitter BrasilBreizh

Yann-Ber TILLENON
Vendredi 15 novembre 2024
Quels que soient les jugements sur Pêr Denez publiés par Guillemot ou par Le Touze, ou la critique de sa participation à l’université française, Pêr Denez ne peut que laisser le souvenir, chez tous ceux qui l’ont connu, d’un vrai fédéraliste. C’est son grand mérite. Je me trouvais avec lui, Roparz Hemon, Alan Heusaff et d’autres personnes très différentes à Blessington en Irlande en 1973. Nous étions à Berlin en 1980 avec Glenmor, Gweltaz Ar Fur et d’autres artistes de tous bords. J’ai toujours vu un vrai philosophe pratique, aimable et accueillant.

Pêr Denez était un idéaliste. Il cherchait à concilier les divergences et à harmoniser les contraires dans la tolérance. C’est ce qui en faisait un de ces fédérateurs des différences politiques ou ethniques dont nous avons tant besoin en Europe. Il avait été en cela dans le droit fil conducteur, dans l’essence même de l’histoire de l’Emsav. Il n’était donc pas du « mouvement breton » et de ses « guéguerres » sectaires entre tous ses singes copieurs de leurs maîtres jacobins français. Il n’était pas dans le plagiat de la pensée unique, de son pouvoir unique gauchiste ou droitiste reproduit fidèlement en français et même parfois en breton.

Pêr Denez n’était pas du socialisme fasciste, du libéralisme, du monarchisme gaulliste, du marxisme-léninisme, de l’anarchisme ou autres « ismes » français. Pêr Denez n’avait pas une pensée importée, parachutée. Il était dans l’unité-totalité de la vérité paradoxale qui est celle de l’Emsav authentique. Il restait donc fidèle à la « coincidentia oppositorum », la « conciliation des opposés » de la tradition celtique.

Ayant renoncé à l'union dans la diversité, le Français, Breton provincial ou pas, ne peut que rester prisonnier de la division manichéenne et de l’uniformité. Il doit toujours choisir entre “ceci OU cela”. En réalité, dans une vision celtique traditionnelle, coexistent et se concilient l’un et le multiple. Les choses sont simultanément“ceci ET cela”. La civilisation française dualiste du “OU” est condamnée et décadente. Aussi, un effort doit-il être fait aujourd'hui pour reconduire l’Emsav véritable à la civilisation du “ET”, unitaire et synchronique, admettant unité et pluralité pour que le Français « Breton » redevienne « Brezhon » bretonnant.

Pêr Denez le tolérant avait compris que cela se fera par la Sagesse du CENTRE. Elle est symbolisée dans toutes les grandes traditions par la voie du cœur. Elle permet d’acquérir un équilibre transcendant vers l’idéal : L’état philosophique « brezhon ». Lui seul permet de transcender les divergences et la paix souhaitée par Louis Le Bras. Il me semble que c'est à la redécouverte de cette sagesse atemporelle que nous a convié Pêr Denez pour bâtir l’État « Breizh » avant de nous quitter.


Lois Kuter
Vendredi 15 novembre 2024
I am saddened by the passing of Per Denez who was a teacher and activist - in the best sense of this word - for the Breton language and for Brittany and all of its diversity. I first met him as part of the first «crash course» at the University of Rennes in 1975 and kept in correspondence with him since. He always had encouraging words to say to me in my quest to learn more about Brittany (and to unsuccessfully learn the Breton language). He kept an optimistic view of the future of Brittany despite the many acts of the French government to stifle the expansion of Breton in the schools, public life, and media of Brittany. Per Denez cared deeply for his country and worked tirelessly for the Breton language and for Brittany. I have been inspired by his passion for his country. He is well deserving of the international awards given in recognition of his understanding and contribution to the fight of minority languages of the world. He was a friend and I am proud to have known him.

fretier françoise
Vendredi 15 novembre 2024
discussion intéressante pour une néophite comme moi qui a été privée de breton dans les années 50... merci pêr denez de favoriser cette expression même aprés votre départ...
une bretonne de charente maritime

JY Le Touze
Vendredi 15 novembre 2024
Mon propos portait sur les inepties de certains commentaires et non sur l'article....

stephens, meic
Vendredi 15 novembre 2024
J'ai lu des choses honteuses au sujet de Per Denez. C'etait un grand patriote, ecrivain excellent, et ami des pays celtes. Chez nous au Pays de Galles, il etait bien connu et bien admire. Je le connais depuis 1959 au moment de mon sejour a Quimper comme assistant de langue anglaise a l'Ecole Normale. Bretons, ne soyez pas comme des enfants! Reunissez-vous comme hommes et femmes ou la Bretagne va mourir!
Meic Stephens (pas le chanteur mais le Prof)

Nicolaz Guyader
Vendredi 15 novembre 2024
Per Denez a été, avec Polig Montjarret, le militant nationaliste le plus brillant et le plus acharné de l'après-guerre. Si l'héritage de Roparz Hemon s'est finalement imposé aujourd'hui, malgré la féroce répression jacobine de 1944, au point qu'une brochette de socialistes comme Le Drian, Herve ou Josselin viennent s'incliner devant un Gwenn-Ha-Du, c'est à lui que nous le devons. Peu importe qu'il ait été de droite ou de gauche (ces mots n'ont pas de sens pour nous) : il a été Breton.

Dan Ar Wern
Vendredi 15 novembre 2024
Un den meur evit Breizh hag he fobl , ur skouer evidomp-ni , Bretoned !
Ra vo savet un eost puilh gant an erv en deus digoret !

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