Ana Sohier, élue municipale à Rennes, y représentait l'UDB en présence de Frédéric Bourcier, secrétaire fédéral PS, Daniel Delaveau, Maire de Rennes, Nicole Kiil-Nielsen, EELV, Wilfried Lunel, PC et Christophe Martins, PRG.
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Chers amis, chers camarades,
Je suis ici ce soir au nom de l'Union démocratique bretonne pour apporter notre soutien sans faille à la candidature de François Hollande dans ce deuxième tour de l'élection présidentielle.
Tous ici avons nos sensibilités, nos différences mais nous partageons, et c'est une force, des valeurs qui nous rassemblent et qui ont aidé nos partis à construire, depuis 1981, une alternative et un espoir en Bretagne, cette Bretagne que l'on disait conservatrice et réactionnaire.
Aujourd'hui, nous pouvons être fiers quand nous regardons la carte des votes. La Bretagne toute entière, à 5 départements, est à gauche. Elle croit à la justice sociale et aux projets collectifs.
Mais, comme vous tous, je suis très inquiète de la percée importante du Front National. C'est manifestement un signe de désespoir chez certains. La crise est là, bien sûr, mais il faut aussi prendre la mesure du sentiment de perte des repères, d'abandon, de fracture, qu'elle soit économique, culturelle, sociale ou territoriale.
Les mauvais remèdes du FN, banalisés par Sarkozy depuis 5 ans, sont des mensonges qu'il faut dénoncer. Une société égoïste, dérégulée, qui casse le vivre ensemble, la solidarité, l'action publique, est en fait la pire des réponses possible aux problèmes des plus fragiles.
Partout dans le monde, historiquement, se sont les politiques de relance, de solidarité, de justice sociale, d'intérêt général, d'investissement public, qui ont permis de surmonter les crises et de créer de la prospérité… prospérité qu'il faut partager.
En Bretagne nous le savons bien. Depuis longtemps, nous avons su créer une intelligence collective pour surmonter les conséquences économiques et sociales de 200 ans de centralisation à outrance. Pour compenser aussi, ou du moins amortir, depuis 10 ans, les dégâts des politiques de la droite.
Il faut continuer dans cette voie. C'est ce que propose François Hollande. Vous me permettrez d'insister sur quatre axes :
- D'abord, le nouvel acte de la décentralisation qui permettra aux régions de prendre toute leur place dans la construction démocratique de notre pays. Il doit ouvrir la voie à un développement équilibré et harmonieux de tous les territoires. Il faudra rompre avec la concentration des richesses et des hommes dans de trop grandes agglomérations, et avec les trop grandes inégalités entre régions. Car il n'y a pas, il n'y aura pas de justice sociale sans justice territoriale.
L'UDB demande l'abrogation de toute la loi Sarkozy dite de réforme des collectivités. Nous voulons une république parlementaire et fédérale, parce que le changement ne se décrète pas d'en haut en étouffant les initiatives locales et citoyennes. Donner aux régions un pouvoir règlementaire est la clé d'une relation de confiance entre l'Etat et ses territoires.
Une république fédérale ne sera pas moins république ! elle sera simplement plus démocratique.
C'est aussi dans le cadre de cette nouvelle décentralisation qu'il faudra mettre en œuvre – rapidement – le processus de réunification de la Bretagne. Les Bretons l'attendent avec force.
Poursuivons ce raisonnement au niveau européen. Pourrons-nous seuls réguler la finance, enrayer les méfaits du libéralisme prédateur... ? Non ! Pour cela, l'Europe est une nécessité, mais pas une simple Europe des Etats dans laquelle les égoïsmes nationaux prennent le dessus sur le besoin de solidarité. La aussi, la construction d'une Europe forte et démocratique, nous amène de façon inéluctable vers un système fédéral.
Ensuite, François Hollande fera modifier la Constitution et ratifier la Charte des langues régionales. Ainsi sautera enfin le verrou qui empêche la langue bretonne, entre autres, d'avoir toute sa place dans l'espace public et de se développer dans l'enseignement. Cela aussi les Bretons l'attendent depuis 20 ans.
Nous ne pouvons ignorer les questions environnementales, l'enjeu de la qualité de l'eau et la nécessaire métamorphose de l'agriculture en Bretagne. Le changement doit permettre la transition vers une économie relocalisée, en particulier de la production énergétique. Nous devons enclencher la sortie du nucléaire, nous mobiliser pour les énergies renouvelables, la sobriété et l'efficacité énergétique. C'est une question de justice, notamment pour les ménages les plus pauvres, mais c'est aussi un formidable gisement d'emplois. Les Bretons sont prêts pour cette transition.
Enfin, la société solidaire à laquelle nous aspirons, oblige une vraie justice sociale et fiscale qui revalorise les bas salaires, les retraites et combat les précarités. Il nous faut inscrire au cœur du projet de gauche, quatre priorités : l'accès à l'éducation, à la santé, au logement, ainsi que le rôle et l'organisation des services publics. Nous approuvons François Hollande quand il se donne comme priorité la jeunesse, car l'emploi est pour cette jeunesse, la première des libertés.
Nous devons donc, tous ensemble, permettre le changement.
Refusons la politique de Sarkozy qui ne consiste qu'à mentir, diviser, attiser la haine et la peur de l'autre.
Unissons-nous sur un projet partagé de démocratisation, de régionalisation, d'équité, de justice sociale et de développement durable.
C'est pourquoi, j'appelle - l'UDB appelle - toutes les Bretonnes et les Bretons, à voter massivement et sans réserve pour François Hollande.
Bretoned, asambles betek an trec'h. Bevet Breizh.
Tous avec François Hollande le 6 mai !
Ana Sohier
Site web de l'UDB : (voir le site)
■La collaboration avec un parti français jacobin a déjà été testé, elle n'a donné strictement aucun résultat!
Comment peux-t'on imaginer qu'un parti jacobin puisse renier ses valeurs propres?!!!
C'est aux bretons de s'allier et de faire action commune, tout comme les écossais, gallois et catallans!
Arrêtons de réinventer l'eau chaude!!!
«Après 10 ans de socialisme en Bretagne (région administrative et Loire-Atlantique), quelles sont les avancées pour la réunification» ?
Si la réunification de la Bretagne relevait des compétences de la Région Bretagne et/ou de celles du Département de Loire Atlantique, cela se saurait... Pourtant des avancées, il y en a eu, aussi minimes et insuffisantes soient-elles (Commission commune, coopération, actions communes CDT-CRT...) en général suite à des initiatives de l'UDB...
La partition de la Bretagne est un sujet sérieux, on est d'accord. C'est bien pour cela que l'UDB se bat, avec d'autres, pour la réunification.
Quel constat peut-on faire ?
Ni l'UMP, ni le PS n'en ont quelque chose à faire. Ce n'est sujet, ni pour Sarkozy, ni pour Hollande. D'un bord comme de l'autre, quelques éléments, sincères ou pas, font mine de s'y intéresser. Mais s'ils considéraient que c'est un sujet «sérieux», ils ne seraient ni à l'UMP, ni au PS. Ils renforceraient les rangs de l'une des formations bretonnes qui se bat réellement pour la réunification.
Ni Sarkozy, ni Hollande ne feront bouger les lignes là dessus. Sarko a pratiqué l'enfumage avec sa loi qui contraint à consulter les habitants des Pays de La Loire pour rétablir les vrais limites de la Bretagne. Hollande a été plus honnête : il ne fera rien pour faire avancer cette cause.
Maintenant, il existe d'autres sujets «sérieux» qui concernent la Bretagne et les Bretons, et qui les intéressent... La décentralisation, le pouvoir réglementaire des régions, la Charte... et aussi, la justice sociale, les services publics, l'école etc
Et là, il n'y a pas photo, le vote Hollande s'impose...
Et pour en revenir à la réunification : on fera avancer les choses quand les Bretons s'intéresseront à la question... Quand nous serons plus de 3000 ou 5000 à manifester dans les rues de Nantes. Et là, c'est à nous, militants bretons, de nous montrer convaincants.
La politique n'est rien d'autre qu'une question de rapport de force... C'est à nous de savoir le créer, et le renforcer en faveur de nos idées. Ou pas.
L'UDB n'a pas (encore) su le faire ? Je suis d'accord. D'autres ont-ils fait mieux ? Je ne crois pas...
Depuis quelques années et davantage encore à l’approche de ces élections, par de nombreux « Bretons » ici sur ABP a été fait le tour de l’Histoire de Bretagne, celle du déclin de son économie.
Constat également fait de la disparition ou de l’évolution désastreuse, de certains pans traditionnels mais toujours nécessaires de cette économie pour notre pays, et l’impossibilité de devenir les promoteurs et bénéficiaires principaux des nouvelles et renouvelables. Il est tellement évident que demander de voter pour l’un des deux personnages restant, est l’aboutissement et la réussite absolue du fait colonial. L’ « éducation » reçue porte ses fruits !
La Bretagne se vide depuis des siècles de son énergie humaine que Paris dévore. Vos enfants fuyant « le pays pauvre et arriéré », sa langue son identité… Ils ont servi dans toutes les boucheries et tranchées françaises, dans toutes les colonies, sont devenus militaires, crs et policiers, facteurs douaniers, petits métallos et ouvriers dans la « ceinture rouge », chez Renault, Citroën ou Peugeot à Paris et ailleurs ! Sans oublier les légions bretonnes d’instits, de profs des écoles ou d’universités qui sévissent encore dans «nos» partis, même lors _surtout_ de leur retraite.
Vos enfants partent toujours! Et comme ceux qui les ont devancés beaucoup penseront avoir réussis, évolués et seront, parfois condescendants ou pire envers ceux qui seront restés au pays !
Tout, d’ailleurs en Bretagne a échappé aux Bretons. Tout vous a échappé, nous a échappé ! Tout a échappé même et surtout la politique qui prétendait et prétend régulièrement tout changer ou inverser le cours du désastre, ces politiciens nous ont trahi, cela ne devrait pas vous échapper ! Ne devrait pas !
Le discours d’Ana Sohier ?… de l’UDB et autres ... Ils n’ont été, ne sont et ne resteront que les mêmes rabâchages prodigués depuis des décennies par tous les partis français et leurs supplétifs régionaux§ Prières et revendications demeurées sans réels effets !
Ceux qui appellent à voter pour l’un ou l’autre des candidats se moquent de nous, ne sont plus pour moi des Bretons, ils ne font que perpétuer l’œuvre destructrice de l’état parisien. Ils y apportent leur énergie et leur force de persuasion ! Il en est toujours ainsi en Bretagne, mais aussi dans toutes les nations (non provinces ou régions) qui ont fait ce pays qui aujourd’hui est comme ce roi qui a perdu ses vêtements, les uns après les autres.
Breizh Impacte a créé un Gwenn ha Du, le choix de Kroazh Du aurait pu être proposé en parallèle, personnellement je l’aurai préféré.
Il serait souhaitable que sur leur site, les Bretons puisse le récupérer et s’en servir. C’est pour moi après cinquante années de développement de conscience bretonne, le seul bulletin qu’un « Breton » puisse aujourd’hui, envisager de laisser glisser dans ces urnes…
En fait c'est un constat d'échec de 30 ou 40 ans de militantisme politique breton.
De deux choses l'une, soit la Bretagne est totalement «normalisée» et le discours autonomiste/nationaliste est en complet décalage avec la population, soit l'offre proposée par l'UDB, le PB et autres n'est pas suffisamment «sexy» pour attirer un % respectable des votes en Bretagne.
Dans les deux cas, il est plus qu'urgent que «nos» politiques tirent un bilan et offrent des perspectives aux 50 à 100 000 personnes qui votent de temps à autre breton, puis plus largement au reste de la population.
C'est ce que j'appelle une «refondation» : la gauche et la droite françaises l'ont bien fait; pourquoi le mouvement politique breton démocratique ne le ferait-il pas ?
La situation actuelle n'est plus tenable et en tant qu'électeur votant UDB depuis des années et PB quand ça seprésente, je serais plus qu'heureux de voir cette refondation prendre forme.
Quant à l'élection présidentielle en cours, permettez-moi de considérer que c'est l'une des pires depuis des années et la plus franchouillarde que j'ai connue. Avec un choix pareil et les priorités qui sont les miennes, je m'en désintéresse totalement. Et quant au vote «utile», on nous a déjà fait le coup à de multiples reprises pour aucun résultat concret, sinon des miettes marginales.
* Georges Cadiou , conseiller municipal UDB de Kemper
«Si la réunification de la Bretagne relevait des compétences de la Région Bretagne et/ou de celles du Département de Loire Atlantique, cela se saurait...»
C'est là, que je ne suis pas d'accord avec vous.
Vous nous vendez le PSF, comme le parti jacobin capable d'humanisme, et face à la réalité vous faites un déni complet!
Que dire face à ça!
Tristesse... Une fois encore!
«Ceux qui appellent à voter pour l’un ou l’autre des candidats se moquent de nous, ne sont plus pour moi des Bretons»... Vous avez raison... Vous devriez également enlever leur droit d'être Breton à tous ceux qui ont voté pour ces deux candidats au 1er tour. Et à tous ceux qui ont voté pour les autres candidats, car ils étaient tous représentants d'un parti «français». Et puis aussi, tant qu'à faire, à tous ceux qui ont voté blanc, nul ou se sont abstenus pour d'autres raisons que les vôtres...
Comme cela vous pourrez rester entre vous, à quelques dizaines, à décider du destin de la Bretagne !
Vous aussi vous voulez lever des frontières entre les Bretons...
@ Hubert Jestin,
«En fait c'est un constat d'échec de 30 ou 40 ans de militantisme politique breton.»
Pourquoi seulement 30 ou 40 ans ? Le premier «mouvement breton» organisé a vu le jour à la fin du XIXème siècle. On peut donc considérer que c'est un constat d'échec de quelques 120 ans !
Alors... rendre l'offre politique bretonne, plus «sexy» ? Il faut sûrement que l'on y réfléchisse, tous. Une «refondation» ? Je ne sais pas ce que c'est. Si c'est pour revenir au MOB... ce sera sans moi et beaucoup d'autres...
@ Iffig Cochevelou,
On est d'accord sur l'objectif, pas sur les moyens d'y parvenir... Que voulez-vous, c'est ainsi, c'est un constat de divergences, de différences. Vous avez le PB pour prouver que vous avez raison. Allez-y, foncez, ne nous décevez pas... Je vous l'ai déjà dit, vous avez encore quelques 95 % des Bretons à convaincre. C'est un vaste champ d'action politique.
Pour aller plus loin, peut-on commencer à établir des listes de candidats pour les élections législatives prochaines pour lesquels les Bretons ne doivent pas voter car ces candidats s'opposent ou ne feront rien par rapport à cette charte? La meilleure façon de commencer est de prendre la liste actuelle des députés existants en partant du principe que la majorité d'entre eux vont se representer et de voir parmi cette liste les députés qui sont déjà hors course
Moi, je veux bien qu'on remonte à Nominoe...mais restons au moins dans les 40 dernières années si on veut être un minimum sérieux.
Pourquoi vous parlez du MOB ? C'est un peu antédiluvien , non ? Mon souci , c'est l'offre politique actuelle qui, malheureusement, n'est pas «sexy» en effet . Si vous trouvez ça normal, c'est plutôt inquiétant et on va rester comme ça pendant les décennies à venir et là on est très mal barré..... Je suis stupéfait de voir le peu de personnes conscientes de l'urgence dans laquelle on est : urgence pour la réunification, urgence pour la langue bretonne, urgence pour la culture bretonne. Et ce n'est pas en s'étripant sur des virgules et des détails que le mouvement politique breton démocratique va répondre à cette urgence . Ce que je dis là n'a rien d'extraordinaire, JM Le Boulanger le répète quasiment dans chacun de ses discours. Il y a urgence parce que le monde change, que la Bretagne change et que nous n'avons entre les mains quasiment aucun instrument pour que la Bretagne puisse exister en tant que telle dans ce grand tourbillon. Quand il y urgence, on prend des mesures d'urgence ; c'est ce que j'attends des responsables politiques bretons mais je crains d'attendre encore longtemps coincés qu'ils sont entre le strapontinisme et le marginalisme.
Bien sûr comme vous avez certainement remarqué et que vous savez lire, j’ai précisé dans mon commentaire : « …pour moi… » ! Ai-je le « droit » d’avoir une opinion, de porté un jugement, d’évaluer des actions de personnes ou de partis ou autres, qui tentent d’agir par leurs convictions, leurs actions, leur propagande et leurs idéologies visibles et invisibles, d’organiser ou de m’imposer des choix pour moi, ma famille et …mon pays ? Dois-je la fermer J.V ?
Lorsqu’une personne _ ou un parti, association, cercle, loge, syndicat_ dessert son pays du fait de ses actions, ses votes, ses prises de position, ses engagements etc… Que ces choix et impulsions ne vont pas dans le sens des intérêts de son pays, et qu'ils démontrent par les faits, dans l’espace et le temps tous les aspects néfastes de leurs choix, au mieux sans aucun effet, il faut y réfléchir et en tirer les conclusions qui s’imposent.
Que ces personne ou groupements persistent et récidivent régulièrement, eh bien « l’observateur impliqué » _comme moi depuis plus de cinquante ans_ ne peut que se poser la question de savoir si ces personnes à l’identité toute voile dehors, sont en phase, sont en accord avec ce qu’implique dans le concret la matérialisation, la réalisation et la continuité historique, économique et culturelle de ce pays qu’ils invoquent souvent et par l’affirmation et le désir de se dire…Breton !
La Bretagne n’étant seule soumise à la dimension et aux aptitudes créatrices de ceux qui s’en réclament, et qui clament une Identité pour laquelle certains font des sacrifices (Il ne s’agit pas de moi), tandis que d’autres s’en servent (Il ne s’agit pas de moi dans ce cas là non plus) ! Ou bien s’y enroulent suivant l’effet de mode !
Je ne suis pas suffisamment stalinien pour que « possédant » le pouvoir je décide un jour du droit ou non des personnes...À plus forte raison s’il s’agit de BRETONS ! Les habitants de Bretagne votent comme ils l’entendent suivant leurs critères, les BRETONS en fonction de l’intérêt supérieur du pays déterminé par les BRETONS, ceux qui se reconnaissent comme tels.
Ayant 70 balais dans quelques mois je considère que les partis, ces systèmes pyramidaux sont d’excellents outils, qui réussissent très bien qui atteignent le « vivarium » qu’est le pyramidon ou sommet de l’édifice !
Ces partis n’apportent plus grand-chose il faut le dire! En le disant je pense être généreux !La dégénérescence du combat électoral, la dimension des deux survivants de ces présidentielles, en montrent toute l'étendue et la profondeur.
Ce ne sont pas par exemple, Le Pensec, Voynet, Mélenchon qui se plaindront des performances de cet ascenceur social… Et tant d’autres qui aspirent à .... À l’UDB l’on ne nage pas dans le même vivier, mais quelques uns doivent améliorer un peu l’ordinaire par rapport au troupier…Tout de même.
En tant que BRETON, mon bulletin ne sera pas pour votre champion…National ! Désolé J.V
Mais non, pourquoi seulement les 40 dernières années ? Juste pour pouvoir mieux cibler l'UDB ?
Le MOB n'est pas «antédiluvien». C'est l'après guerre et les années 60, comme le CELIB, qui sert encore de référence à beaucoup. Et c'est de ce MOB qu'est née l'UDB.
Si vous voulez parler «sérieusement» du mouvement breton et de son histoire, il ne faut pas se limiter aux 40 dernières années.
Si vous voulez parler de «l'offre politique actuelle» c'est autre chose. Vous ne la trouvez pas «sexy» ? C'est votre droit. Qu'est-ce qui, à vos yeux, permet, permettrait, de qualifier une offre politique de «sexy». Avez-vous des exemples à nous proposer ?
A l'UDB, croyez-moi, on «ne reste pas comme ça pendant des décennies». L'UDB a énormément évolué depuis sa création, sur la forme et sur le fond. Elle continue à évoluer, tente de s'adapter, travaille sa communication, sa réflexion, ses moyens d'expression... Avec les moyens financiers somme toute limités que sont en premier lieu les cotisations de ses membres.
Qui s'étripe sur des virgules ?
Jean Michel Le Boulanger tient des discours épatants sur l'identité bretonne. Mais cet ancien UDB est aujourd'hui proche du PS et de Le Drian... C'est son droit. Mais, vous, pourquoi vous en prendre aux «responsables politiques bretons», qui rament pour maintenir une «offre politique bretonne». Vous parlez d'urgence et vous croyez que les «responsables politiques bretons» n'en sont pas conscients. Les esprits supérieurs, c'est bien. Ceux qui mouillent le maillot et mettent les mains dans le cambouis, c'est mieux.
Mais si vous voulez rendre «l'offre politique bretonne» plus «sexy» commencez par arrêter de la dénigrer avec des mots tels que «strapontinisme» ou «marginalisme» qui ne servent à rien d'autre qu'à vous faire plaisir.
Proposez des vraies idées !
«Proposez des vraies idées !»
Moua, j'orè de vraiiiiiiies idééééée à proposé
A commencer par un vrai «laboratoire d'idées». Un THINK TANK BRETON, Sur Internet, Accessible à tous.
ABP n'est pas vraiment structuré pour ça. Chacun y va de son petit commentaire ou de son gros communiqué. Pour se faire plaisir, sans souci de faire progrésser kouakeceçoi. SSa finit par me gaver, d'ailleurs.
A l'heure actuelle, il est impossible de discuter avec les «partis» bretons. J'ai essayé sur des blogs de l'udb, ça n'a rien donné. Les blogs de l'udb, c'est pour les petits communiqués de l'udb, ou pour les petites analyses «maisons» de l'udb, ou de membres de l'udb.
Que l'udb en soit encore au Peuple Breton uniquement sur papier, sans aucun prolongement ou extention sur internet, en dit long sur le côté antediluvien de ce parti. Il serait temps de sortir de la préhistoire, les amis !
Sujets de réflexion :
1 - L'utilisation d'internet en politique : pour l'instant on en est au degré zéro en Bretagne. Obama a construit sa victoire en utilisant internet.
2 - Que faire pour réveiler les «consciences bretonnes» et pour que les Bretons prennent enfin les «partis» bretons au sérieus.
3 - Que faire pour qu'un media comme ABP touche un nombre de plus en plus grand de Bretons, et non pas un cercle de militants restreint.
4 - Quelles initiatives peut prendre le Conseil Régional sans devoir demander la «permissiion» au «messieur» ou à la «dame».
=> D'où vient cette paralysie et cette impossibilité à prendre des décisions décisives parce que le meussieur ou la dame a dit noooooooon !!!!!!!!!!
5 - Quelle initiatives peut prendre le conseil Régional en faveur de la Réunification ? (sans demander la permission au «meussieur» ou à la «daame»).
6 - Quelles initiatives peut prendre le Conseil Régional en faveur de la langue bretonne et du gallo (toujours sans demander la permission au «meussieur» ou à la «daame»)
7 - Comment intéresser les Bretons à la Bretagne et à sa culture, coment faire en sorte que les Bretons prennent conscience que la Bretagne n'est vivante que quand eux-mêmes sont des Bretons conscientisés.
8. .....................etc.
- 40 dernières années ? parce que c'est ce que je connais...
- le MOB ? Je n'étais pas né .....
- ce que je dis , c'est ce que je constate, c'est tout : globalement depuis les années 70, il y a entre 50 000 et 100 00 personnes qui votent «breton» et....ça n'a pas évolué quasiment depuis le milieu des années 70. Y a quand même un problème, non ?
- quant à mettre les mains dans le cambouis, je le fais plus que mon dû et c'est ce qui me donne le droit de dire ce que je pense et de noter que la Bretagne est en voie de devenir la dernière «région à identité forte» à ne pas disposer du minimum vital en termes de droits ce qui peut se révéler mortel à moyen terme. Et je dois dire que JM Le Boulanger est bien le premier politique d'importance que j'entends tenir ce discours de l'urgence.JM Le Boulanger a été à l'UDB , pourquoi n'y est-il pas resté ?
- et une offre politique «sexy», c'est un positionnement et un discours qui rencontrent un public de plus en plus nombreux.
Strapontinisme et marginalisme sont les deux seuls termes que j'ai trouvés pour décrire la situation du mouvement politique breton démocratique actuel, désolé si ça vous déplaît mais il me semble que ça correspond bien à la réalité, en tout cas à mon ressenti.
N'ayant pas d'idées plus géniales que le voisin, je ne fais que suggérer que «nos» responsables politiques bretons se prennent par la main et discutent autour d'une table pour faire un véritable bilan et proposer une perspective quelque peu enthousiasmante pour les quelques milliers de personnes qui n'attendent que ça pour se bouger et entrer (ou revenir ) dans un mouvement politique breton. A tout casser et en étant optimiste, il y a à peine un millier de personnes actuellement membres d'un parti breton, c'est ridicule rapporté aux 4,4 millions d'habitants en Bretagne, et ça empêche toute action réelle. Y a un problème, non ?
Quand y a des problèmes, on cherche des solutions et pour trouver des solutions mieux vaut confronter ses idées avec d'autres que de rester entre soi ....
Mais bon, je pense prêcher dans le désert...