Devra-t-on accepter le déménagement du territoire ? (volet 1)

Communiqué de presse publié le 25/08/10 17:05 dans Politique par Angèle Jacq pour Angèle Jacq

En cette époque d'université d'été et de grande réflexion annuelle pour que survive un peu de démocratie locale au déménagement du territoire par Nicolas Sarkozy, le temps est-il arrivé pour nos politiques d'accorder leurs violons ?

Et enfin de décider d'une attitude ferme dans le débat en cours.

Hors bisbilles de basses-cuisines électorales et chasses gardées, savoir raison retrouver et ne plus soutenir ce qui ne peut plus l'être ; mettre de l'ordre dans le fouillis des niveaux administratifs dispendieux assortis d'une compilation de mandats impossibles à remplir, sans oublier le respect du territoire historique !

C'est pour ces raisons que depuis dix ans révolus, au fil de l'actualité comme un veilleur, Galv Karaez - Collectif Breton, Démocratie, Droit de l'Homme – écrit aux politiques bretons parce qu'ils sont détenteurs de pouvoirs à la Région Bretagne administrative et en Loire-Atlantique.

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Car, qui ne dit rien, consent.

Toujours en référence avec les cinq points qui sont notre raison d'être afin d'aboutir à une meilleure démocratie en Bretagne, nous rappelons la nécessité de réformes :

- la réunification administrative de la Bretagne historique ;

- avec un vrai pouvoir régional aux compétences et moyens financiers à l'égal des autres régions européennes ;

- le sauvetage de nos langues et cultures bretonnes, menacées de disparition, au constat de l'Unesco, et donc leur gestion par la région ;

- la mise en conformité de la Constitution française avec les normes européennes et internationales, et faire que ce droit soit appliqué par l'État français ;

- des mesures économiques respectueuses de l'humain et de l'environnement.

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Nos élus peuvent et doivent faire évoluer les frontières que l'État central nous impose depuis Vichy : car comment peut-on prétendre être en démocratie – que l'on soit de droite ou de gauche – et continuer à avaliser une décision fasciste ? Certes, à l'unanimité nos élus ont voté bien des motions dans le bon sens, et c'est heureux : combien en compte-t-on ? Un nombre suffisant pour servir de leviers afin d'actionner le droit constitutionnel existant en la matière. Alors pourquoi ces atermoiements ? Passons à l'application avec exigence.

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Certes, nous avons régulièrement leurs réponses, individuelles ou collectives, rappelant leurs démarches et leurs positions. Ceci étant, rien ne bouge ! Le poids des Jacobins – de droite et de gauche – est-il toujours plus lourd que celui des réformateurs ? Au gré des derniers courriers que nous leur avons expédié sur un an, voici quelques réponses. À votre appréciation en un moment charnière d'un bouleversement inique et inacceptable, s'il venait à être avalisé.

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Nous allons publier quelques réponses d'un jour sur l'autre dans cet ordre : celles de Marylise Lebranchu et Jean-Jacques Urvoas ci-dessous, puis Bernadette Malgorn et Jean-Marc Ayrault et enfin Jean-Yves Le Drian.

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