Deux fest-noz solidaires ce week-end : l'intégration par la fête

Chronique publié le 12/02/17 19:26 dans Justice et injustices par Fanny Chauffin pour Fanny Chauffin

Enfants, ados, parents et grands parents, danseurs chevronnés et premiers pas sur la piste. Sur le parquet ils se lancent, se donnent la main, esquissent une société sans frontières.

Sur un grand panneau à l'entrée, chacun écrit dans sa langue le mot solidarité : en français, breton, berbère, russe, kossovar, arménien, arabe, anglais, espagnol...

La solidarité n'a pas de frontières, et la démonstration en était faite, une fois de plus, à Arzano grâce à la famille Dauphin et à ses amis, grâce aux bénévoles d'Emmaüs et de Cent pour un toit.

Au nord du département, ce sont «les gens heureux» qui ont aussi organisé un fest-noz. Les idées germent : et si l'on apprenait des airs kossovars pour pouvoir danser une autre danse que bretonne au coeur du fest-noz, et si on dansait une danse arménienne ? Et puis, les petits font leurs premiers pas au milieu des grands, un enfant yézide joue avec une petite fille malgache et un petit Arzanois, formant dans la ronde une société accueillante aux antipodes de celle qu'on veut nous montrer dans les média européens.

La musique et la danse contre la violence et la censure, belle démonstration qu'il faudra reproduire, recréer, défendre contre tous les oiseaux de mauvais augure qui voudraient y voir un danger, une menace... Le danger, c'est le repli sur soi et la peur de l'autre, non ?


Vos commentaires :
Mickaël Cohuet
Vendredi 15 novembre 2024
Ce communiqué me fait hésiter entre deux types de commentaires.

Comme je peine à choisir, je propose les deux :

Le premier : « Moi aussi j’adore les télétubbies ! »

Le second : « Ce type de communiqué témoigne de l’ampleur du traumatisme des Bretons. »

Au choix, selon votre humeur…


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