Le PS en Bretagne c'est fini, terminé. 36 années de trop. Le PS et sa force d'appoint bretonne particulièrement servile, cette union de la gauche qui a ruiné bien des chances de développement économique breton, qui a cassé toute ambition d'une Bretagne prospère, libérale, riche et responsable c'est du passé. L'avenir sera-t-il mieux avec en Marche ? En tout cas les deux vieux blocs sont cassés. A gauche et à droite, ils doivent accepter de faire scissions. A condition que les démocrates intègrent le fédéralisme. Les républicains, eux, continueront dans l'étatisme, le dirigisme, le centralisme, bref la réaction.
En Marche saura ou pas aller dans le sens de l'histoire européenne de la démocratie parlementaire, des parlements régionaux et des autonomies des peuples minoritaires ? Si c'est une république en marche statique (sic) ce sera le dernier quinquennat de cette cinquième république liberticide, étatiste, autoritaire et finalement décadente. Mais ce sera une fin dangereuse, ouverte à tous les vents nauséabonds du populisme et des extrémismes.
Si c'est une marche réformiste, le président Macron peut créer une sixième république moderne, libérale et fédérale, seule et dernière chance d'éviter l'implosion.
■En fait de Socialisme, peux-être devrait-on dire le choix du« main stream» (de la pensée unique ou de l'absence de pensée propre)"... plus sûr moyen de ne pas être critiqué pour ses idées...
En fait, il n'est pas besoin d'être politologue émérite pour noter que les Bretons fuient tout ce qui pourrait représenter une initiative démocratique provenant d'eux-même.
Les partis politiques sont totalement timorés et pratique eux-même l'autocensure... jamais un article sur les migrations et l'utilisation abusive du terme réfugiés... comme si la Bretagne ne vivait pas en Europe avec la préoccupation des Européens.
Comment prétendre à une gestion démocratique quand il existe des sujets sociaux et économiques qui seraient par nature prohibés jusqu'au déni...
On notera que le déni de cette question tout son évocation obsessionnelle peut apparaître à juste titre comme une pathologie anti-démocratique.
Aucun célébrité ou élite économique s'impliquant politiquement en Bretagne.
Aujourd'hui, il est devenu impossible d'évoquer la culture ou l'identité bretonne sans l'utilisation systémique des mots internationnals, ouvert sur le monde, solidaire, comme autant d'excuses pour oser s'exprimer sur nous-même...
Un exemple démonstratif concerne l'unique succès du mouvement breton au cours de ces dernières 40 années : Diwan.
Jamais un article sur le financement de Diwan à seulement 50% par l'état alors que les textes sur les droits de l'enfant impose aux états un financement intégral;
Jamais un article sur une croissance des enfants scolarisés de seulement 3 à 4 % pour une école dont les résultats scolaires sont excellents et dont la démarche respectueuse du développement de l'enfant est particulièrement favorable. Et cela dans un contexte ou les écoles alternatives à l'école centralisé de l'état (Éducation Nationale) se développent fortement.
Jamais un article sur nos élus de proximités qui refusent le payement du forfait municipal, discriminant leurs propres enfants au nom de principes douteux, ce qui induit des difficultés de financement des établissements et de recrutement des personnes non enseignantes.
Jamais un article pour évoquer que Diwan ne représente que 1% des enfants de Bretagne et que seuls 3% reçoivent un enseignement en breton allant de la simple initiation à la maîtrise de la langue.
Jamais un article pour évoquer l'absence d'enseignement de l'histoire de Bretagne (qui n'est pas interdite mais seulement absente des programmes) comme si la langue était un tout culturel et que connaître l'histoire de ses ancêtres était un superflu voir une déviance.
En conclusion :
Il est possible de dire qu'aujourd'hui le frein à la démocratie pour les Bretons provient plus des Bretons eux-mêmes (de leur autocensure démocratique) que de l'état jacobin. En effet et à la différence de la Corse, aucune avancée n'est perceptible en Bretagne alors que l'état jacobin n'a jamais été aussi affaibli...
Aujourd'hui, tout fonctionne en Bretagne comme si la faiblesse de l'état jacobin induisait une faiblesse du mouvement breton.
Ou l'Europe se ressaisit et elle peut éviter bien des malheurs. Ou alors nous n'en sommes encore qu'au hors-d'oeuvre (en matière d'attentats et de noyautage du système, par exemple) et dans ce cas attention au plat de résistance, qui s'annonce... Dans tout çà, les socialistes ont évidemment une responsabilité écrasante. Ils ne sont pas le seuls. Quant aux extrêmes actuels nouvellement intronisés (groupe mélenchoniste ou amas lepeniste), dont les têtes d'affiche ne ne sont rien d'autres que hâbleurs et tribuns sans âge, en tout cas dangereux et incompétents, et jacobins de haut vol, ils ne feront que bloquer, aviver les tensions, jeter de l'huile sur le feu... des mots et des réalités sociétales. Bref, il ne faut pas compter sur eux pour éteindre l'incendie, mais ils seront là pour l'allumer ou le propager...
Bien sûr, sur le plan économique, je suis plus confiant. Pour ceux qui voyagent dans le train de l'innovation technique et des nouveaux savoirs-faire.
En résumé: élan économique, imprévisible dans ses effets, et déferlement culturel, porteur d'une anthropologie d'un autre âge. Voilà les deux fondamentaux de l'époque. Quel politicien prend en compte ces deux enjeux? Aucun à mon sens.
Je voudrais me tromper, mais ce que je dis est sans doute influencé par ce que je ressens en regardant la ville
Ha bremañ, petra d'ober? Que faire? Marteze ne chomo nemet da bediñ evel ma lâre din ur mezeg...daou pe dri vloaz zo...
« Etre contre tout est une posture » militante bretonne«:'»
« Contre les mines, contre l'aéroport, contre les routes, contre les éoliennes, contre les usines, contre l'élevage intensif, contre les accords commerciaux internationaux... bref contre une Bretagne prospère, riche et besogneuse. »
L’on peut penser qu’un certain nombre de Bretons ressent dans son inconscient et refuse toute exploitation des richesses locales, qui ne serait pas décidée et régulée par des instances radicalement bretonnes au service de la Bretagne et des Bretons.
Une autre partie des Bretons, alors eux bien conscients des pillages anciens, des dangers et séquelles, les refusent aujourd’hui et veulent si elles deviennent nécessaires et décidées après études par les BRETONS, que cela se fasse sous certaines conditions de retombées financières et de précautions écologique ! Et au terme des exploitations et bouleversements environnementaux, que la réhabilitation des sites soit prévue et réalisée dans des conditions préalablement prévues ! Et toujours pour et par la collectivité bretonne en phase de re-développement urgent et vital !
L’on pourrait aussi penser et dire qu’une attitude anti-tout d’une partie des «Bretons», voudrait dire que ceux-ci en ont plus qu’assez qu’en Bretagne toutes les décisions sur l’exploitation des ressources, les prospections, les projets et les politiques industrielles et les pseudo développements dérisoires, etc…soient déterminés, imposés, réglés de et à Paris sans que la populations ne participe, n’ait un avis quelconque à émettre et que les bénéfices, profits aillent à d’autres et/ou ne soient qu’une pauvre et illusoire promesse de quelques emplois qui encore ne profiteraient même pas aux Bretons, ni à leurs enfants.
Enfin une autre part de retraités, ou pas encore, d’origine bretonne, ou pas le plus souvent, après avoir par le fruit de leur travail enrichi d’autres lieux, surtout l’Île de France, veulent retrouver un coin de Bretagne paisible , préservé, naturel pour y passer une retraite à leur goût et sans être dérangés ! Avec des Bretons dé-gizés leur assurant des Fêtes de Cornouailles, des Filets Bleus, des Genêts et des Bruyères, et des FIL d’an Oriant , et des Chants de marins, et des rassemblements de vieux gréements arrangés pour leurs bons plaisirs, etc… Ceux-là, parfois un pied dans la tombe, veulent effectivement que rien ne bouge en Bretagne.
Paradoxalement, ce sont eux, qui sont les plus présents contre le «dépeçage» organisé de la Bretagne pour laquelle ils n’ont, pour un certain nombre, d’autres projections que celles citées plus haut…Ils protègent donc ce qu’ils considèrent comme étant leur « art de vivre»…(^0^)
Monsieur Coraud, si sous vos pieds (de vigne), se trouvaient des « terres rares » et que Variscan (ou Vinci) s’arrange, à Paris pour vous déposséder et tirer profit de « votre » sous sol… ? Non seulement le vôtre mais de tout le vignoble breton …de Nantes ?
Constituer un groupe de liaison et d'actions..Est ce envisageable ?
Il faut dépasser les clivages et les clichés faciles.
En Bretagne,comme ailleurs.
En Bretagne, à la Saint-Macron tout le monde prend le train En Marche, de la nouvelle religion.
N'oublions pas la Saint-Mélenchon car «La République c'est notre religion» = Mélenchon pour la présentation de ces députés à la TV mardi 20 juin 2017.
Pays de Bretagne, terre sainte si l'en est,
n'a plus d'Histoire pour ses enfants,
à l'écoute d'un Le Drian ou d'un Hamon,
et autres bonimenteurs,
d'un roman national sans histoire.
Tous ont lâché le Fillon bonimenteur,
et autres Parlementeurs,
A la recherche d'un Saint sauveur,
les bretons suivent le nouveau berger
l'élu des mèdias, à la St Macron,
pour réunir les 2 régions,
à défaut d'une nation,
les bretons se contentent d'une colonie,
Bretagne toujours terre de religions !