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Une table ronde a été organisée mardi 4 décembre par l’association Òmnium autour de la démocratie en Espagne suite à l’emprisonnement d’élus et de non-élus catalans tel que Jordi Cuixart, président d’Òmnium.
Accueillis au siège de la Ligue des droits de l’Homme, Txell Bonet, compagne de Jordi Cuixart, Benoît Hamon, fondateur de Génération.s, Edwy Plenel, co-fondateur de Mediapart, Michel Tubiana, président d’honneur de la LDH et Paul Molac ont pu discuté de la situation des prisonniers catalans et des craintes qui portent sur le caractère politique de leur procès prévu en février.
Il convient d’alerter le Gouvernement et l’Union européenne sur la situation de la Catalogne, alors que l’Union ne semble pas prête à prendre des mesures envers l’Espagne. Pourtant, les militants catalans emprisonnés sont des prisonniers politiques, qu’on souhaite faire taire pour leur opinion et on ne peut que s’inquiéter de l’instrumentalisation de leur procès.
Ce communiqué est paru sur Le blog de paul Molac
■la LDH/Médiapart et vous ..pourriez vous organiser une réunion sur les droits bafoués en Loire Atlantique en Bretagne,...etc
sur St Nazer et autre villes bretonnes.
C'est le moment.
Les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique de partisans de l’indépendance de la Catalogne ont fait l’objet de restrictions disproportionnées. Des dizaines de personnes ont été poursuivies en justice pour « apologie du terrorisme » et « humiliation des victimes » sur les réseaux sociaux. Des responsables de l’application des lois ont eu recours à une force excessive contre des manifestants qui protestaient pacifiquement contre une décision de la Haute Cour de justice de Catalogne empêchant la tenue du référendum sur l’indépendance de la région. L’Espagne n’a pas accueilli autant de demandeurs d’asile qu’elle s’était engagée à le faire au titre du programme de relocalisation de l’UE. Elle n’a pas non plus tenu ses engagements en termes de réfugiés réinstallés. Cette année encore, des milliers de personnes ont été expulsées de chez elles. Les autorités ont continué de clore des enquêtes sur des crimes de droit international commis pendant la guerre d’Espagne et sous le régime de Franco.
En savoir plus : L'Espagne dans le rapport annuel d'Amnesty International 2017-2018