Samedi matin Bretagne Réunie donnait rendez-vous aux élus bretons… pour la plupart d'entre eux, ce fut la réponse méprisante de la porte close ou de la réponse sibylline :
“Avis déjà donné… position déjà connue… le président régional Massiot a pris position… Dans le meilleur des cas l'attaché parlementaire a fait office de tampon !
Ou au mieux, ce fut l'avis donné la veille sur la proposition qui serait faite durant le débat !
Mais de présence peu !
Ce qui a signifié pour ceux qui étaient là pacifiquement pour un énième rappel de cette longue marche afin de réunir – enfin - la Bretagne historique :
Circulez ! Il n'y a rien à voir !
Les élus ont-ils d'autres priorités absolues que d'écouter les doléances des citoyens ? Ou alors, préserver leur carrière, car ils sont parfois en porte-à-faux avec la majorité de leur électorat sur ce sujet. Eh oui ! Et dans cette optique, il est vital pour eux d'adopter le mot d'ordre du parti !
Mais ce n'est pas cela la démocratie ni le travail démocratique d'élus.
Seraient-ils élus par les citoyens pour servir D'ABORD l'ÉTAT ou les intérêts de leurs partis politiques en majorité jacobins et centralisateurs ? Dans ce cas, trop souvent avéré, ils peuvent déjà chercher du travail – à condition d'en trouver - car les prochaines élections leurs seront fatales.
■Ou bien considérant que le projet passera quoi qu'ils disent, ou quoi qu'ils fassent, ils estimeraient qu'ils puissent avoir un discours à l'Assemblée Nationale, qui préserverait leur « électorabilité » ???
Hier, il était 20 heures, levée de séance. La première partie de la deuxième lecture du projet de loi sur la décentralisation et la délimitation des régions venait de s'achever. Et la deuxième partie reprenait à 21 heures 30.
Pour nos députés le moment de se restaurer, de reprendre quelques forces était le bienvenu… Un moment de douceur dans un monde de brutes, on peut le comprendre.
Le président de la commission des lois, dans sa présentation, a donné « son opinion » sur les critères concernant l'option pour un département qui voudrait changer de région, puissent évoluer vers seulement un avis de départ émis par la région de départ. Donc qui ne puisse être un droit de « veto ».
Dans cette séquence dédiée à la Discussion Générale, j'ai constaté la différence du nombre d'intervenants inscrits (6 à 8 à peu près) entre les Alsaciens toujours aussi, très pugnaces, et nos représentants 2 bretons solitaires très bons par ailleurs, Paul MOLLAC et Isabelle Le CALLENNEC (I am a poor lonesome cowboy ! Pfutt, Pfutt…).
Je me suis fait un « sandwich » en attendant la deuxième partie…
Celle-ci a donc repris à 21h 30 pétantes, et duré jusqu'à une heure du matin.
Des députés Alsaciens toujours aussi nombreux. je pense que les quinze députés d'Alsace étaient présent, dont treize toujours aussi motivés et déterminés à ne pas laisser diluer leur région dans le projet par l'état qu'il soit de gauche ou de droite …Je pense qu'ils sont à peu près tous intervenus.
Deux députés sur quinze sont je crois « pro grande région Est ». L'un de ces deux députés, Philippe Bies (PS) est intervenu après minuit en provoquant, en agressant ces « collègues ». Moment intéressant à entendre et à visionner et que l'on peut retrouver ce matin. (Voir sur le site de l'AN. Vidéos.assemblée nationale). Je me demande d'ailleurs s'il n'était pas en service commandé. En tout cas cela a eu le don de plaquer un sourire amusé sur les lèvres du ministre de l'intérieur … MOLAC et De RUGY ont été très attentif et intéressé par cette altercation.
Dans cette deuxième partie sont intervenus Thierry BENOIT, Marc Le FUR et Jean Pierre Le ROCH, tous trois. Nos cinq députés bretons ont fait le »job »…
Suite de cette deuxième lecture vers 16h15, après les « questions au gouvernement »…