Delphi histoire d'une faillite à la française

Agenda publié le 29/11/16 14:56 dans Politique par yann réminiac pour yann réminiac

Rennes, le 28 novembre 2016

L’usine bretonne de Delphi : l’histoire d’une faillite industrielle à la française !

2018, année noire pour les territoires au nord de Rennes. Après l’annonce en septembre de la fermeture du site de la SVA Jean Rozé de Liffré vers Vitré, l’équipementier automobile nord-américain ferme son site de Saint-Aubin du Cormier (Ille-et-Vilaine), d’ici à juin 2018. En dépit de la restructuration efficace et rentable du site, 165 emplois sont concernés ! En contrepartie, la direction a fait appel à un cabinet spécialisé en accompagnement d’aide au retour à l’emploi et aussi un autre cabinet chargé de la réindustrialisation du site dont le matériel électronique de pointe, les compétences et le savoir-faire du personnel sont un atout à conserver pour le pays de Saint-Aubin du Cormier et son dynamisme économique local.

Dans une analyse différentialiste pertinente, le Parti Breton encourage vivement une relocalisation durable et équitable. Mentionnons deux sociétés redonnaises innovantes, HTTP et Socorel : leur directeur, Vincent Hemery y prône une approche locale pour l’électronique. En effet, la culture de fortes compétences locales couplée au faible coût structurel de start-up bretonnes, à taille humaine, permettraient une solidarité et une compétitivité accrues des entreprises bretonnes et un retour au plein-emploi en Bretagne !

En définitive, le Parti Breton est convaincu qu’en utilisant nous-mêmes nos impôts, on pourrait nettement mieux gérer toutes ces questions d’ordre économique. Pour ce faire, un véritable besoin de structures politiques autonomes en Bretagne est indispensable pour créer un nouveau modèle social. Face à l’assujettissement à une industrie française moribonde, devenons des responsables majeurs en optant pour la modularité industrielle florissante, à la mode bretonne !

Le Parti Breton apporte son soutien indéfectible aux salariés de l’usine saint-aubinaise, sacrifiés par la politique de désengagement économique en France, dans un marché mondial ultra-concurrentiel et dérégulé, dont l’État français, à force d’aider à la création de sociétés de services ou d’emplois aidés pour les jeunes dans des administrations ou associations, en sacrifiant d’autres activités économiques essentielles à la viabilité des territoires.

Nos emplois et notre avenir méritent mieux que des politiciens français qui vivent dans un autre monde. Leurs irresponsabilités politiques inscrites dans nos territoires sont impuissantes à défendre les intérêts des Bretons. Soyez assurés que nous suivrons avec attention l’évolution du dossier Delphi à Saint-Aubin du Cormier !

Yann Réminiac

Jean Marc Le Bihan


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