Nous apprenons le décès d'un des fondateurs du parti politique Union Démocratique bretonne (UDB): Jean-Yves Veillard .
Historien et chercheur, passionné de Bretagne, c'était un écrivain et l’auteur de nombreux ouvrages. Il est l'auteur d'une thèse sur Rennes au XIXe siècle mettant en relief le milieu des architectes et de l'urbanisme et il est le co-auteur du Dictionnaire du patrimoine breton.
Il a été conservateur du musée de Bretagne de Rennes de 1967 à 2000, auquel on doit l'exposition sur les Seiz Breur. Il est par ailleurs co-auteur d'un livre sur ce mouvement artistique créé par un groupe d'artistes bretons entre les deux guerres mondiales. Il a été associé à la vie des trois musées rennais : le musée de Bretagne, le musée de la Bintinais et les Champs libres.
Dans sa jeunesse il a fait partie des scouts Bleimor comme Alan Stivell et Donatien Laurent disparu hier. C'était un grand défenseur de la langue bretonne.
Malade depuis une dizaine d'années et âgé de 81 ans, il est décédé hier mercredi.
■Alain, tu tu ne vois pas que l'évocation du traitement de «la crise gauchiste de l'UDB» n'implique pas forcément un sentiment personnel. C'est un fait d'histoire qui date de 50 ans et n'implique qu'une poignée de personnes vivantes avec lesquelles j'ai pu avoir des relations très courtoises par la suite.
Oui, les fondateurs de l'UDB ont, malgré tout, joué un rôle important sur la scène politique, ne serait-ce que parce qu'il y a un ersatz de théâtre politique breton, grâce à eux.
Doit-on, pour autant, balayer la poussière sous le tapis ?
Comme exemple simple, le retard de l'UDB à soutenir officiellement Diwan (certains UDBistes ont été membres fondateurs) vient, très probablement de l'épisode anti-gauchiste, dans la mesure où l'UDB était, à son corps défendant, prisonnière des ses alliances locales;
Se rappeler qu'un pratiquant émérite du breton comme Hélias était peu enthousiasmé, au début, par l'enseignement en breton. La fréquentation quotidienne d'un milieu enseignant de gauche en était la raison.
Alain, tu tu ne vois pas que l'évocation du traitement de «la crise gauchiste de l'UDB» n'implique pas forcément un sentiment personnel. C'est un fait d'histoire qui date de 50 ans et n'implique qu'une poignée de personnes vivantes avec lesquelles j'ai pu avoir des relations très courtoises par la suite.
Oui, les fondateurs de l'UDB ont, malgré tout, joué un rôle important sur la scène politique, ne serait-ce que parce qu'il y a un ersatz de théâtre politique breton, grâce à eux.
Doit-on, pour autant, balayer la poussière sous le tapis ?
Comme exemple simple, le retard de l'UDB à soutenir officiellement Diwan (certains UDBistes ont été membres fondateurs) vient, très probablement de l'épisode anti-gauchiste, dans la mesure où l'UDB était, à son corps défendant, prisonnière des ses alliances locales;
Se rappeler qu'un pratiquant émérite du breton comme Hélias était peu enthousiasmé, au début, par l'enseignement en breton. La fréquentation quotidienne d'un milieu enseignant de gauche en était la raison.
Alain, tu tu ne vois pas que l'évocation du traitement de «la crise gauchiste de l'UDB» n'implique pas forcément un sentiment personnel. C'est un fait d'histoire qui date de 50 ans et n'implique qu'une poignée de personnes vivantes avec lesquelles j'ai pu avoir des relations très courtoises par la suite.
Oui, les fondateurs de l'UDB ont, malgré tout, joué un rôle important sur la scène politique, ne serait-ce que parce qu'il y a un ersatz de théâtre politique breton, grâce à eux.
Doit-on, pour autant, balayer la poussière sous le tapis ?
Comme exemple simple, le retard de l'UDB à soutenir officiellement Diwan (certains UDBistes ont été membres fondateurs) vient, très probablement de l'épisode anti-gauchiste, dans la mesure où l'UDB était, à son corps défendant, prisonnière des ses alliances locales;
Se rappeler qu'un pratiquant émérite du breton comme Hélias était peu enthousiasmé, au début, par l'enseignement en breton. La fréquentation quotidienne d'un milieu enseignant de gauche en était la raison.