Le débat promet d'être animé à Science-Po Rennes ce jeudi soir à 18 heures, Françoise Morvan, spécialiste du monde elfique et auteure du fameux “Le Monde comme si” où le mouvement breton est copieusement étrillé, est invitée à causer culture bretonne. Le thème du débat « Y a-t-il deux cultures bretonnes ? » est lié à la sortie du supplément du mensuel Les Inrockuptibles consacré à Rennes.
Or, le choix des invités à la tribune fait débat :
– Jean Marc Huitorel , commissaire d'exposition, critique d'art à la revue Art Press et membre du comité de suivi de La Criée, centre d'art contemporain à Rennes.
– Françoise Morvan et André Markowicz donc, écrivains et traducteurs. Françoise Morvan a dénoncé le nationalisme breton et ses dérives identitaires dans son ouvrage [[Le Monde comme si]]. Nationalisme et dérive identitaire en Bretagne. (Actes Sud, 2002).
– Alain Dreyfus, journaliste aux Inrockuptibles, rédacteur en chef du supplément Rennes.
Effectivement peu de traces de contradicteurs dans ce groupe.
Selon le site Breizhistance.tv (voir le site) « Alain Dreyfus des “Inrockuptibles” a contacté Gael Roblin, rennais, militant de la gauche indépendantiste et ex-élu au Conseil d'administration de Rennes 2 et membre de la troisième chambre du Conseil régional de Bretagne (le nouveau Conseil culturel…) ».
Or, toujours selon le même site : « Patrick Le Floc'h, le directeur de l'IEP, s'est formellement opposé à la présence de Gael Roblin à la tribune de ce “débat”, arguant du fait que pour des raisons de sécurité cela n'était pas possible, “qu'il avait trop de problèmes avec l'extrême-gauche à Rennes” ». Contactée par nos soins, la chargée de communication à Science Po Rennes, déclare quant à elle, que « Gael Roblin a effectivement fait partie des noms qui ont circulé mais nous ne l'avons pas retenu. Une autre personne à laquelle nous pensions ne pouvait pas venir ce soir non plus, donc... il n'y aura pas de contradicteurs. Peut-être y en aura-t-il dans la salle par contre ».
La réponse peut paraître étrange tant les personnes capables d'apporter un éclairage autre que celui de madame Morvan sur la question sont nombreuses dans Rennes et alentours.
Gageons que les contradicteurs seront effectivement nombreux dans la salle.
■Bertrand Deléon
Trop de haines chez des êtres si éphémères