Dans les coulisses du Trophée Jules Verne. Après l'alimentation, des nouveaux points importants

Communiqué de presse publié le 13/11/10 2:12 dans Sport par Virginie Bouchet pour Virginie Bouchet
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Les hommes du Maxi Banque Populaire V à terre.
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B comme bouchons d'oreille.
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C comme communication.
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M comme médecin.
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O comme oreiller.
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Un petit creux entre les repas ?

Après le A de alimentation (voir notre article) découvrez de nouveaux points sur les coulisses du Trophée Jules Verne. (voir le site)


B comme bouchons d'oreilles

À bord, les hommes du Maxi Banque Populaire V (voir le site) sont soumis au stress du bruit mais des boules classiques ne sont pas satisfaisantes. De plus, tous les navigants doivent  rester toujours en alerte et pouvoir entendre. Le problème a été résolu : chaque membre d’équipage disposera de bouchons d’oreilles qui filtrent les fréquences et les résonances mais qui laissent passer le son de la voix. Pour que la communication soit parfaite, chacun aura également son  oreillette personnelle, parfaitement adaptée au conduit auditif puisque moulée en cire composite par un prothésiste.


C comme communication

Même si les hommes du Maxi Banque Populaire V auront l’impression d’être seuls au monde pendant près de 50 jours, ils seront reliés à la terre ! À la pointe de la technologie, le multicoque géant est en effet équipé de systèmes permettant à l’équipage de communiquer par téléphone et visioconférence avec leur équipe à terre et surtout de partager avec le public l’aventure qu’ils sont entrain de vivre autour du Monde.




H comme hygiène

Pendant la course, la toilette est réduite à sa plus simple expression : une brosse à dent, des lingettes et des sous-vêtement de rechange !


M comme médecin

Dans le rôle des médecins de bord : Manu Le Borgne (voir le site) et Florent Chastel (voir le site) .

Les deux équipiers ont suivi plusieurs stages aux urgences de Quimperlé leur permettant de prodiguer les premiers soins (suture, réduction d’une luxation, pose d’une perfusion, bilan neurologique…).

« Il faut être capable d’être réactif face à tout un registre de pathologies » résume Manu Le Borgne. « Nous sommes en quelque sorte les “mains” des médecins à terre qui vont nous téléguider lors des actes médicaux. Nous avons une grosse responsabilité sur nos épaules… ».

À bord, deux trousses d’urgence avec des rangements par code couleur pour aller au plus vite. Rouge pour les problèmes de peau, violet pour les antibiotiques, vert pour les maux de ventre. Un stock d’attelles (chevilles, genoux, poignets) est également prévu afin de prévenir d’éventuelles fragilités. (voir le site) pour voir la video.



Pour tenter de battre le record du Trophée Jules Verne, la bonne forme physique est l'un des points fondamental.  Les conditions et les exigences qu'imposent la navigation d'un tel bateau peuvent être difficiles. Voici quelques détails mis au point par l'équipage pour améliorer le confort à bord et le quotidien pour le tour du monde.


O comme oreiller

C’est une des rares concessions faites au poids, car ces oreillers ergonomiques sont très denses et donc relativement lourds. Mais tout le team s’est mis d’accord : le sommeil est si précieux à bord, qu’on a privilégié le confort. Et pour éviter les problèmes d’humidité pouvant nuire à une bonne qualité de sommeil, des panneaux de néoprène de 2mm ont été posés le long des bannettes pour permettre aux navigants de dormir bien au sec.


P comme pieds

Sur le bateau, les skippers seront équipés de semelles spéciales conçues par un podologue du sport visant à prévenir et à corriger les problèmes d’appuis et de posture qui peuvent, à terme, et générer des blessures.



Du S comme sécurité à T comme troc, l'ensemble du Team Banque Populaire dévoile ici les derniers petits détails et secrets de sa préparation à la tentative de record du Trophée Jules Verne.


S comme sécurité

Outre la sacoche de sécurité mise à disposition de chaque marin, contenant une balise individuelle et des fusées de détresse, un tube de fluorescéine, une combinaison étanche de survie, un gilet gonflable, une source lumineuse, l’ensemble de l'équipe a suivi un stage de survie. Placés en situation de chavirage, les hommes apprennent à gérer le déplacement dans l’eau. Il y a aussi les ateliers « feu », où l’on revoit l’utilisation des extincteurs ou le déclenchement des fusées de détresse.


T comme troc

Sur 50 jours, un petit creux entre les repas est vite arrivé. Entre les équipiers qui embarquent discrètement à bord quelques petites gâteries pour agrémenter le quotidien, s’instaure souvent un système de troc alimentaire. La monnaie d’échange star à bord : le chocolat, la viande séchée, le café, les fruits.


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