Coop-Breizh veut continuer son redressement et recherche de nouveaux sociétaires

Chronique publié le 17/07/22 17:05 dans Culture par J-L Le Floc'h pour J-L Le Floc\'h
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E kalon sevenadur Breizh. Au coeur de la culture bretonne. Un logo et un slogan (en breton, en français) très connu en Bretagne, et aussi remarqué à l'international, au-delà des mers

« E kalon sevenadur Breizh / Au coeur de la culture bretonne ». Le slogan est juste. Dans le petit monde économique de la culture bretonne, Coop Breizh fait figure de vaisseau-amiral. 10% de son activité est dévolue à l’édition en langue bretonne, notamment en direction des scolaires (collection Beluga, anagramme évident de Bugale).

« Elle touche une clientèle très large au travers de 2000 libraires, disquaires et grandes surfaces, en Bretagne, en France et à l’étranger. Coop Breizh est également un acteur reconnu du e-commerce et de l’écoute de musique en ligne. …/… Principal diffuseur de la culture bretonne dans un paysage mondialisé, la PME Coop Breizh génère visibilité et revenus à des centaines d’auteurs, éditeurs et artistes bretons. …/… » Extrait d’une invitation à devenir sociétaire, que l’on retrouve in-extenso sur le site internet

Réorganisation et confiance en l’avenir.

L’entreprise traverse certes une passe délicate. Elle a déjà renoué avec la croissance (Chiffres d’Affaires en hausse depuis un an et demi, en période post-COVID donc) et doit impérativement dégager du résultat. Elle est porteuse d’un projet clair, dans un environnement qu’elle connait bien, et au sein duquel elle est très connue.

Elle devra passer par des mesures drastiques : continuer à alléger un stock un peu lourd, reconsidérer certains postes de travail, et même une librairie, construire un système informatique (qui en ouvrant la visibilité, lui permettra d’être plus réactive), rembourser le PGE Covid, effectuer de menus réglages.

Passé ce cap gestionnaire délicat, le directeur général actuel, énergique et confiant, a des idées en réserve pour assurer le développement de l’entreprise. Et pour que l’aventure continue.

L’appel au public, qui a déjà rencontré un début de réponse favorable, ne se veut pas être un bouche-trou provisoire mais doit être compris comme s’inscrivant dans une action managériale coordonnée et déterminée. Les actionnaires actuels l’ont bien compris, en juin dernier, en votant la confiance.

Les sociétaires ont aussi demandé d’imaginer le pire. Réponse du DG :

« La Bretagne et sa culture seraient foudroyées, car aucun diffuseur national ne serait capable d’assurer le relais »

« On ne va pas mourir, on est en train de se restructurer. On est en train d’acheter du temps pour continuer »

Dans tous les cas, les dirigeants semblent très déterminés à continuer, mod pe vod. D’une manière ou d’une autre. L’AG a montré qu’ils sont soutenus.

Devenir sociétaire

Pour participer à l’aventure, le ticket d’entrée est à 77 euros et cinquante centimes. Pas de limite minimale si l’on est déjà sociétaire. Il n’y a pas d’avantage fiscal, pas de plus-value à attendre. Mais la culture bretonne vaut bien un geste salvateur, vaut bien de rejoindre ce courageux petit club, attentif et motivé, si l’on a quelques gwenneg» (ou quelques gwenneien») à y consacrer !

Pour en savoir plus / Evit gouzout hirroc’h :

Sociétaire : (page dédiée du site internet www.coop-breizh.fr)


Vos commentaires :
Visant K.
Vendredi 22 novembre 2024
Kentañ tra a rankfe Coop Breizh ober eo paouez a skignañ levrioù gallek e Breizh.

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