La Bretagne a 4 833 624 habitants au 1er janvier 2020, ce qui est plus que ce qui est annoncé dans la PQR ou la presse alternative. Comment est obtenu ce chiffre ? Simplement en additionnant le chiffre pour la région administrative Bretagne paru au Journal Officiel (JO) du 31 décembre 2019, soit 3 407 564 personnes et le chiffre de l'INSEE pour le département de la Loire-Atlantique pour 2019 soit 1 426 060 habitants. À noter que le mensuel Le Peuple Breton et les webmédias NHU Bretagne ou Bretagne-Bretons ont donné seulement 4,7 millions. Un chiffre qui n'est pas à jour : il manque 133 000 personnes !
Les Quotidiens Le Télégramme et Ouest-France, Radio-France et France 3, en fait tous les médias d'état financés directement par vos impôts, ou indirectement par des subventions, ont encore une fois repris la propagande officielle et ont publié les chiffres de la Bretagne administrative en les faisant passer pour les chiffres de la Bretagne réelle. Voir le Télégramme où la Bretagne est insidieusement de nouveau réduite à la Bretagne administrative.
Il s'agit d'une immense manipulation de l'opinion publique qui dure depuis des décennies, en fait depuis la régionalisation de 1981. Sans l'arrivée de l'internet et l'apparition de webmédias indépendants, sans oublier quelques mensuels comme feu Armor, BRETONS ou le Peuple breton, l'escroquerie aurait presque réussi.
Lors d'une interview réalisée par ABP du directeur de l'information du Télégramme , nous avions posé clairement la question de l'amalgame machiavélique des termes «région Bretagne» et «Bretagne». «Il n'y a pas chez nous d'hostilité, ou de parti pris éditorial contre la Bretagne à cinq départements. Il s'agit du simple constat de la réalité actuelle,» avait tenu à préciser Hubert Coudurier. Il avait aussi déclaré «Quant à l'intitulé 'Bretagne' plutôt que 'Région Bretagne', nous n'y avions pas pensé.»
On attend toujours une mise en application.
■On se souvient de la campagne d'affichage télégrammesque des «3 millions de Bretons» chiffre asséné comme un vérité scientifique sur tous les panneaux de la Région. Elle dépassait, dans la famille des «fake news», le chiffre éhontément gonflé du prélèvement européen figurant sur le bus écarlate des Brexiters d'outre Manche ! Mais toutes deux avaient évidemment des arrière-pensées en matière d'orientation des attitudes et des votes des populations visées.
Le chiffre présenté ici est proche des 5 millions et doit les dépasser avec la diaspora, si bien qu'en affichant la réalité des choses, il donne par lui-même une nouvelle dimension à notre Bretagne, dimension supérieure à pas mal de pays européens bénéficiant tous d'une liberté de manoeuvre supérieure à la nôtre.
5 millions de Bretons, cela vous a une autre gueule - y compris politique - que 3 millions de Bretons !
1 - DANEMARK : 5,81 Millions d’h
2 - FINLANDE : 5,52 M
3 - SLOVAQUIE : 5,45 M
4- IRLANDE : 4, 90 M
5 - (BRETAGNE : 4, 83 M) +++++
6 - CROATIE : 4,08 M
7 - LITUANIE : 2,79 M
8 - SLOVENIE : 2,08 M
9 - LETTONIE : 1,92 M
10 - ESTONIE : 1,32 M
11 - CHYPRE : 0,80 M
12 - LUXEMBOURG : 0,61 M
13 - MALTE : 0,49 Millions d’h
Un tel tableau peut nous aider à situer le niveau minimum auquel nos ambitions devraient légitimement se placer et c'est bien pourquoi il n'a pas toujours été le bienvenu.
Tous ces pays, indépendants, ont un statut de membre à part entière au sein de l’Union Européenne
avec les avantages et les responsabilités qui en découlent.
Sauf la Bretagne, évidemment, car, bien qu'étant l'Etat le plus ancien de tous (9ème siècle) et l'un des plus cohérents, elle reste administrativement divisée et ne possède même pas un statut décent de «home-rule», de gestion interne, comparable à un Land allemand ou une Généralité espagnole ...