Conférence
«Caozou? : Langue gallo, le « patois » d'ici a-t-il un avenir ?»
Par Bèrtran Ôbrée, directeur de Chubri, institut d'inventaire et de valorisation du gallo
Jeudi 15 novembre – 20h30
Salle de conférence de la Manufacture, 10 boulevard Stalingrad à Nantes
(tram ligne 1, arrêt Manufacture) – Entrée libre
Le gallo, est-ce que c'est du « patois » ? Où le parle-t-on ? Est-ce vraiment une langue ? Quelles en sont les origines ? Est-ce reconnu par les autorités publiques ? Est-ce que cela s'enseigne ? Le gallo n'est-il pas amené à disparaître ? Y a-t-il un mouvement social en faveur du gallo ? Quel intérêt de le transmettre et comment ? Voici des questions auxquelles l'intervenant tentera de répondre.
Certains disent du « bourier » pour la poussière ou les mauvaises herbes. Certains disent qu'on est « rendu » pour arriver. Certains parlent d'une « vèrée » pour le contenu d'un verre, ou du « mitan » pour le milieu. Ces mots font partie de « l'accent » des gens de Haute-Bretagne, du pays Nantais au pays de Saint-Brieuc. Ces mots qui peuvent apparaître dans le français de cette région viennent directement de la langue spécifique à ce territoire, le gallo, une langue d'oïl cousine du normand, du poitevin et du picard. Une langue encore bien vivante mais méconnue et trop peu visible.
Bèrtran Ôbrée est directeur de Chubri, institut d'inventaire et de valorisation du gallo. Il s'est fait connaître à partir de 2000 pour son activité de chanteur gallophone. Depuis 2007, il assure la direction de Chubri, une association qui vise à construire un avenir pour le gallo grâce à des actions dans les domaines de l'étude de la langue et du développement de son usage.
Org. Agence Culturelle Bretonne et Chubri :
02 51 84 16 07 – acbml@free.fr – www.acb44.com - www.chubri.org/
■et je confirme : le gallo de part et d'autre de la «limite» ille et vilaine /mayenne/manche est le meme.
il ya un continuum qui ne s'arrete pas à la limite departementale du 35 ou du 44.
le militantisme breton ne doit pas effacer la raison : au niveau culturel les langues d'oil de l'ouest (et oui!) sont tres proches du Mans aux cotes d'armor en passant par l'Anjou (aux dire des militants il est mort en Anjou ) et Ancenis.
mais les militants bretons ont fait qu'ils ont désigné les langues d'oil de «B5» comme gallo.
le terme gallo pour designer la langue d'oil de bretagne est récent.
jusqu''il y a peu de temps ce terme était utilisé par les bretonnants de la limite linguistique pour designer les «romans» «ar c'hallaoued» qui designaient dans un sens larges les francophone et pas les «Français».
je pense que c'est l'université de Rennes qui a consacré le terme «gallo» pour les langues d'oil.
quant au «poitevin» du sud loire, (moins la côte de st brevin à ancenis qui est plus du «gallo» ) , il releve du domaine des parlers «poitevins»mais au sens large.
bref : le militantisme breton a fait que le gallo existe encore au niveau «mediatique» et un peu «scolaire» en Bretagne alors que ce meme gallo continue sa mort lente ailleurs .
anecdote : c en'est pas pour rien que les gens du pays de loudéac adorent l'accent des Deschiens : ecoutez les anciens sketchs où il y a Bruno Lochet qui cause : un gars de «La Fleche» qui a le meme accent qu'un gas de Loudia.....
ma conclusion est : le militantisme breton ne doit pas faire apparaitre des frontières culturelles artificielles : la vraie notion de Bretagne en haute-bretagne pour moi c'est l'Histoire, les traditions , la conscience bretonne et pas le fait de dire «ah non ici c'est du gallo , et là c'est du mayennais» : on touche le ridicule et surtout le mensonge.
Si vous y voyez un quelconque militantisme breton, type emsav, je crois qu'il va falloir vous soigner!
Si comme vous le dite le certain M. Albert P. est sans nul doute Albert Piernet qui connait trés bien le gallo , plus que toute autre personne sur ce site, permettez-moi d'être à ce moment outré de sa réponse. Dire que le gallo est parlé en sarthe et en mayenne, cela témoigne de l'approximation inadmissible pour un «tel» expert. confondre le terme de Gallo avec un des dialectes d'Oïl de l'ouest de la France géographique est vous en convenez un peu léger de la part d'un «dit» expert. J'attends des précisions... de la part de dits spécialistes et non de M. tout le monde sur son opinion sur le gallo...
108 Kerzu 1978 Kenskriverezh gant Pêr-Mari Mevel (gallaoueg, tier-embann brezhoneg)
124 Ebrel 1980 NPYO (Gallaoueg, Gaston an Timeur, UDB, Plogoñv, Der Spiegel gant ludresadennoù niverus)
161 Mae 1983 Notenn diwar-benn ar gallaoueg gant BdB
245 Mae 1990 NPYO (Red an Emsav, Diwan, Meudeg ha Kabon, Europaouriezh, Gallaoueg ha Gwenedeg, gwenedeg adarre
269 Mae 1992 NP YO (Penaos e veiz ar Skol-Veur kelennadur ar brezhoneg ? ar brezhoneg lakaet e rez un teodyezh bennak evel ar gallaoueg ; ar mouezhiadegoù rannvro ; peseuert leviadurezh nevez da emsav ar yezh ?
286 Kerzu 1993 NP YO (devezh hudur ar Sida ; stevell ramzel leurger an obeliks e Pariz ; an diorged frouezh ar c’hlanded, ur briwerc’h diziraezus hervez ar stuzegezh revelour ; tasmant ar gallaoueg)
294 Eost 1994 Kraf ar gallaoueg (p. 26-43) gant YO (gallaoueg, Bosnia, BdB, Morin, P.J. Helias, F. Falc’hun, keal ar yezh vroadel, krouidigezh ur sevenadur brezhon kristen nevez [p. 37] ; Gaston An Timeur-Latimier ; studi ur stlabez-yezh [p.42])
317-318 Gouere 1996 Perak on chomet direspont ? (da heul pennad YO niv. 294 p. 26 dwb ar gallaoueg) gant Yann Mikael
les dalectes d'oil de l'ouest sont un continuum , les militants bretons font qu'aujourd'hui on qualifie gallo les dialectes d'oil de la Bretagne B5.
mais en fait c'est une posture , si on appelle les dialectes d'oil gallo ,le gallo est alors parlé en Mayenne et en Sarthe.
personne dans mon «pays»(loudeac) n'appelait notre patois le gallo , ça doit dater de l'apres guerre , mais dans les campagnes dans lesannees 1980 personne ne connaissait ce terme.
bref dire «gallo» pour les dialectes d'oil seulement pour B5 c'est linguistiquement faux c'est de l'idéologie.
en ce cas auniveaulinguistique le «mayennais» c'est du gallo.
alors continuum du nord (st malo) au sud (ancenis et aussi pornic) , oui mais continuum aussi de loudéac à laval ou plus loin)
poitevin en sud loire oui sauf de pornic à st brevin ou c'est du «gallo» .
il y a continnum mais le dialecte de loudéac est different de celui de rennes qui est different de celui d'ancenis etc...
au lieu de decreter des choses theoriques vous-interessez vous vraiment au gallo ?
ou est ce encore pour «la cause» ?(emsav)
Le Gallo n'est pas une langue, mais un dialecte qui fait partie de la langue d'Oil (l'équivalent occidental du BCMS dans les Balkans), dont le français est le «représentant» normé, littéraire et moderne, qui a lui même directement influencé le gallo depuis plusieurs siècles.
Il n'y a pas de limites claires dialectalement entre le gallo et l'angevin, pas plus qu'entre le parler du Maine et le bas-normand, qu'entre l'angevin et le tourangeau.
Je crois que M. il va falloir que vous changiez de ton. Je ne supporte pas vos allégations qui sont totalement infondées. Comme je l'ai déjà signalé, ce n'est pas de ma faute si le terme de gallo s'applique exclusivement au dialecte de langue d'Oïl en Bretagne, c'est comme cela que cela vous plaise ou pas. (Même la France lors de la signature de la charte des langues régionales en 1999 avait reconnu le terme de gallo pour ne s'appliquer qu'aux parlers de Bretagne....)
Par conséquent, il est faux de parler de gallo pour décrire les dialectes parlés par exemple en Mayenne ou en Anjou. Peut être qu'il serait judicieux de créer un mot spécifique pour décrire et regrouper l'ensemble des parlers de l'Ouest de la France? (le Ouestain?)
Si vous ne comprenez pas cela, je ne peux rien faire pour vous. Pour votre information, je m'intéresse bien sûr au gallo (puisque j'ai vécu en zone gallèse et que j'ai connu certains de dits intervenants gallo)... donc de grâce éviter d'écrire n'importe quoi.
Les seuls points positifs que je vois à votre commentaire est qu'il existerait pour le Gallo plusieurs variantes en Bretagne. Cette affirmation est-elle une affirmation gratuite ou est-elle partagée par des véritables spécialistes du Gallo (ou si ce mot vous fait peur du parler d'Oïl en Bretagne)? Si tel est le cas, peut-on alors parler de plusieurs dialectes (comme c'est un peu le cas de la langue bretonne avec ses 4 dialectes reconnus)
Deuxième point : le parler sud-loire (grosso modo Pays de Retz au Vignoble nantais) n'est donc pas considéré comme appartenant au gallo, puisque différent. Sur quels arguments se base-t-on pour l'affirmer? et dans le détail quels en sont les principales différences ?
Si je poursuis votre raisonnement et là encore je ne parle que de la Bretagne, il existerait 2 dialectes romans en Bretagne, d'une part le Gallo dont la zone de répartition serait la Haute-Bretagne moins le sud de la Loire-Atlantique et d'autre part le parler sud-loire (a-t-il d'ailleurs un nom?)
Pour ce dernier, existe-t-il des associations de sauvegarde de ce parler ou sont-elles de fait «fondues» dans les associations défendant le gallo ?
De véritables experts en linguistiques romanes peuvent-ils confirmer ou infirmer cela? Merci pour ces précisions
Cherchez vous la vérité ? Voulez vous bien étudier mes arguments ?
1. Les parlers gallos ne sont pas objectivement une langue puisqu'elles n'ont pas de norme. Linguistiquement vous pouvez parler de langue mais pas au niveau du français courant : ce sont des parlers.
Il y a une grosse différence avec les parlers bretons puisque ceux ci ont une norme écrite : il y a bien des parlers bretons, tous moribons, et une norme lingusitique acceptée de tous, le dictionnaire de An Here.
2»
'doit pas y avoir beaucoup de bretonnants de naissance chez nos hussards noirs du BZH, sinon 'z afent da guzhat gant ar vezh ruz. «Donc parler gallo n'a pas de sens politique, de projet sociétal pour l'instant, et comme c'est un outil complètement dépassé dans une société urbaine et techonologique, il meurt de sa belle mort comme une vieille gand-mère : un décès est toujours triste, mais c'est la ...vie !
D'autre part le Breton qui n'a de fait plus de parlers vivants ni même d'aire linguistique réelle (la langue littéraire de la totalité des Bretons est le français), n'a d'intérêt que s'il se trouve assez de personnes pour constuire ce projet commun. Actuellement on est à la croisée des chemins car l société bretonnante ayant récemment complètement disparu des campagnes, il faut trouver un SENS à la langue bretonne. Pour l'instant c'est plutot du genre musique, chants (trop peu), quelques fest-noz, pièces de théatre, les dernières messes à la campagne, quelques manifestations écolo-breizhou, Ai Ta, et puis c'est tout. Ce n'est pas un projet cela.
Au fond l'ancien modèle de société qui existait partout en Bretagne était une société rurale agricole chrétienne, et à mon avis il faut simplement passer à une société urbaine technologique tout en restant d'essence chrétienne : c'est dans le modèle chrétien que réside le modèle alternatif qui mérite d'être mis en place dans toute la presqu'ile :
- une langue adaptée (les parlers gallos ne le seront jamais car trop proche de la norme du français : commen disent-ils »
3 »
C'est nul, ces attaques contre les parlers de Haute Bretaigne. On s'en fout, laissez les vivre !«Plus sérieusement, les personnes qui militent pour les parlers gallos doivent faire attention à ne pas mélanger les choses et bien préciser que l'on ne peut pas comparer la langue bretonne moderne et les parlers gallos, que ceux-ci ont des intérets linguistiques et affectifs certains mais n'ont pas de prétention politique comme notre seule langue nationale originelle parlée par les premiers bretons d'armorique la langue bretonne. Il n'y a pas de place pour deux langues dans un combat national: à aucun endroit de la planète.
Source : Voir le site
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en vendée c'est plus vivant «le parlange» .
ce qui est dit sur geobreiz semble faux pour le parler du pays de retz oriental qui a pplus trait aux dialectes poitevins.
mais les dialectes décrits par geobreiz sont plus des sous dialectes car les vrais dialectes sont :
le dialecte d'oil de l'ouest
le normand
le picard
etc...
ce sont là les véritables dialecte , le «gallo» ou «dalectes d'oil de l'ouest» qui me semble plus correct
est UN dialecte des langues d'oil.
parler de dialectes au sein du «gallo», c'est comme essayer de trouver des dialectes au sein du breton léonard : des differences existent mais il y a une unité léonarde .
bref instituer le gallo comme langue clairement distincte de ses vosins est une ineptie au niveau linguistique.
apres la politique bretonne c'est une autre histoire.
on ne peut convaincre des convaincus.
C'est à Patrick de le dire mais pour moi le terme «hussard noir de le République» n'est pas du tout un compliment. Je passe.
Sur le concept de liberté. Rien à voir avec la choucroute, comme beaucoup de vos intervention je n'y comprend que dalle, votre langage je me le représente comme quelque chose qui plane, sans queue ni t^te : désolé.
«Qu'importe qu'en Bretagne on parle gallo breton français on est en Bretagne»
C'est hors sujet : le problème n'est pas la langue que parlent les gens (à cet égard on parle beaucoup anglais soit plus que les terminals speakers gallèsants, et bien plus Turc (plus de 1000 rien qu'à Quimper)) mais de bien dire la vérité sur les parlers Gallos à ne pas mettre sur le même pied que la langue bretonne qui elle a comme vocation à concurencer le français en étant le vecteur d'une autre société alternative sur cette presqu'ile. Dans votre phrase, le mot Bretagne n'a qu'un sens géographique alors que pour moi «Bretagne» c'est avant tout une identité historique et politique.
«Le gallo est une langue romane celtisée»
N'importe quoi ! Les parlers gallos n'est pas à confondre avec son ancêtre éloigné mélange de bas latin et de restes de gaulois. Les parlers gallos sont issus directement des langues d'oil donc avec un norme française venant des villes.
«Une langue romane celtisée» ce serait une langue romane ayant reçu après coup une forte dose de celtique. De tels parlers ont peut-être existé en haute Bretagne intérieure suite aux invasions normandes où des populations bretonnantes ont pu receltiser des cantons gagnés par le Britto-Roman, notamment entre la loire et l'Isar d'après un article de Yann Mikael il y a un an dans Kannadig Imbourc'h, mais cet épi phénomène n'a pas duré et aurait donc laissé simplement une trace dialectale dans le sous dialecte nord du parler Mitau entre Loire et Vilaine
«dans l'espace Ouest». No comment.
«où certaines (langues) ont été francisée (sic manque un s)» c'est du grand n'importe quoi. si une langue est francisée ce n'est donc plus la meme langue mais bien une variante du français, point barre.
«gast disait l'instit !». No comprendo.
Ce n'est pas la Bretagne politique, c'est d'une Bretagne géographique sans intérêt que vous parlez.
Pour reprendre votre maxime qui est pour moi excusez moi incompréhensible justement voici ma proposition sur la Liberté :
«La liberté oui, mais pour le Bien, or pour connaître le Bien, il faut en effet »savoir«, donc essentiellement écouter, comprendre aussi cela va de pair, mais si par compréhension vous voulez dire 'tolérance' un mot bien français et intraduisible en breton dans son acception qui veut dire »accepter les idées des autres, renoncer à l'argumentation contraire au nom d'une pseudo démocratie afin de garder une bonne ambiance bien bobo« c'est niet.
Ainsi la seule vraie liberté c'est celle qui permet de tendre vers le Bien. Depuis la révolution française la notion de Liberté a été coupée de la notion de Bien et de Mal. A partir où c'est permis c'est »bien«. Hé bien non ! La vraie Liberté doit s'exercer pour le Bien, sinon vous êtes dans l'enfer actuel : une société égoiste et individualiste, matérialiste, aux bons sentiments qui n'engagent pas, superficielle etc..
»Il y a partout des vérités, chacun a la sienne«
C'est faux, il y a par exemple la vérité que je suis et que vous êtes. Il y a une vérité objective, tangible et dans une certaine mesure atteignable. Mais pas avec la philosophie relativiste qui soutend vos propos. Moi jai des certitudes, je les assume et les confronte à la réalité : il se trouve que je peux changer d'opinion ou plus souvent que je l'affine, que je tende encore plus vers une meilleure perception de la vérité, la vérité positive. C'est une grave dérive de l'intelligence que de renoncer à la recherche de la vérité M. Le Toullec.
Quant à la dernière phrase sybilline, je l'interprète comme une accusation à mon encontre de »vouloir dominer«, et que si pour vous ne pas vouloir »baisser pavillon« est un grand défaut, pour baisser pavillon encore faudrait-il qu'il y ait défaite, non ? En fait vous voudriez que je »baisse pavillon« sans même argumenter. Mais qui êtes vous donc Eugène pour dire de telles énormités dans un langage abscond qu'il faut déchiffrer longuement comme je viens de le faire ici ?
Pour moi c'est clair : vous jouez avec les mots et vous seriez payé par une certaine annexe de la préfecture que je n'en serait pas du tout étonné.
Mais enfin, le démontage de votre mail opéré ici pourra peut-être ouvrir les yeux à ceux qui croient en la possibilité de trouver la Vérité, au moins de la chercher, ici sur les parlers dits »Gallos".
Neb a glask, a gav.
Si je résume votre commentaire, le parler d'oil d'Ouest de la France serait uniforme (son nom est gallo en Bretagne) et n'aurait pas de variantes dialectales. On ne pourrait donc pas parler de différents dialectes de langue d'Oïl en Bretagne comme il existe en Bretagne occidentale 4 dialectes reconnus de la langue bretonne à part peut être le parler «sud loire»
Ce parler «sud loire» limité au pays de Retz Oriental et au vignoble que l'on pourrait appeler le «Maraichin» est en état de mort «clinique», ses derniers locuteurs ne s'estimant pas concerné par sa survie ou son utilité.
Peut on en déduire que ces personnes ne sentent pas concernées par les efforts de préservation faits par les différentes associations gallèses ? la déduction étant que ces associations ne se contentent que de préserver le gallo en Région Programme Bretagne sans forcément y intégrer le gallo de Loire-Atlantique ?
Pourquoi ?
Peut-on aller plus loin, comme semblent le dire certains, que le gallo n'est que une des expressions dialectales orales du français écrit? (comme ma comparaison entre le dialecte alsacien et l'allemand) Sinon, pourquoi ?
Que pensent alors les personnes gallophones ou ayant des connaissance en gallo des efforts de normalisation faits par les associations militantes ? approuvent-elles ces efforts ou elles ne se sentent pas du tout concernées ou pire que cela est inutile d'avoir une forme écrite du gallo car il existe déjà le français écrit ?
Par conséquent la préservation du gallo, si elle doit se poursuivre, ne pourra se limiter qu'à l'aspect expression oral ??? Est-ce exact ?
Le terme gallo vient d'une racine celtique « gall ». Il désigne en Bretagne celui qui utilise la langue romane de Haute Bretagne, distincte du breton. L'existence d'une Bretagne linguistiquement double est attestée depuis le Moyen Age.
Le Gallo n'est pas un patois, ni un dialecte du français mais une langue d'oïl. Au même titre que le picard en Picardie, le francien en Ile-de-France, ou le provençal en Provence, le gallo est issu du latin populaire. C'est l'ordonnance de Villers-Cotterêts, prise en 1539 par François 1er, qui fait du français, langue de la cour, la langue des actes juridiques. Ce mouvement centralisateur s'est poursuivi à travers les siècles, disqualifiant les langues régionales.
Le gallo, héritier du latin de Gaule, a reçu des influences gauloise, germanique, scandinave et bretonne. Les emprunts au breton sont surtout sensibles au contact de la zone bretonnante et sont relativement peu nombreux
FINAL POUR T. Gwilhmod