Depuis mardi, les agriculteurs d’Ille-et-Vilaine installent des banderoles dans les champs bordant les axes routiers.
«N’importons pas l’agriculture que nous ne voulons pas », tel est le message porté par les Jeunes Agriculteurs et la FDSEA 35.
La mobilisation JA et FNSEA du mois d’octobre témoigne de la détresse des agriculteurs français.
Les actions précédentes ont interpellé les citoyens sur l’importance de soutenir l’agriculture française.
Si les syndicats JA 35 et FDSEA 35 ont précédemment échangé avec les services de la préfecture, les réponses apportées restent insuffisantes. Le Président de la République doit prendre ses responsabilités et répondre aux inquiétudes des agriculteurs de France. => après échange avec Damien, l’idée était d’expliquer rapidement pourquoi la mobilisation devant la préfecture n’a pas eu lieu en Ille-et-Vilaine.
« Nous attendons de notre Président un discours clair sur l'agriculture française ; qui doit être suivi par des actes tout aussi clairs. Entre des coûts de production élevés et un prix de vente insuffisant, la situation est difficilement tenable. Comment nous demander de faire encore et toujours des efforts quand le gouvernement négocie l’importation de produits qui ne respectent pas nos normes ? C’est intolérable ! » explique Jimmy Guérin, président des Jeunes Agriculteurs d’Ille-et-Vilaine.
Les agriculteurs s’engagent, évoluent, multiplient les efforts pour répondre aux exigences sociétales.
Ils travaillent au quotidien pour fournir des produits de qualité, sains et sûrs. Et pourtant, obtenir un revenu décent est encore et toujours un combat. Et en même temps, le gouvernement négocie les accords internationaux du CETA et du Mercosur avec l’agriculture comme variable d’ajustement.
Le double discours n’est plus tenable, JA 35 et FDSEA 35 attendent une réponse du Président Macron.
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