Lorsqu'un commentateur sous couvert d'humour décrit des scènes abominables mettant en jeu des Bretons dans des situations ridicules, il est assuré de faire rire une partie de son public sauf sans doute un public breton qui va montrer sa désapprobation de diverses manières mais sans plus de conséquences pour les auteurs prétendus comiques.
Dans tous les cas il s'agit de réactions d'un sentiment d'une injustice subie qui s'ajoute aux très nombreuses autres comme si l'événement n'était que la suite d'une série déjà lourdement chargée et dont la récurrence ne peut qu'entraîner d'autres à venir sans qu'on puisse espérer y mettre un jour un point final et définitif.
Au-delà du gémissement, il y aussi une autre façon d'aborder cette question. Pourquoi ne pas retourner aux envoyeurs leur propre image avec comme possibilité d'éclairer leur public de rieurs sur la personnalité réelle de ce genre prestataires.
Il y a un jeu de société qu'on peut jouer dans un petit groupe et dans lequel l'un des membres est désigné pour un rôle. On explique à celui ainsi désigné que les autres vont se concerter pour définir en secret un sujet et que le jeu consistera pour lui à deviner le sujet en posant au groupe toutes les questions qu'il voudra.
Les membres du groupe questionnés ne pourront répondre aux questions que par oui ou par non.
Jusque là rien d'original sauf qu'en réalité aucun sujet n'aura été réellement défini et les membres du groupe répondront par oui ou par non au hasard ou pas selon leur humeur où selon la tournure qu'ils souhaitent donner au jeu. Vous avez compris que le « camarade » désigné comme questionneur est en réalité au centre du piège au titre de cobaye d'une expérience dont il ne connaît pas encore l'enjeu.
Assez astucieusement par le jeu des réponses oui ou non, on peut amener ce cobaye à rechercher des questions dans des directions qui vont le pousser à sonder dans ses pensées les plus secrètes et autres fantasmes inavouables s'il ne s'en méfie pas.
Changement de contexte du jeu de société : l'expérience a lieu maintenant dans le milieu radiophonique et les cobayes sont des prétendus comiques accessoirement un peu (beaucoup ?) obsédés sur les bords. Une chose est certaine, leur mal commun serait la «Narratophilie» : fétichisme consistant à raconter des histoires dégoûtantes et obscènes à un partenaire (ici le public de la radio) » . Le terme est également utilisé pour l'attirance des mots et histoires obscènes.
Beaucoup d'entre nous et notamment les plus anciens n'auront appris que très tard ce qu'est la pédophilie, la scatophilie, la zoophilie etc... Cette méconnaissance peut surprendre les nouvelles générations mais comment deviner l'existence d'une chose, si personne n'en avait parlé, qu'on n'en a pas été victime et qu'on n'est pas soi même affecté par ce types de pathologie ?
Fort heureusement, la seule connaissance de ces choses qu'a l'immense majorité des gens, est uniquement due aux média et plus par internet maintenant et non par expérience personnelle.
Quand des personnes comme Jacky Berroyer et Daniel Morin s'expriment publiquement avec les mots et les thèmes soit disant comiques, ne livrent-ils pas leurs propres fantasmes croyant eux-mêmes se livrer à un exercice d'humour qui n'est sans doute pas si innocent qu'ils le pensent. Ne renvoient-ils pas le miroir de leurs pensées enfouies dans leur profond subconscient ? Nous prenons le parti ici de les décrire comme ces cobayes involontaires de l'expérience décrite plus haut.
Cobaye N°1, Jakie Berroyer, RTL, Février 2006 :
« Connaissez-vous bien la Bretagne, avec ses femmes en coiffes et ses hommes vêtus de pagnes, ... Et de Quimper jusqu'à Concarneau, on voit passer des femmes promenant des porcs dans des landaus.. , leurs enfants sont hydrocéphales, les garçons sont aussi méchants que les filles sont sales.”
Un type normal aurait quelques difficultés à inventer un tel scénario, y compris pour son pire ennemi. Cette description de scène est typiquement maladive mais s'il se braque à ce point sur cette image du landau transportant un porc n'est-ce pas le signe inconscient de sa propre régression au stade de bébé ou d'animal ? A moins qu'il ne faille y voir un zeste de zoophilie ? (voir le site)
Cobaye N°2, Daniel Morin, France Inter, 9 Décembre 2012
“Les femmes du village se rasent pour la grande parade tout en donnant à leur bébé un biberon au cidre.”
Fantasme encore du bébé, partagé avec Jackie Berroyer, qui interroge sur les résurgences mentales des deux humoristes. Phénomène de régression ou autres perturbations que les psychiatres pourraient sans doute nous expliquer. Etranges similitudes tout de même qui doivent remonter à des problèmes qu'ils auraient peut être vécus dans leur petite enfance. Souvenirs enfouis de maltraitances ?
“A noter qu'après le bal ce sera la vente aux enchères de la vierge la plus âgée du village”.
Image de la Vierge (communément symbole de jeunesse) qu'on pourrait brader comme une vulgaire esclave ou marchandise mais étrangement associée au personnage de la femme âgée. Tendance refoulée de l'humoriste à la gérontophilie? Hé oui, il paraît que ça existe aussi et c'est Daniel Morin qui nous l'apprend. Pour en savoir plus: (voir le site)
“Cette année, manque de chance, la vierge la plus âgée, Soizig Pensec 93 ans est morte il y a deux jours avant les festivités, mais ce n'est pas grave, selon la coutume celte, on peut encore utiliser la vierge huit jours après sa mort”.
Daniel Morin aggrave encore son cas en exposant une scène de nécrophilie. Y auriez vous pensé ? Lui il n'a pensé qu'à ça la veille de sa majestueuse prestation à France Inter. Voir: (voir le site)
Merci à ces joyeux animateurs des radios parisiennes dont nous savons tous que c'est de Paris que jaillissent les lumières. Un tel étalage de « narratophilie » (voir le site) nous aura contraint à consulter un dictionnaire spécialisé des principales déviations mentales et nous ouvrir sur un monde jusque là inconnu de nous. On en apprend tous les jours sur l'inimaginable y compris que cela fait partie des obsessions de quelques acteurs de notre quotidien radiophonique.
■mais les Bretons on tape dessus avec joie.
moi l'histoire du bébé ça me fait plutot penser à l'inconscient collectif des Parisiens (bretonne = nounou allaitante).
faire quelquechose ? à quoi bon
toutes les ligues antiracistes et compagnie ne nous defendent pas , ils sont là pour les gens des «minorités visibles» ou d'origine musulmane ou de juive.
normal ? normal pour la France.
je n'ecoute pas cette radio mais j'ai entendu le debut d'une telle intervention sur europe 1 chez l-ex plouc et néo bobo Laurent Ruquier.
ne plus les écouter , bien sur .
mais c'est une goutte dans l'océan car de toute façon les medias sont nationaux euh je veux dire parisiens.
Ainsi l’image de la bigoudène répétée dans les situations les plus improbables lassent de plus en plus mais personne ne s’en plaint publiquement pour ne pas passer pour mauvais coucheur. Le thème de l’humour cochonnier largement exploité sans doute pour la bonne cause par Jean Kergrist que vous citez a eu son temps. C’est surtout un encouragement aux lourdeurs dignes des éditions « oc’h-oc’h » où à celles de Jakie Berroyer qui les mets (les cochons) dans des landaus des mamans bretonnes.
Avec ces cochonniers parisiens on rentre dans le très lourd pour ne pas dire le gros lourdingue. La caricature est un art que tout le monde ne maîtrise apparemment pas de façon égale surtout quand les thèmes suggérés par nos comiques bretons sont repris pas des malades du genre de ceux décrits dans l’article.