Le PKK -Parti des travailleurs du Kurdistan-, qui lutte principalement en Turquie pour les droits du peuple kurde, est aujourd'hui un allié de poids pour tout démocrate face aux extrémistes religieux, notamment les jihadistes de l'État islamique (EI). Les forces kurdes des quatre parties du Kurdistan (Irak, Iran, Turquie et Syrie) ont formé une ligne de défense commune sur le terrain et mènent un combat commun sur plusieurs fronts contre les djihadistes. Les combattants du PKK contribuent à la résistance et à la contre-offensive qui ont permis de contenir les attaques des islamistes dans le nord de l'Irak et de protéger les populations chrétiennes et yézidis.
Le PKK reste pourtant classé comme groupe terroriste par l'Union européenne, alors qu'il a proclamé un cessez-le-feu en Turquie et que son chef historique, Adbullah Ocalan, plaide depuis sa prison pour la fin de la lutte armée, estimant que l'avenir du Kurdistan doit être décidé par des élections.
De son côté, le gouvernement AKP d'Erdogan utilise tous les prétextes pour intimider la population, étouffer et criminaliser toute opposition, principalement kurde. L'État turc, membre de l'OTAN, a fait le choix de soutenir les djihadistes de Syrie, ceux-là même qui sèment la terreur aujourd'hui dans le Nord de l'Irak. Lorsqu'une organisation dite terroriste défend mieux la laïcité et les droits de l'homme qu'un État allié militairement à la France, on est en droit de penser qu'il est temps de revoir les critères permettant de classer cette organisation comme terroriste.
Au regard du rôle joué par le PKK dans la lutte contre le terrorisme islamiste en Irak, et de la volonté clairement affirmée par ce groupe d'arriver à une sortie de crise pacifique et démocratique dans la partie du Kurdistan actuellement administrée par la Turquie, l'Union démocratique bretonne demande que le PKK soit retiré de la liste européenne des organisations terroristes. L'Union Démocratique Bretonne demande que le PPK et plus largement le peuple kurde, soient reconnus et accompagnés par les États de l'Union européenne comme un facteur de stabilisation et de démocratisation au Moyen-Orient.
La porte-parole de l'UDB, Mona BRAS
Le responsable des jeunes de l'UDB, Nil CAOUSSIN
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« En 1919, le président de l'Union Régionaliste, le marquis de l'Estourbeillon, remis aux délégués de la Conférence de Paix une pétition signée par 800 notables bretons, dont le héros de Verdun, le maréchal Foch. La pétition s'appuyait sur l'attachement à la France exprimée par le sacrifice des Bretons durant la guerre pour demander un renouvellement du traité de 1532 et le droit pour la Bretagne de s'exprimer dans les conférences internationales. Les Bretons se référaient aux principes du président Wilson, qui prônait le « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ».»
Mais aujourd'hui aucun politicien «breton» n'est capable de faire une telle demande.
La question est à retravailler.
Le « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ».«
On n'a pas avancer d'un pas en presque un siècle. Pire, la Bretagne est désunifiée et on projete de la supprimer.
Combien de Bretons connaissent cette démarche du marquis de l'Estourbillon ? 1% ? 2% ?
Nous devons arriver à imposer une autonomie sans condition, sans »attachement à la France", qui ne serait qu'une inféodisation.