« Ces gens-là, ces femmes illettrées… qui ne peuvent pas passer le permis de conduire pour plus de mobilité… » Le technocrate et ministre de l'économie Emmanuel Macron, résume hélas le sentiment d'une grande partie de la classe politique parisienne, emplie de mépris et de suffisance à l'égard des salarié(e)s de l'agroalimentaire breton qui ne demandent pourtant qu'une simple chose : gagner leur vie, au Pays, là où ils ont leur famille, leur amis. Si certains qualifient le propos du ministre de l'économie de maladresse et malgré les explications alambiquées qu'il a pu donner, ce même jour, à l'Assemblée, je crains hélas que ces déclarations ne trahissent sa pensée profonde comme il y a encore peu de temps, à l'annonce des difficultés d'une autre branche, celle de la volaille, d'autres donneurs de leçons, nous expliquaient le plus tranquillement au monde que c'était inéluctable, que c'était écrit… méprisant aussi bien l'histoire de l'agroalimentaire en Bretagne que les femmes et les hommes qui l'ont construite et fait vivre et qu'on laisse tomber comme des kleenex. Au-delà de ce grave mépris affiché par les technocrates de Paris à l'égard des salariées de chez Gad, il est aussi navrant de constater qu'au lieu de se battre en premier pour la réouverture ou la poursuite des activités des abattoirs concernés, aussi bien celui de Josselin que de Lampaul-Guimilau, ce que chacun reconnait possible, le ministre préconise la mobilité ! Mais pour trouver du travail où ? Avec 50 % de chômeurs en plus en cinq ans dans le Finistère ce n'est pas le travail qui court les rues. A moins qu'il ne préconise de partir à Paris peut être… Paris et le désert breton. Tout cela est inacceptable. Nous voulons vivre, décider et travailler au Pays !
Christian Troadec
Maire de Carhaix
Conseiller général du Finistère
■La France, en 1792, a aboli l'ancienne noblesse.
La Vème République en a recréé une nouvelle.
La France n'est plus une monarchie, ce n'est pas non plus une démocratie mais c'est une énarchie, un système oligarchique asservissant les masses grâce à un système de subventions clientéliste.
Il suffit d'entendre les pleurs des bretons quand on leur supprime les subventions.
Plus de 2000 milliards d'euros de dette publique que nos enfants vont être obligés de payer pendant que les parents crient : «où sont nos subventions !...»
Comment font les autres pays ?
Pour en revenir à M. MACRON, on ne peut pas lui reprocher de n'avoir jamais vu un ouvrier de sa vie. Ils sont tous comme ça.
Il faudrait que les bretons arrêtent de rêver.
Je reconnais cependant qu'il y a eu une sélection dans la réduction des subventions.
Certaines associations à caractère politique ou ethno-religieuse n'ont pas été touchées.
On ne parle toujours pas également de supprimer les privilèges fiscaux des journalistes.
Les cocus, comptez-vous !
Mais il n'y a pas que les couches sociales qu'ils méprisent, il y a aussi la démocratie, la liberté des territoire à se développer, la liberté à créer et développer une entreprise, l'identité et la culture des gens!
M.TROADEC, vous perdez votre temps, les Bretons savent bien que leur seul moyen de devenir enfin civilisé, c'est de continuer à voter pour des partis français!
Les Français le leur ont dit, d'où les propos du Ministre!
Hier les Bretons votaient à droite, avant hier ils votaient socialistes, demain matin ils voteront FN!
Car plus Français qu'un Français, un Breton!
Les Bretons à défaut de se prendre en main pour se sauver eux-mêmes, les Bretons rêvent de sauver la France!
Paris est rassuré, les Bretons voteront encore longtemps Français! Le complexe du Breton est une valeur sûr!