À l'inverse de la France, qui gagne 26.000 chômeurs (+ 0,9 %) en septembre, le chômage baisse en Bretagne.
En France, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A (1) a augmenté de 26.000 au mois de septembre 2011 et s'établit désormais à 2.780.500. Par rapport à août, cela représente une hausse de 0,9 %. Sur un an, l'augmentation est de 3 %. Si l'on intègre les catégories B et C (demandeurs d'emploi qui conservent une activité réduite, précaire ou intérimaire), leur nombre atteint 4.175.800 en France fin septembre 2011, soit une augmentation de 4,5 % sur un an. Seul le chômage des moins de 25 ans se réduit un peu, ce que souligne le gouvernement. Le chômage des seniors (+ de 50 ans) explose depuis un an et augmente de 14,3 %.
La Bretagne poursuit son décrochage du rythme économique français : le chômage y stagne ou s'y réduit. Selon les chiffres de la DIRECCTE Bretagne, la Bretagne administrative perd encore 280 chômeurs, et le nombre total de ses chômeurs de catégorie A, c'est-à-dire sans emploi et en recherche active d'emploi, s'établit à 114.940, en baisse de 0,2 %. Le chômage des catégories B et C est stable. Sur un an, la progression du nombre des chômeurs de catégorie A est contenue à 2,5 % et à 4 % si l'on adjoint les catégories B et C, soit en-dessous des chiffres français. Dans les départements, le chômage (catégorie A) baisse de 0,8 % dans le Finistère, de 0,5 % dans le Morbihan, mais augmente de 0,2 % en Ille-et-Vilaine et de 0,3 % dans le Morbihan . Le chômage des catégories B et C est stable.
Pour les chiffres de Loire-Atlantique, il faut se référer aux données collectées par la DIRECCTE des Pays de Loire, où le chômage augmente, tiré par les départements de Maine-et-Loire, Mayenne et Sarthe. Dans le 44, le chômage augmente de 0,4 % pour les catégories A, B et C, et reste stable pour la seule catégorie A qui perd 10 chômeurs, ce qui montre la bonne résistance de la métropole nantaise dans une conjoncture économique dégradée et incertaine, où le spectre de la récession reste plus présent que jamais (voir notre article). Il n'est pas déraisonnable de penser que l'augmentation du chômage se poursuivra en France le mois prochain sur le même rythme.
Sur un an en Loire-Atlantique (voir la page 13 du PDF), le nombre de chômeurs (catégorie A) parmi les hommes baisse de 5,9 %, mais augmente de près de 2 % pour les femmes. Le chômage des moins de 25 ans s'effondre (-6,3 %) mais celui des seniors augmente de 8.7%, en-dessous toutefois des moyennes françaises. Sur un an toujours, dans les Côtes-d'Armor, le chômage augmente de 5,5 %, mais de 2 % seulement dans le Finistère, dont les bons chiffres en matière d'emploi tirent la Bretagne toute entière . En Ille-et-Vilaine, l'augmentation sur un an reste aussi contenue à 2% et elle n'est que de 1.7% dans le Morbihan.
La Bretagne confirme la solidité de son économie et se place toujours dans une dynamique de sortie de crise, et ce malgré la fragilisation de certains fleurons de son industrie, notamment ABRF à Châteaubriant ou plus récemment la SOBRENA à Brest (voir le site) Les projets d'ouverture d'usines continuent à fleurir en Bretagne, que ce soit Alstom à Saint-Nazaire ou Bolloré à Ergué-Gabéric (29) et ce au moment même où la France et l'Eurozone voient le retour de la crise, nourrie par les mesures de rigueur et d'austérité d'autant plus inévitables et strictes que ces pays ont dépensé leurs maigres fonds pour renflouer les banques au plus fort de la crise.
Louis Bouveron
Baisse des demandeurs d'emplois ne rime pas forcément avec chômeurs ayant retrouvé un emploie ... mais bien souvent par :
-Personnes découragés et/ou en fin de droit, n'ayant plus aucun intérêt a pointer au pôle emploi
-Individus expatriés ,
Le Breton se vend très bien globalement ... si ce n'est peut ètre en Bretagne.
Enfin, les catégories A + B + C telles que définis par la nomenclature du pôle emploi.
Il eu été judicieux de mettre en lumière l'arnaque de ces chiffres vis a vis de la nomenclature du BIT (Bureau international du travail).
Voyant la précarité que subissent bien des foyers lorsque l'un deux est au chômage , il peut paraitre normal que l'un deux exerce une activité même réduite ... il ne fera pourtant parti d'aucune des dites catégories susmentionnés.
Les catégories D et E n'étant pas mentionné, ces chiffres ont donc un intérêt limité (les chiffres avouent vite sous la torture =D )
Quand a la sortie de crise ,
Il y'a certes quelques entreprises qui ont la volonté d'embaucher,
mais l'impasse est faite sur les entreprises qui externalisent leur production, et ceux qui délocalisent .. qui sont bien plus nombreux :/