Un essai à droite, non transformé à gauche ; le coup d'après, un essai à gauche, non transformé à droite. Voici comment dans le match franco-français les camps UMP-PS gagnent des points électoraux, tout doucement, députés contre sénateurs. Et à chaque fois, la même désolation et les mêmes faux espoirs renaissent. Des promesses des deux bords, sans réels engagements puisqu'il y aura toujours un Conseil constitutionnel ou un Sénat pour les annuler.
Durant combien de temps, allez-vous les croire ?
Ces gens se sont regroupés avec des régionalistes pour avoir vos voix, vous n'allez tout de même pas marcher dans la combine ? Un peu de tenue que diable !
Le Conseil culturel de Bretagne avait voté à l'unanimité contre la Convention spécifique entre l'Etat et la Région pour la «transmission des langues de Bretagne», Diwan avait donné un avis négatif, le collectif Ai'ta avait exprimé par un communiqué son opposition également. Il est vrai que cette convention a été faite sans réelle concertation et est vide de propositions. Malgré ces avis défavorables, le Conseil Régional avait voté «pour» à la majorité. Le scénario fut simple :
- Tout le PS breton avait voté «pour» cette coquille vide ;
- L'UDB, actuellement derrière le PS et Oui la Bretagne ...s'est abstenue ;
- EELV a voté contre (ses représentants sont donc plus courageux que l'UDB) ;
- l'UMP-Républicains vient de voter contre la Charte des langues au Sénat.
Les régionalistes de tout poil partent divisés, qu'ils soient dissidents ou non de partis parisiens, ils avancent avec la même volonté de berner les Bretons. On se souviendra par le même biais de la pauvreté des actes et des propos des dissidents PS, PC ou Verts regroupés désormais derrière Christian Troadec.
Alors ils discutent de projets vides dans une France irréformable, telle la Charte des langues dans laquelle les articles essentiels ont été supprimés car contraires aux fondements même de la France, née de conquêtes et de centralisme. Sous leurs mandats, certains auraient pu prendre l'initiative de faire apposer une signalisation bilingue avant les actions de Stourm ar Brezhoneg, d'employer des brittophones ou gallophones, d'aider l'édition en breton, l'audiovisuel… Mais non !
Là encore, on ne peut que se souvenir des coups de boutoir infligés à l'édition bretonne dans les années 2000 par la droite de Josselin de Rohan et la gauche de Jean-Yves Le Drian. Le premier avait dissout les pouvoirs attribués à l'Institut Culturel de Bretagne en matière de soutien à l'édition bretonne, mis à mal la principale maison d'édition de livres en breton pour enfants et de dictionnaires, An Here ; puis, le second avait donné le coup de grâce en privilégiant les choix de Jean-Pierre Thomin, responsable à l'époque de la culture, du patrimoine et du sport à la Région… Certains individus opportunistes s'alliaient à la vague anti-bretonne mettant en difficultés les écoles Diwan et l'ensemble des structures dont les Bretons s'étaient dotées : c'est le cas du journaliste Georges Cadiou, qui faisait paraître un recueil de textes sans grande nouveauté intitulé « l'hermine et la croix gammée », à la même période que le grotesque essai « Le Monde comme si… » de Françoise Morvan. Ils participaient ainsi à une campagne de destruction basée sur des amalgames des plus odieux. Tout ce petit monde se retrouve actuellement réuni sous la même bannière aux couleurs faussement bretonnes. Chacun notera avec désappointement la courte mémoire de ses actuels soutiens, notamment un ancien directeur et fondateur d'une maison d'éditions torpillée par ces derniers.
Après tout, qui sont ces hommes politiques ?
Des centaines de condamnations d'élus et de responsables de l'UMP, du PS, du FN, d'EELV, du PC et de leurs alliés politiques ponctuent l'actualité ces dernières années. On ne peut même plus dire que cela défraie la chronique, tellement nous sommes « vaccinés » et résignés face à autant de dérives qui doivent faire pâlir de jalousie les plus gros parrains connus des mafias.
Escroqueries, corruptions, trafics d'influence, emplois fictifs, faux marchés publics, détournement de fonds publics, faux et usages de faux, abus de confiance, abus de biens sociaux, favoritisme, proxénétisme, discriminations… La liste des condamnations et types de condamnations est en effet très longue.
Nos élus et candidats locaux de ces partis seraient-ils épargnés ?
Non seulement les uns intègrent ces condamnations et mises en examen mais tous ont été élus au nom de ces partis affairistes. Parfois, si les petits arrangements défient toute légalité, ils peuvent aussi revêtir l'apparence de démarches régulières. En politique, « plus c'est gros et mieux ça passe » a-t-on entendu de la bouche des plus grands pontes du gouvernement français.
Alors ne vous trompez pas, ne croyez pas des bonimenteurs.
- Plutôt que de voter majoritairement à chaque fois pour l'un des deux partis monopolisant les médias, en jouant ainsi à un éternel ping-pong politique ;
- Plutôt que de se plaindre de la politique en place et, pourtant, plébisciter toujours les mêmes !
- Plutôt que de choisir un candidat se targuant de ses relations parisiennes, en vérité contre nos intérêts ;
- Plutôt que de penser que tel candidat lié à l'un des partis centralistes portera la voix de l'emploi, du pouvoir d'achat, de nos retraites... Ces partis français franciliens sont responsables de notre agonie en pompant nos forces, notre fiscalité et nos richesses, en faisant taire nos valeurs ;
- Plutôt que de mettre en avant l'affairisme contre l'honnêteté (l'UMP et le PS ont un lourd passé en ce domaine, et cet héritage leur permettrait de se maintenir ?) ;
- Plutôt que de choisir une formation politique qui nous empêche de gérer nos affaires et d'améliorer ainsi notre quotidien pour penser avenir ;
- Plutôt que d'abandonner la Bretagne au plus offrant ;
- Plutôt que d'encourager l'action de l'ensemble des partis politiques freinant ici toute initiative ;
Pensez aux candidates et aux candidats proposant un sérieux projet pour chacun de nous. Nous ne demandons rien à Paris. Lorgnons les nouveaux pays émergents en Europe, ils snobent la fameuse « crise ». Choisir la voix de la Bretagne est la seule voie pour vivre sereinement au présent et pour assurer l'avenir, le reste n'est que poudre aux yeux. Soutenez, adhérez à Notre Chance, l'Indépendance, candidats soutenus par le Parti Breton.
Nous ne cessons de le dire, la France est irréformable. Notre chance, l'indépendance !
Bertrand Deléon
■On pourrait même dire que l'idée indépendantiste n'est pas mort en Bretagne, au contraire... elle revient à la mode. et c'est tant mieux...
À quelques différences près!
Cette stupide division, ce n'est pas le PB qui l'a voulue.
Bien au contraire!
Et quand quelqu'un ne veux pas de vous, pourquoi vouloir lui imposé votre présence à tout prix?
Autre différence, l'UDB ne fait pas passer la Bretagne en premier, mais sa sacro-sainte idéologie de gauche! De même, elle ne s'affiche pas indépendantiste, mais autonomiste. Or, quoique l'on en dise, ce n'est qu'une liste UDB avec comme chef de fil Troadec et bénéficiant de sa popularité.
Or, Notre Chance l'Indépendance, n'a pas pour but de faire passer une idéologie en premier, mais bel et bien la Bretagne et que celle-ci retrouve sa place parmi les nations!
Alors, oui, cette liste n'est accréditée que de 1% dans les sondages!
Mais avec quel pourcentage le SNP a-t-il commencé?
Comme vous le disiez, le fer se refroidit.
Il n'est plus temps pour nous de tergiverser!
Mais au contraire de sortir du bois!
Il est donc grand temps que quelqu'un commence!
Donc, oui peut-être que le petit pourcentage que fera la liste Notre Chance l'Indépendance, sera celui qui manquera à Troadec.
Mais, dans ce cas, l'UDB et lui ne pourront que s'en prendre à eux même! Non?
Quant au «mouvement» breton, il n'est plus temps pour lui de se présenter de droite ou de gauche et de suivre aveuglément le schéma français, mais de se présenter comme autonomiste ou comme indépendantiste!
C'est par là que passera l'avenir de la Bretagne! et non pas en s'affirmant de gauche à tout prix!
Je ne discute pas les faits dont vous parliez. Ils existent.
Mais si la Bretagne doit être de droite, de gauche, d'extrême droite, d'extrême gauche ou quelque soit le bord ou le nom politique que l'on veut lui donner, c'est aux Bretons d'en décider!
Et pour qu'ils puissent en décider librement, il nous faut soit l'autonomie, soit l'indépendance.
Il est temps d'abandonner une voie que nous menons depuis plus de 50 ans et qui n'emmène à rien!
Comment peut-on imaginer une seule seconde que c'est sur une base de gauche ou de droite que les Bretons nous rejoindrons?
Et que fait-on de l'autre moitié qui ne veulent ni de la gauche, parce qu'ils sont à droite, ni de la droite, puisqu'ils sont de gauche?
Et pourtant, c'est sur cette base que nous fonctionnons depuis plus de 50 ans!
Alors, n'est-il pas temps de changer? de tenter une autre voie?
Ne proposons pas aux Bretons une idéologie de droite ou de gauche, mais l'autonomie ou l'indépendance!
S'ils veulent une idéologie de droite ou de gauche, ils ont pour cela les partis français!
Maintenant, il ne reste plus qu'aux bretons de choisir s'ils veulent faire passer leur idéologie avant la Bretagne, s'ils veulent l'autonomie, ou l'indépendance!
Pour ma part, j'ai choisi!:
L'indépendance avant tout. Après, cela sera aux Bretons à choisir!