Ce qu'il reste de lumière

«Les Editions Sauvages», petite maison d'édition associative bretonne spécialisée en poésie, viennent de publier «Ce qu'il reste de lumière», suivi de «Au large de Douleur», un recueil de Salah Al Hamdani, poète irakien né en 1951 à Bagdad, auteur d'une cinquantaine de livres, réfugié à Paris depuis 1975.

La chronique «Point de vue» de la revue Spered Gouez / l'esprit sauvage qui vient de paraître est consacrée à ce livre. Trois critiques y livrent leur lecture. Eve Lerner souligne le chemin de la mémoire, de la révolte et de l'écriture, seule issue, seule fenêtre de l'homme blessé. Jacqueline Saint-Jean évoque le combat intérieur entre la blessure encore ouverte de l'exil et la soif de lumière et de vie auprès de la bien-aimée. Après avoir rappelé le douloureux passé du poète dans les geôles de la dictature à l'origine de son exil contraint, Gérard Cléry met l'accent sur la lumière et la tendresse de l'amour, célébré avec justesse et sensibilité par Salah Al Hamdani. Tous trois relèvent la qualité d'écriture de sa parole poétique, riche d'images puissantes.

La couverture reproduit une oeuvre de Ghassan Faidi, dont on retrouve également un dessin dans les pages intérieures.

Ce livre, paru juste avant ce deuxième confinement, n'a hélas pas pu être livré aux quelques librairies qui accueillent habituellement les ouvrages de cette maison d'édition dans leurs rayons. Sa seule diffusion est donc faite directement par correspondance (bon de commande ci-après), au prix de 13 €, auquel il faut ajouter 3,80 € de frais de port, puisque les éditeurs ne bénéficient toujours pas d'un tarif spécifique.

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