Brexit, quel avenir pour la Bretagne en Europe ?

Communiqué de presse publié le 25/06/16 14:40 dans Politique par Sébastien Girard pour Sébastien Girard
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brexit parti breton

Le Parti Breton, tout en reconnaissant le choix démocratique des Britanniques, déplore leur départ de la Communauté européenne.

Si nous ne nous associerons pas aux mesures retard de certains politiques pour les conserver dans l’Union, nous nous associons à la demande d’Indépendance de l’Écosse et de réunification de l’Irlande. Dans ce domaine de la reconnaissance des peuples, le Royaume-Uni a fait bien mieux que la France.

Le Parti Breton est certes résolument européen mais entend dénoncer clairement les causes de cet échec pour l’Europe :

La dérive technocratique administrative source de normes de plus en plus contraignantes.

Le manque de lisibilité du fonctionnement européen pour les peuples,

L’absence de réel pouvoir du Parlement européen.

Le Parti Breton refuse toute vision étriquée d’un repli sur soi prôné par les partis français extrémistes de droite comme de gauche et veut incarner une autre vision de l’Europe porteuse de paix et de prospérité.

Celle d’une Europe fédérale où le Parlement européen aurait un véritable pouvoir, une organisation européenne de Défense, les États perdraient certains pouvoirs régaliens en édifiant notamment des règles sociales et migratoires communes pour exclure tout dumping social et garantir la protection commune de tous ses résidents.

Dans cette Europe respectueuse de toutes ses identités, la Bretagne aurait toute sa place comme membre à part entière aux côtés des autres peuples européens et notamment ceux de la façade atlantique.

La Bretagne doit retrouver rapidement ses droits de Nation à part entière au sein d’une Union européenne rénovée. Il y va de son avenir.

Pour le Parti Breton

Le président Olivier Berthelot


Vos commentaires :
Lucien Le Mahre
Vendredi 22 novembre 2024
Un article n'est pas bien entendu le format adéquat pour développer tout un programme.

Néanmoins, dans le cadre fédéral européen évoqué, qui reconnaitrait les «nations sans état» ... ou presque, comme la Bretagne, il serait souhaitable de bien se mettre d'accord sur les pouvoirs et compétences susceptibles de constituer le minimum vital. Sans dogme ni raideur bien sûr, la capacité adaptative restant indispensable.

Car ce qui se passe avec l'Etat français peut très bien se reproduire d'une autre manière, même avec un Etat fédéral dont par exemple les grands adhérents ne sauraient résister à la tentation d'exercer la loi du plus fort.

On dit que dans la configuration actuelle, 75% de nos lois et règlements sont concoctés au niveau de l'UE. Il ne reste plus aux parlements nationaux qu'à adapter à l'application dans leurs pays respectifs : attention à ce système qui dépasse déjà souvent les bornes, surtout dans des Etats qui, comme la France, ne délèguent que trois fois rien à leur régions.

Il y a les Länder allemands, les cantons suisses, les nations britanniques, les généralités espagnoles et de nombreuses autres références., y compris de l'autre côté de l 'Atlantique.

Personnellement, je verrais d'un bon oeil le statut actuel de l"Euzkadi, (qui n'est pas un statut d'indépendance pure et dure comme le concevaient les nationalismes d'avant l'UE, mais qui reste le plus évolué des statuts ibériques) constituer la base de base de référence et de réflexion : Parlement, autonomie fiscale et financière, compétence en matière éducationnelle et culturelle etc... Seules les compétences régaliennes sont déléguées à présent aux Etats-membres et pourraient dans l'absolu relever directement de l'Etat fédéral, la monnaie par exemple.

Il est indispensable de définir le périmètre de notre pré carré.


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