Pour Lorient, le scénario d’un « hard Brexit » serait une catastrophe étant entendu que, de tout temps, les marins bretons ont pêché en Écosse, dans la Manche ou en Mer du Nord. Des centaines de marins, de mareyeurs et de transformateurs sont concernés. Plusieurs navires de la Scapêche, principal armateur breton, dépendent essentiellement de l’autorisation de pêcher dans ces zones. Si l’interdiction était avérée, il est à craindre que ces navires se rabattent sur la côte, concurrençant la pêche artisanale côtière.
À l’instar du Danemark, j’appelle le prochain gouvernement à faire valoir les droits historiques des pêcheurs bretons dans ces eaux en s’appuyant sur la convention des Nations Unies sur la mer qui garantit le respect des « droits de pêche traditionnels », convention qu’a signé le Royaume-Uni.
Les conservateurs britanniques mentent en prétendant « récupérer » leurs eaux puisqu’elles n’ont, en réalité, jamais été leur propriété exclusive, du moins en ce qui concerne la pêche ! Pour Paris, ce sujet est sûrement accessoire, mais pour la Bretagne, il est bel et bien prioritaire.
■Tout d’abord je dois vous dire qu’à titre personnel vous ne pouvez me convaincre que vous puissiez obtenir un résultat. Que vos arguments soient tout à fait justifiés, ou non. Et même si vous avez par miracle un ou quelques élus, cela ne sera pas assez, car vous n’aurez jamais la possibilité d’infléchir une dégradation bretonne en ce domaine, qui vient de loin. De très loin !
Inenvisageable à mon avis, en dehors d’une prise de conscience des « BRETONS », engendrant un mouvement général, global qui prenne en compte tous les aspects politiques, culturels et industriels de la Bretagne. TOUS !
Comme témoin depuis plus de soixante années adolescent sur le port de Douarnenez, de l’intérieur du métier de marin dès mes quinze ans et durant seize ans, de 1958 à 1974 et comme marin de marine marchande et à la pêche et comme citoyen breton qui toujours concerné par le milieu je n’ai pu que suivre et constater la déliquescence de la l’industrie de la pêche et de la conserverie Bretonne jusqu’à aujourd’hui.
Malgré plus de soixante ans aucune organisation hexagonale, aucun parti dit breton, ou français, en dehors de souligner accessoirement l’état des choses, n’a construit les moyens politiques appropriés pour résoudre les difficultés qui s’amplifiaient ! Aucun n’a eu d’actions positives, tout au plus, de cette situation ils se sont servis comme arguments parmi tant d’autres pour leurs campagnes électorales désespérantes d’inefficacité là !
Maintenant il ne reste que quelques centaines de marins en Bretagne, nous en avons perdus des dizaines de milliers avec la disparition de la marine marchande et de la pêche, ainsi que des dizaines de milliers de femmes et d’hommes de la conserverie dans «toute» la Bretagne.
Disparues les centaines de conserveries, disparus les hommes et les femmes, disparus les navires, disparus les chalutiers, disparus les thoniers aux tangons, disparus les palangriers, disparus les langoustiers sur nos côte, disparus nos langoustiers mauritaniens, disparue la multitudes des sardiniers, disparus les morutiers terre-neuvas ou islandais, etc…
La nouvelle séquence éventuelle que vous dénoncez, n’est qu’un chapitre de plus dans « l’effacement maritime progressif et programmé…et quasiment définitif» de la Bretagne…Et les questions que vous soulevez ont été posées à d’autres états où les Bretons s'aventuraient et tentaient de pêcher et gagner leurs vies ! Ils ne pêchent plus, ni ici, ni là-bas, en raison d’intérêts qui n’étaient absolument pas les leurs ! Il fallait (il faut), pour la Bretagne traiter d’égal à égal avec la Grande-Bretagne, l’Écosse, l’Islande…le Pays de Galles, la Cornouailles et…l’Irlande ! Et par des accords avec tous autres pays dont les mers pourraient nous être accessibles, non impactés par divers intérêts politiques et commerciaux français !!!
Entre Terre et Mer, et algues vertes, la Bretagne…et les Bretons ont bien des comptes à exiger de cet état français Et, oh combien à ceux de Bretagne qui…Réveillez-vous Bretons, l'on vous élimine de votre biotope!!
NB : Dans quelques ports il y reste encore quelques bateaux de pêche dont le nombre et le tonnage est sans rapport avec ce qu’il fût ! En dehors de quelques « côtiers », je ne connais plus qu’un seul qui soit encore immatriculé à Douarnenez, un petit sardinier : Le Reine de l’Arvor !