Bretania, le portail des cultures de Bretagne est en ligne

Communiqué de presse publié le 17/02/14 11:58 dans Cultures par Mikaël LE BIHANNIC pour Mikaël LE BIHANNIC
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www.Bretania.fr, le portail des cultures de Bretagne a été officiellement inauguré le 14 février dernier à Lorient.

Une seule et même porte d'entrée pour 350 000 documents : www.bretania.fr

Donner à voir et à comprendre la Bretagne et son histoire, dans toute sa diversité : c'est là toute l'ambition de Bretania, le tout nouveau portail des cultures de Bretagne (www.bretania.fr). Initié par la Région Bretagne et animé par l'association Bretagne Culture Diversité/Sevenadurioù, il a été lancé officiellement le 14 février à Lorient, en présence de Jean-Michel Le Boulanger, Vice-président du Conseil régional à la culture, et Ronan Le Coadic, Président de BCD.

Véritable porte d'entrée ouvrant sur toutes les ressources culturelles et patrimoniales de la région, Bretania s'appuie à ce jour sur un réseau d'une dizaine de contributeurs (Le CRBC, Cartolis, la Cinémathèque de Bretagne, Dastum, la Dépêche de Brest, l'INA Atlantique, le service de l'inventaire du Conseil régional, la bibliothèque numérique de l'Université de Rennes 2, la bibliothèque de Rennes Métropole, le KDSK). Partenaires du portail, ils ont réuni leurs fonds sonores ou visuels, collectés de longue date et déjà numérisés, pour mettre aujourd'hui à disposition du public un ensemble d'environ 350 000 documents numériques, enrichi de contenus éditoriaux.

Quels contenus ?

Depuis les enluminures du Moyen-âge jusqu'aux articles de presse d'avant-guerre, en passant par les premières cartes postales du début du XXe, la matière culturelle bretonne est immense. Bretania reflète cette richesse documentaire, proposée sous de multiples formes : sons, vidéos, images ou textes.

- les archives du patrimoine oral, via l'association Dastum, offrent des ressources sonores et visuelles exceptionnelles, collectées depuis de longues années : chansons, musiques, contes, légendes, récits et témoignages ;

- les inventaires patrimoniaux et architecturaux : le service de l'inventaire du Conseil régional y présente les notices réalisées sur le patrimoine bâti et le mobilier remarquable de Bretagne ;

- les archives de la presse : la Dépêche de Brest, ancêtre du Télégramme, propose

- l'ensemble des articles publiés entre 1886 et 1944 ;

- les archives audiovisuelles : la Cinémathèque de Bretagne mais aussi l'INA Atlantique constituent peu à peu la mémoire collective audiovisuelle de la région ;

- les fonds d'iconographies, cartes, plans, manuscrits et autres livres rares :

- Cartolis, base de données du Cartopôle de Baud, propose par exemple 70 000 cartes postales anciennes de notre région.

- Et aussi les bulletins des sociétés savantes, les fonds issus de la recherche universitaire (Rennes 2), les collections des musées, les Tablettes Rennaises de la bibliothèque numérique de Rennes Métropole, les fonds documentaires du KDSK et du centre de ressources bretonnes et celtiques (CRBC).

Un puissant moteur de recherche donnant accès à plusieurs bases de données

L'enjeu majeur de cette médiathèque du XXIe siècle : permettre à tous de s'approprier ces éléments de la mémoire collective de Bretagne, pour mieux la comprendre, la transmettre et la réinventer.

Pour l'usager, il suffira de quelques clics et mots-clés sur www.bretania.fr pour accéder, via le moteur de recherche, à une matière jusqu'ici dispersée sur le web au sein des bases de données des différents contributeurs.

Pour les partenaires qui, au fil de longues années de collectage et de numérisation, ont su conserver vivante la mémoire collective bretonne, le portail a l'avantage de mettre en avant leurs fonds tout en favorisant des visites plus approfondies sur leurs propres sites, que chacun continuera de gérer.

L'intérêt de Bretania est aussi d'avoir, en accord avec les contributeurs, enrichi les documents, dits primaires, de contenus éditoriaux (dossiers thématiques, frises, cartes, vidéos…) permettant au public de mieux décrypter les ressources mises à disposition. C'est là une part importante du travail de BCD.

Une médiathèque vivante et évolutive, appelée à s'enrichir

A l'avenir, pas question que Bretania en reste là : il s'agit d'un portail bien vivant qui sera complété, au fil du temps, de nouveaux apports et contributeurs, amenés progressivement à travailler en réseau.

L'équipe de Bretagne Culture Diversité/Sevenadurioù a aussi pour mission d'aller à la rencontre des détenteurs de données pour leur proposer un partenariat, qui leur permettra de valoriser leur fonds, via le portail régional.

Parallèlement, BCD travaille à la diffusion du contenu du portail au sein d'autres sites, nationaux (Gallica) et internationaux (Européana), pour que cette matière bretonne circule librement sur la toile et dans le monde.


Vos commentaires :
Yann LeBleiz
Vendredi 15 novembre 2024
Hyper politiquement correct ce site....

Saint-Aubin en 1488, «la France met une armée à la disposition des chefs de la sédition bretonne».

Mince alors, si la Bretagne a perdu son indépendance, c'est la faute des bretons, et surtout pas des français qui venaient piller l'un des pays les plus riches d'Europe.

C'est comme en 1939, c'est la faute des autrichiens si l'armée allemande passe la frontière.
Où en 1990, c'est la faute des Koweitiens si l'armée Irakiennes s'invite chez eux!

Du coup, quand la France s'est elle aussi invitée en Algérie au 19ème siècle, c'est aussi... Ben oui, la faute des algériens!

Que l'histoire est simple à comprendre qu'en elle est bien expliquée!


Bretania
Vendredi 15 novembre 2024
Nous avons corrigé l'article. Suite à une erreur de manipulation, le texte mis en ligne n'était malheureusement pas le bon.

Christine Viard
Vendredi 15 novembre 2024
BCD... Diversité, on remarquera l'absence du breton qui n'est pas présent de façon fonctionnel pour rechercher des infos en breton mais juste pour faire joli, comme on mettrait un triskell ou des hermines. Beau jeu de demander la ratification de la charte européenne des langues si les Bretons eux même n'utilisent pas le breton, à l'heure ou de plus en plus de collectivités s'intéressent au breton, cherchez l'erreur...

Paul PICARD
Vendredi 15 novembre 2024
Un beau site
mais je ne comprends pas pourquoi on ne peut proposer un seul site pour cette bibliothèque numérique, le moteur de recherche bascule sur une myriade de sites existants dont certains ont été lancés en même temps avec des prestataires différents (je pense à celui de Rennes notamment).
N'était-il pas possible de faire des économies d'échelle en fédérant ce projet sur un seul et même appel d'offres, ça aurait permis d'alléger la note car c'est de l'argent public ici.
Près de 180 000 euros pour le site
Plus de 300 000 euros pour monter cette association
97 000 euros pour le site de Rennes.

Reste que le concept est intéressant. J'attends de voir son évolution, j'espère qu'il sera plus participatif.


Yann LeBleiz
Vendredi 15 novembre 2024
@ Bretania,

Merci pour la correction.

Mais sincèrement, que pensez-vous d'une chronologie de Bretagne ( au-travers de votre frise) qui n'évoque ni l'arrivée des légions bretonnes au 4 ème siècle, ni l'arrivée des populations bretonnes au 6ème siècle, ni l'offensive de Nominoé et d'Erispoé contre l'Empire franc avec le traité de 851 sur les frontières, ni la guerre de succession, ou les Chouans et Cadoudal sont absents, ou la partition de la Bretagne en 1941 est absente...

On reprend :
Imaginez-vous une chronologie de l'Islande sans l'arrivée des scandinaves?
Imaginez-vous, une chronologie de France sans Clovis ou Saint-Louis?
Imaginez-vous, une chronologie de l'Amérique sans la Guerre de sécession?
Imaginez-vous, une chronologie du Danemark sans la guerre contre l'annexion au 19ème siècle avec la Prusse?
Imaginez-vous, une chronologie de l'Allemagne sans la création de la RDA et du mur de Berlin?

S'il vous plait, ne fait pas trop d'erreur de manipulation... sinon, le terme manipulation risque d'être prononcé trop souvent!

Franchement, c'est quoi le problème avec l'histoire de Bretagne?


ellesse
Vendredi 15 novembre 2024
Malheureusement, ce portail qui bénéficie d'une certaine pub... ne fonctionne même pas !

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