Bretagne Réunie a profité de la soirée de lancement du 40e anniversaire du Patrimoine Mondial, le lundi 30 janvier, pour distribuer aux 500 invités de cette cérémonie organisée dans les locaux de l'Unesco à Paris le tract bilingue français-anglais joint (1) et ainsi informer chacun le plus largement possible des détournements en cours de son précieux label. (voir notre article)
Depuis 2000, le Val de Loire (France) est classé au patrimoine mondial au titre des paysages culturels vivants Internet : (voir le site)
Le Val de Loire est une entité géographique, humaine et historique strictement définie. On y trouve 42 châteaux (les “Châteaux de la Loire”) appartenant au domaine royal, bâtis et remaniés à la Renaissance, quand le pouvoir royal français était situé sur les rives de la Loire et de ses affluents.
Le site inscrit est situé entre Chalonnes-sur-Loire, en aval d'Angers, et Sully-sur-Loire, en amont d'Orléans. Il traverse, sur 280 km, les départements du Loiret, du Loir-et-Cher, de l'Indre-et-Loire et du Maine-et-Loire. Soit 800 km² qui font du Val de Loire le plus grand site français inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.
Depuis 2008, les deux régions administratives des Pays de la Loire et du Centre ont engagé un véritable détournement politique de l'inscription du Val de Loire au patrimoine mondial de l'Unesco en décidant de manière unilatérale de faire la promotion d'un territoire plus vaste que celui inscrit. C'est ainsi que des sites et monuments hors périmètre portent frauduleusement les labels Unesco et patrimoine mondial sur des plaquettes de présentation et sites internet.
Le 6 juin 2009, par courrier adressé à M. Francesco Bandarin, directeur de l'Unesco, l'Association citoyenne Bretagne Réunie et d'autres associations Bretonnes avaient signalé ces détournements en contradiction avec la Convention du Patrimoine Mondial.
Le 24 juillet 2009, l'Unesco, par courrier de Mechtild Rössler, chef de la Section Europe et Amérique du Nord, avait bien confirmé que le château des Ducs de Bretagne et le Vignoble nantais ne sont pas situés dans le périmètre Val de Loire. Pour rappel, le château des Ducs de Bretagne faisait partie du système de défense Breton qui protégeait la Bretagne de la France et de ses conquêtes militaires. Il n'était donc en aucun cas un château des Rois de France du Val de Loire.
En mars 2011, Bretagne Réunie a de nouveau alerté Mme Irina Bokova, directrice générale de l'Unesco, sur l'extension unilatérale, orchestrée par les deux régions administratives récidivistes, du périmètre Val de Loire, avec l'annexion de la Loire-Atlantique, département breton qui n'appartient donc pas au dit Val de Loire.
Le 21 avril 2011, Petya Totchavora, chef de l'Unité Europe et Amérique du Nord du « Centre du Patrimoine Mondial », confirme qu'aucune demande d'extension du périmètre Val de Loire n'a été demandée, et reconnaît que le logo de l'Unesco est utilisé pour faire la promotion de châteaux non situés dans le périmètre Val de Loire. Elle demande donc à la délégation permanente de la France auprès de l'Unesco de remédier à cette situation.
Interrogé par le journal « La Gazette.fr » (La Gazette des Communes) datée du 20 mai 2011, un membre du cabinet du conseil régional des Pays de la Loire concède : « Il s'agit d'une maladresse de notre part et nous allons corriger le tir (...) nous sommes signataires d'une charte que nous devons respecter ».
Depuis ces déclarations encourageantes, les détournements n'ont malheureusement pas cessé : plaquettes et sites Internet sont toujours estampillés de manière frauduleuse des logos « Unesco » et « Patrimoine mondial ».
Les deux régions administratives des Pays de la Loire et du Centre, qui ne semblent vraiment pas inquiétées par la délégation permanente de la France auprès de l'Unesco et qui n'ont aucun égard pour sa Convention «Patrimoine Mondial» signée par la France, continuent leur contrefaçon et ce, de manière industrielle.
Ainsi, le 16 janvier 2012, le journal « La Gazette.fr » écrit : « l'État et les deux régions administratives des Pays de la Loire et du Centre ont signé lundi 16 janvier 2012 à Tours un protocole visant à créer et développer une marque “Val de Loire” afin d'attirer plus de touristes, notamment étrangers, vers cette région mondialement connue pour ses châteaux de la Loire ». Cette marque “Val de Loire” doit, pour eux, désigner un périmètre allant du Loiret à l'océan Atlantique !
Cette marque “Val de Loire” est une violation délibérée du périmètre de l'Unesco et sans aucun rapport avec la définition géographique, humaine et historique du Val de Loire car elle annexe de force et intentionnellement la Loire-Atlantique, qui est un département breton.
Seuls les régimes totalitaires sont à ce point capables de manipuler l'histoire et la géographie et de changer la définition même des mots (cf. 1984 de George Orwell) afin de remodeler de manière totalement arbitraire et artificielle les territoires et les identités culturelles de ses habitants.
Cette manipulation se fait en douceur : personne ne sera tué ou emprisonné. Mais c'est bien l'identité, la culture, les repères des populations et leur mémoire collective qu'on assassine à petit feu avec les moyens considérables de l'administration (éducation, justice, aménagement du territoire, organisation des collectivités locales...).
En ce 40e anniversaire de la création de la Convention du Patrimoine Mondial, consciente des difficultés financières de cette organisation mais aussi des valeurs qu'elle défend, Bretagne Réunie demande à l'Unesco de dénoncer et de faire cesser ces détournements sans précédent commis dans le but de remodeler des territoires et des identités séculaires, et qui portent gravement atteinte à la minorité nationale bretonne.
(1) Voir le PDF ci-dessous
Bretagne Réunie, Membre de l'Agence des Droits Fondamentaux de l'Union Européenne (voir le site) Contact : contact@bretagne-reunie.org ou 06 82 67 19 46
Vous dénigrez en permanence la légitime réunification de la Bretagne alors ayez au moins le courage de ne pas le faire en vous cachant sous un pseudo ainsi on saura si vous êtes un simple citoyen ou si vous travaillez pour la région artificielle des Pays-de-la-Loire.
Cela se confirme vous manquez vraiment de courage à continuer de vous cacher sous un pseudo.
Caroline Le Douarin a sans doute raison il vaudrait mieux vous ignorer.
Cependant je tiens à vous dire que je respecte (comme sûrement la majorité des intervenants sur ABP) le droit d'être contre la réunification de la Bretagne mais votre mépris pour celle-ci est si grand que cela semble louche.
Tout comme votre dernier commentaire qui comporte 3 clichés antibretons:
- Nantais contre la réunification
- mise en avant du Grand-Ouest en parlant de votre métier
- régionalisme automatiquement synonyme de danger
Je termine sur votre mensonge ou sur votre incapacité à analyser ce que ressentent les Bretons puisque comme vous (si vous dites vrai car facile de mentir sous un pseudo) je sillonne la Bretagne (dont beaucoup de villes et villages du 44) ainsi que les régions limitrophes: oui la majorité des Bretons est favorable à la réunification même si effectivement cela n'est pas leur priorité dans la vie.
J'ai aussi remarqué que plus de personnes que l'on pense y sont aussi favorables dans le 85, 49, 53 et 72.
Naunnt un peu courage pour ne plus avancer masqué voire même en discuter devant un verre ?
Nauntt, çà ne voudrait pas dire Nantes en gallo, par hasard? Bon, je n'insiste pas...
Autre chose: si vous prenez appui sur le seul contact du néerlandais (flamand) avec le français pour comprendre ce qui se passe en Bretagne (vous êtes pourtant né à Nantes, selon vos dires), vous aurez quelques difficultés. Vous devriez vous ouvrir à d'autres voyages... Bon voyage à vous, donc. Commencez donc par la Bretagne!
Pour répondre à Naon-e-dad, j’ai visité le Pays de galles, les Cornouailles et l’Irlande. Mais je trouve qu’il y a certains points communs entre les nationalistes flamands et bretons, tant dans leur procédés politiques que dans la construction d’une mythologie nationaliste et dans la capacité à polluer la composante démocratique du mouvement (l’absence de « cordon sanitaire »).
Faux. Il suffit de lire une «Histoire de Bretagne», par exemple celle de Joel Cornette, qui n'est pas un nationaliste breton mais un historien français, pour apprendre clairement et dans le détail que la Bretagne se vivait comme une «nation», époque féodal ou pas.
Vision simpliste qui fait porter une «faute» sur les victime, les assimilés, plutôt que sur l'Etat assimilateur.
«Face à la multitude des patois locaux, la monarchie avait fait le choix d’une langue officielle unique qui remplacerait le latin dans tous les actes de la vie publique. Mais cet objectif a également marginalisé les langues régionales, processus qui s’est accéléré avec la « victoire » des Jacobins sur les Girondins en 1793. En effet, ceux-ci érigèrent le français en arme de combat politique, vecteur selon eux de progrès, de liberté et de vertu. Le symbole de cette « francisation » forcée fut la destruction organisée du breton. L’enseignement obligatoire instauré en 1881 assurera qu’aucun enfant n’échappe aux mailles du filet et le service militaire parachèvera ce processus sous la IIIe République.»
Ce que disent les sondages, c'est que la majorité des gens souhaite la Réunification, bien qu'elle soit soumise à une propagande paysdeloirienne et à une réécriture de l'histoire qui ne semble pas vous gêner.
Ce qui a été demandé c'est la possibilité d'un référendum en Loire-Atlantique, où les habitants de ce département seraient seul maître de leur destin, sans avoir à subir le veto de l'Anjou ou de la Sarthe.
Bref, une démarche démocratique, refusé par les tenants des paysdeloires.
«Dès le XVème siècle (et même peut être avant) les élites bretonnes ont choisi de s'allier à la France allant même contre d'autres bretons voir le duc de Bretagne. Si la Bretagne est autant entremêlé aujourd'hui à la France, c'est parce que pendant 5 siècles des bretons ont voulu ce rapprochement.»
Est-ce pour autant que ces Bretons souhaitaient la partition de leur pays?
L'interdiction de leur langue?
Quand on lit les clauses du traité de 1499, il est bien fait comprendre que la Bretagne conservera tout ce qui la concerne sans que jamais la France n'y fasse quoi que ce soit contre. Cette dernière a accepté, à perpétuité.
Mais en 1532, le traité imposé par les Français vient violer toutes ces clauses.
Ça entraînera les conséquences tragiques qui seront décidées en 1789 (perte des droits et des privilèges); 1790 avec la création des départements et le grignotages des Marches de Bretagne au sud, qui entraînera encore plus de violations jusqu'à l'amputation.
Et pour vous, c'est normal!
Vous êtes du genre à dire: «La Bretagne a TOUJOURS appartenu à la France, comme les DOM-TOM»?
«je suis atterré par le discours nationaliste de certains qui rêvent d’une Bretagne 100% et exclusivement brittophone ou l’on réinvente l’histoire (St Aubin du Cormier, Anne de Bretagne, le PNB, Vichy etc...)»
Et le fait que la France impose son histoire sur des territoires, dont elle n'était pas encore en possession, ne vous choque pas?
De plus, s'attribuer le rôle de résistante face aux nazis alors qu'elle en fût la meilleure élève (et oui, c'est elle qui a le mieux collaboré avec eux), est aussi une manière de réécrire l'Histoire...
Et il n'y a pas besoin d'être nationalistes ou extrémistes pour revendiquer quelque chose. Etre Français en est la preuve...