Bretagne Réunie a élu son nouveau président : Jean-François Le Bihan

Reportage publié le 4/12/11 18:57 dans La réunification par Maryvonne Cadiou pour Maryvonne Cadiou
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Des membres du Conseil d'administration de Bretagne Réunie 2012-2014 et le président sortant de l'Association Paul Loret. De g. à dr. A. Corlay. H. Colliot. G. Ollieric. G. Deshayes. Y.-A. Le Goff. J.-F. Le Bihan le nouveau président. M. Pannetier. P. L
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18 juin 2011 Bretagne en Résistance à Nantes. Jean-François Le Bihan entre Thierry Jolivet à la communication et Paul Loret alors président.
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Assemblée générale de Bretagne Réunie 2011 à Nantes. Exposé du rapport financier par Michel François trésorier (à droite).
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Alain Peigné et Didier Berhault – de l'Île de France – ayant posé leur candidature pour le conseil d'administration se présentent à la salle.
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Paul Loret est interrogé par le journaliste de Ouest France après le repas.
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Jean-Pierre Levesque juriste de Bretagne Réunie vient montrer à la salle l'Atlas des Minorités dans le Monde où la Loire-Atlantique est signalée comme telle.
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Jean-François Le Bihan est le nouveau président de Bretagne Réunie qui succède à Paul Loret. Celui-ci ne se représentait pas au Conseil d’administration.

Rapports approuvés

Les bilans moraux et financiers ont été approuvés. Une nouvelle modification des statuts a été approuvée aussi, à propos du bilan financier, qui devra pouvoir tenir compte des mouvements de fonds des Comités locaux qui se développent dont certains ont ouvert un compte bancaire pour leurs actions locales de vente de produits.

Le rassemblement du 18 juin à Nantes, Bretagne en Résistance (1), a donné lieu à un débat particulièrement développé, avec beaucoup d’échanges. Plusieurs points ont été soulevés :

– L’affiche qui ne comportait pas de Gwenn ha Du ni l’année (2) ;

– Le concert du soir : le choix des groupes, en particulier le premier, qui aurait particulièrement déplu. Cette intervention (3) a été huée, « sans doute par ceux qui n’y étaient pas », dit à ABP son voisin. Paul Loret a répliqué que c'était pour justifier d'une ouverture aux autres, aux plus jeunes, aux autres musiques...

Conseil d’administration

Bretagne Réunie a renouvelé son Conseil d’administration de seize membres cette année (tous les deux ans comme le changement des statuts le permet depuis l’AG de Redon en 2009).

Les membres présents, nouveaux et anciens, se sont présentés brièvement. Les trois absents ont été excusés mais présentés.

Les sept sortants ont été réélus. Neuf nouveaux membres ont été élus sur les onze qui se présentaient.

Le bureau est constitué :

– président : Jean-François Le Bihan, des Morbihan et Côtes-d’Armor ;

– vice-présidents : Alain Peigné, de l’Île de France, et Gérard Ollieric, du Pays de Guérande, en outre ancien président du Parti breton ;

– secrétaire : Henry Colliot, de Nantes/Saint-Sébastien, responsable du Comité local nantais (en remplacement de Paul Loret depuis que celui-ci était devenu président de l’association) ;

– trésorier : Michel Pannetier, responsable du comité local du Pays de Guérande ;

– porte-parole : Thierry Jolivet, du Pays de Vannes.

Les autres membres du Conseil d’administration :

– Yves-Alain Le Goff, Douarnenez (sortant) ;

– Christine Churie-Le Goal, Vignoble nantais Bretagne sud ;

– Gilbert Deshayes, Saint-Herblain (sortant) ;

– Didier Berhault, Île de France ;

– Stéphane Briand, Nantes (sortant) ;

– Yvon Ollivier, Sillon de Bretagne (sortant) ;

– Patrick Lecat, responsable du Comité local du Pays de Saint-Nazaire ;

– Jacques Chotard, actuellement hors de Bretagne (sortant) ;

– André Corlay, responsable du Comité Vignoble nantais Bretagne sud ;

– Hervé Morvan, Bouée ;

Se sont aussi présentés : Hugo Hervé, du Comité local de Châteaubriant et Pierre Glotin de celui du Sillon de Bretagne (Bouée).

La conférence de l’après-midi

Ont été invités 4 membres de partis politiques :

– Philipe Fintoni, pour le MoDem44. (voir le site) de son blog ;

– Franck Nicolon, de EELV Pays de la Loire, en outre maire-adjoint de Clisson. (voir le site) de son blog ;

– Émile Granville, porte-parole du Parti breton, en outre maire-adjoint de Redon. (voir le site) de son blog ;

– Pierre Even, responsable de la fédération (Union Démocratique Bretonne) en Loire-Atlantique, en outre conseiller municipal à Nantes et conseiller communautaire à Nantes Métropole. (voir le site) de sa page sur celui de Nantes Métropole.

Parlant dans le cadre de la prochaine élection présidentielle en France, ils ont entretenu le public de leurs sentiments et des stratégies de leurs partis concernant la Réunification de la Bretagne.

Patrick Mareschal invité d'honneur

Extraits de son intervention de 10 minutes en fin de journée. Une forme de bilan. Avec ses réflexions et recommandations sur la route à suivre...

« L’explosion du mouvement culturel breton, sa notoriété en Europe et dans le monde n’a jamais été aussi grande... »

« Le rôle de Bretagne Réunie doit être de continuer à dire « nous voulons une Bretagne à 5 départements »... « Ne pas négliger de montrer qu’il y a des forces autour de nous... »

« Ne nous faisons aucune illusion, ce n’est pas la préoccupation première de nos citoyens, ni en Loire-Atlantique ni dans le reste de la Bretagne, donc n’attendons pas qu’un mouvement de masse dans la rue fasse suffisamment pression sur les élus pour faire bouger les choses... »

« En revanche inéluctablement si par bonheur une initiative nationale venait à organiser une consultation sur le sujet... Il y aura peut-être un moment où il faudra savoir dire “mieux vaut quelque chose qui n’est pas totalement satisfaisant que rien du tout” ».

« Mais je pense que le moment n’est pas venu, il faut garder une ligne ferme... ».


Maryvonne Cadiou


Notes photos

Première photo, à droite toute est Thierry Jolivet. Photo 8 voir (voir notre article).


(1) (voir le site) du même nom, élaboré pour, par André Corlay en français et trois traducteurs pour breton, gallo et anglais.


(2) Il a été précisé que noter l’année de la manifestation est important, au moins pour le Dépôt légal Imprimeur dans la bibliothèque habilitée pour dans le département de l’imprimeur. Même si la date est enregistrée à la réception du document, il est mieux qu’elle soit aussi sur l’affiche. Pour situer la mémoire.


(3) La critique huée : « Pourquoi avoir invité ces gens qui font peur, qui ont fait fuir tant de personnes qui voulaient apprécier notre cause ? J'ai eu la honte de ma vie ! » Et encore : « Ils ne sont absolument pas une représentation de la Bretagne... Des voyous tout simplement, déculturés ! ».


Vos commentaires :
bécassine
Lundi 23 décembre 2024
à part thierry Jolivet aucun jeune , aucune femme c'est scandaleux ( c'est juste la moitié de la bretagne !!!!) ....article incompréhensible ...

Ludo
Lundi 23 décembre 2024
Si le truc satisfaisant, c'est le Grand Ouest ce sera sans moi. Passer ma vie pour la réunification pour lacher sur le pire, certainement pas

Michel Prigent
Lundi 23 décembre 2024
Il se trouve chère Bécassine qu'il n'y avait pas de candidate au conseil d'adminnistration.
Il n'est peut-être pas trop tard pour proposer votre candidature, ça doit pouvoir se faire.
Quant aux jeunes, ils sont le bienvenus...Il est vrai qu'il ont leurs propres mouvements.

Gilbert DESHAYES
Lundi 23 décembre 2024
Habituellement Christine est un prénom féminin. Et justement dans l'espoir d'une féminisation grandissante, l'Assemblée Générale a adopté la mesure d'une cotisation «de couple» afin de briser l'attitude encore trop répandue de déléguer à l'homme l'action militante ou citoyenne.

Yves-Alain LE GOFF
Lundi 23 décembre 2024
A Bécassine:

Merci d'apprendre qu'à 43 ans on est vieux. Plus sérieusement dire en parlant du nouveau CA de Bretagne Réunie que c'est scandaleux est faux et déplacé car personne n'a barré la route aux femmes et aux jeunes, elles et ils ne se sont hélas (je dis bien hélas) pas présentés à cette élection. A une exception une femme Christine Churie-Le Goal qui a été élue.


Maryvonne Cadiou
Lundi 23 décembre 2024
Si Bécassine n'a pas vu de femmes, c'est normal, la liste du CA complet a été ajoutée plus tard.
Il y en a une mais il y en a aussi beaucoup qui sont simplement membres et aident à la logistique de pas mal de réunions. Non les femmes ne boudent pas le mouvement breton.
Merci à Gilbert d'avoir ajouté la cotisation «de couple» !
Jeunes, moins jeunes : Où situez-vous la barre ?
Moi je vois surtout Disponibles/Moins disponibles.
Cette question est plus importante que l'âge.
En notant que «l'âge» peut aussi apporter connaissances et expérience...
De plus il faut bien savoir que les jeunes sont nombreux en actions sur le terrain (je les vois souvent), mais travail, études, charges de famille les rendent moins disponibles que des personnes plus âgées et retraitées, pour des réunions régulières, les km et leur prix.
Il a été question d'ailleurs, entre quelques membres, que les réunions de CA se fassent de plus en plus par le téléphone Internet...

Alan Haye
Lundi 23 décembre 2024
Voici le texte reçu du groupe UNITE MAU MAU par lequel ils ont exposé leur motivation pour venir s'associer gratuitement à la journée du 18 juin en tant qu'artistes rennais pour la réunification de la Bretagne.


Unité Maü Maü – rap hip-hop énervé mod’socialo-citoyenne

« A l’heure des débats sur une identité nationale et des « acculturateurs » bienveillants, à l’heure du rabotage des différences aux mesures d’un universel rabougri que les empires coloniaux de sinistre mémoire n’ont pas obtenu fût-ce par la contrainte et l’humiliation, la Bretagne a conscience de son existence et souhaite se réunir, réjouissons-nous !
A l’heure où le pouvoir de décision a quitté les sphères politiques et s’est encore éloigné un peu plus de notre quotidien, la Bretagne revendique une existence politique accrue, réjouissons-nous !
A l’heure du capitalisme prédateur, à l’heure de la globalisation, version déshumanisée de la mondialisation qui voudrait à grands coups de manipulations médiatiques et de chefs-d’œuvres publicitaires nous réduire à la condition de maniaco-consommateur, nous conduire tout sourire à l’abrutissement, la Bretagne n’oublie ni son histoire, ni son avenir, réjouissons-nous !
« Dans l’intérêt du français », la langue bretonne doit disparaître » disait le ministre de Monzie au début du siècle dernier, « moi c’est grâce au breton que j’écris en français » disait Morvan Lebesque.
De notre point de vue l’appartenance à une culture régionale n’est pas incompatible avec une citoyenneté française, européenne ou mondiale, bien au contraire ».

Les lecteurs de l'ABP jugeront sur pièce et pourront comparer la prose de ces «voyous» avec le délire pseudo - journalistique de Maryvonne Cadiou qui est infichue de faire un compte-rendu convenable de la journée «Assemblée Générale de Bretagne Réunie 2011» (j'y étais en tant que participant, puisque moi-même militant de Bretagne Réunie)

Alan Haye programmateur artistique de la soirée du 18 juin 2011


ex site bretagne.unie.free.fr
Lundi 23 décembre 2024
Apres m'être fait «hué» sur un autre article, je vois que Patrick Mareschal réitère une possibilité de faire des concessions «pour obtenir quelquechose»: en clair une B5 + mayenne/ vendée voire maine et loire....

en clair «mieux vaut ça » que de continuer avec B4 d'un coté et PDL de l'autre.
dans un sens il recasse un tabou .
à une époque il y a 10 ans il avait meme évoqué une «B4/PDL».

Je suis un peu seul à dire cela ici.
et je le redis :
mieux vaut une mauvaise fusion que prendre encore 70 ans de partition dans la vue.

Il vaut mieux etre ensemble bretons avec d'autres, que désunis.
dans cet ensemble on pourra negocier une entite culturelle.
on peut tres bien imaginert differents niveaux de politique :
e-economique unie
- culturelles avec des distinctions.

la politique et la perennité d'une region ou nation , ça implique de faire des concessions , pour rebondir un jour.

peut etre ces «annexes» 53, 49 ou 85 voudront partir au bout de 10 ou 20 ans de «nouvelle region».

il faut faire bouger les lignes !


Alwenn
Lundi 23 décembre 2024
«il faut faire bouger les lignes !»

Comment ?


henri f bideau
Lundi 23 décembre 2024
Vite, sous un même toit, les bretons des 5 départements, avec au besoin des mayennais et/ou des vendéens, plutôt que cette situation malsaine où les bretons de la région Bretagne vivent séparés des bretons du 44, de plus en plus ligériosés. La réunification des bretons importe plus que la réunification de la Bretagne.

Iffig Cochevelou
Lundi 23 décembre 2024
Je suis époustouflé de voir tout ce beau monde, d’un coté les naïfs persuadés qu’en acceptant ce grand west on règlerait tout, de l’autre ceux qui sous couvert d’une certaine extension de la Bretagne, en nous faisant avaler des couleuvres, nous amènent à la disparition de notre Identité. Je ne vois pas par quel miracle les Nantais redeviendraient Bretons à part entière : seulement des Ouestiens, au lieu d’être Ligériens !
Laisser croire que dans 20 ans on remettra tout en cause, me laisse rêveur :
Le combat commencé depuis bien longtemps s’arrêtera de lui-même, car cette circonscription unique empêchera toute possibilité de partis politiques spécifiquement bretons ; ce combat, même très minoritaire, mené depuis la fin du 19° siècle, a permis malgré tout un certain état d’esprit et par la force des choses, il disparaitra.
Une entité même tronçonnée peut survivre, mais diluée elle disparaît, et ce sera avec la bénédiction des Bretons eux-mêmes (une première dans notre histoire): c’est bien ce qu’ont sous-entendu, en fin de compte, Patrick Maréchal et le représentant d’EELV au débat de Bretagne Réunie.
Non au sabordage !

Louis Rajalu
Lundi 23 décembre 2024
@ Iffig Cochevelou,

- si une Bretagne de 4 500 000 habitants était diluée par l'ajout de 1 500 000 Vendéens + Angevins + Mayennais , ce serait que l'identité bretonne n'est pas bien forte ....

- Si la Bretagne + deux ou trois département voisins, c'est ce qu'on appelle le «Grand Ouest», comment nommer alors un ensemble B + PdL + Basse-Normandie + Poitou-Charente : un «super méga grand ouest» ?

Cordialement


Yann LeBleiz
Lundi 23 décembre 2024
Que signifie exactement «Cote mal taillée».

Le Grand Ouest républicain?

BR propose donc à la République d'un dernier foutage de G. pour les bretons!?!

Non, cela suffit, nous sommes en Europe au 21ème siècle, l'Etat français ne peut plus se comporter de cette manière.

Les Anglais ont su évoluer, les Castillants également, les Français resteraient donc les indécrotables connards de l'Europe (désolé pour le mot)? Je n'y crois pas!

Il faut que cela bouge de partout, aux Nantais d'avoir enfin de l'ambition, aux autres bretons d'arrêter enfin d'être les ploucs de la République!

A une époque ou le magasine Breton (Télégramme) évoque un statut d'autonomie, et ou Eva Joly en parle franchement, ou même l'IGN fait marche arrière sur ses cartes républicaines, cela suffit les demi-ambitions à la bretonne!


A P
Lundi 23 décembre 2024
Je le redis une nouvelle fois ..que péserons la Mayenne , la Vendée et peut-etre le Maine et Loire face aux 5 départements bretons unis ? si c'est la condition pour que les Bretons vivent ensemble leur avenir. alors je dis chiche!!. et pendant ce temps de palabres bretonnes . l'Alsace avance !!!!


Yann LeBleiz
Lundi 23 décembre 2024
Comment s'appellera cette région, région : BRETAGNE ET MARCHES DE BRETAGNE ?

Non, elle s'appellera la région Grand-Ouest, et la Bretagne disparaîtera des cartes européennes!

Ce genre de contrainte est vraiment d'un autre âge!

Même les français peuvent avoir légitimement honte de l'action de leur état!

D'ailleurs, les français voient bien qu'actuellement la France, malgrè son excité de Pdt, ne peut dire que oui et Amen à l'Allemagne, tellement le modèle centraliste soit-disant républicain est au bout du rouleau!

Actuellement, Sarko ne tape plus dans le dos d'Angela, en lui disant «salut ma loute!». Non, il ressemble à un écolier qui s'est fait remonté les bretelles!

L'Europe bouge, l'Allemagne appelle aux Etats-Unies d'Europe, et nous bretons du haut de notre ambition à 2 sous, on va dire merci pour une ènième vexation?!!!

Nous serions le pis aller, d'une France qui ne pèse plus grand chose en Europe, mais qui peut encore se satisfaire d'imposer sa volonté aux bretons!

Même la Mayenne, l'Anjou et la Vendée sont intéressées pour avoir sur leur flan ouest une vraie Bretagne puissante, dynamique et européenne. C'est tout bénifice pour eux!

Historiquement, des villes comme Laval et Angers profitaient plainement du dynamisme économique de la Bretagne voisine!

Nous bretons sommes loin des ambitions de nos voisins européens, juste des pleurnichars qui seront les derniers en Europe à carresser nos chers jacobins dans le sens du poil, pour espérer obtenir des miettes de reconnaissances!

@ A P : Oui, suivont l'exemple de l'Alsace, cela aura encore plus de poids pour réunifier la Bretagne.

C'est le statut quo, qui est le danger.

Et peut-être enfin, les Nantais reléverons la tête, et souhaiterons reprendre leur place légitique à la tête de cette Bretagne à l'ambition européenne!


SPERED DIEUB
Lundi 23 décembre 2024
Les bretons qui considèrent que le concept grand ouest serait un moindre mal du fait que la Loire Atlantique y serait inclue sont INCONSCIENTS de l\'évolution économique et géographique depuis au moins vingt ans à savoir la fracture territoriale entre l\'ouest et l\'est de la péninsule .Alors quel scénario au cas ou cette nouvelle grande région verrait le jour ??Je pense que la ligne de rupture actuelle serait poussée un peu plus vers l\'est c\'est à dire une droite allant de la Rance à la Loire la partie à l\'ouest de celle ci serait MARGINALISEE du fait déjà la partie orientale de la haute Bretagne regarde de plus en plus vers ses régions voisines de l \'est leurs pôle d\'attraction sera le paradis terrestre !!!!le grand Paris. Voilà le résultat de l\'aiguillage économique de conception continental contraire à la véritable vocation économique de la Bretagne et c\'est là que se trouve justement la clé de son existence en temps qu\'entité politique même si à la limite ce serait un autre peuple que les bretons qui l\'habiteraient. La nature a voulue que ce soit un pays différent et la frontière de B5 correspond approximativement à cette ligne de rupture sous condition que la péninsule retrouve sa vocation maritime en mettant l\'accent sur des voies de communications nord sud pour rapprocher le centre Bretagne des ports et que l\'ouest breton redevienne le pôle d\'attraction de la haute Bretagne

Pierre-Yves Pétillon
Lundi 23 décembre 2024
Voir la Bretagne foudu dans un Grand Ouest jaco-français NANN TRUGAREZ ! Je préfère encore garder notre Ulster nantais.

Il vaut mieux un os à rogner pour le mouvement politique breton et un cailloux dans la botte des partis politiques français que plus rien du tout !

Qui peut dire quelle serait la politique d'un PS ou d'un UMP grand oustiti pour une Bzh agglomérée dans cet ensemble ? Tiendrait-ils compte des légitime revendications bretonnes ? D'une politique linguistique ? Leur politique économique et de développement serit-elle tournée vers l'océan ou plutôt vers leur grand (tient encore un !) Paris ?


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