Voici la liste mise à jour des candidats Jeune Bretagne aux élections législatives de juin 2012 sur les 5 départements bretons.
– Marie Pêcheul, 22 ans, étudiante, 3e circonscription des Côtes d'Armor ;
– Claude Guillemain, 68 ans, expert en micro-finance internationale, 5e circonscription des Côtes-d'Armor ;
– Yann Vallerie, 28 ans, travailleur indépendant, 4e circonscription du Finistère ;
– Mickael Lo Verso, 25 ans, maître d'hôtel, 5e circonscription du Finistère ;
– Anne-Marie Rimbault, 44 ans, agent de service hospitalier, 8e circonscription du Finistère ;
– Christophe Daniou, 26 ans, commercial, 1e circonscription d'Ille-et-Vilaine ;
– Simon Danjou, 22 ans, chargé de communication, 2e circonscription d'Ille-et-Vilaine ;
– Émeline Berhault, 21 ans, étudiante 7e circonscription d'Ille-et-Vilaine.
– Valérie Mereau, 37 ans, caissière, 8e circonscription de Loire-Atlantique ;
– Marie Ollivier, 27 ans, mère au foyer, 3e circonscription du Morbihan ;
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ABP va recevoir, comme, je le suppose, toute presse en Bretagne, et publier toutes les professions de foi (sauf quand elle manquent à l'envoi de la part des auteurs) de tous les candidats aux Législatives en Bretagne qui veulent bien les donner.
ABP je crois ne peut pas y échapper... Donc nous non plus. Mais « chacun est lipp’ » (se dit à Brest !) et personne n'est obligé d'ouvrir ces extrêmes...
En général ça se repère dans le titre et la provenance, non ?
Vivement un été tranquille de festivals après toutes ces élections...
Manifeste de 1911 du Parti nationaliste breton.
I. Le parti nationaliste breton, fondé récemment par quelques hommes jeunes et décidés, a pour but de grouper toutes les énergies irrédentistes de notre pays pour protester toujours et quand même contre l'oppression française que nous subissons depuis quatre siècles.
II. Il n'est pas dans l'esprit ni dans les intentions du parti d'échafauder dans le vide un palais de nuages, mais seulement de préparer la résurrection bretonne en créant un vaste mouvement de protestation et de réprobation vis-à-vis du peuple français qui nous gouverne contre notre gré et qui nous prive injustement de l' indépendance nationale à laquelle nous avons droit.
III. Nous voulons qu'en ce XXème siècle, après une trop longue période de domination brutale de la part de la France et de soumission résignée de la part de la Bretagne, notre attitude ait la valeur d'une protestation irréductible. Nous sommes donc, avant tout, non des conspirateurs, mais des protestataires.
IV. On nous a successivement volé notre indépendance nationale, puis nos libertés et franchises provinciales ; on a violé sans cesse le traité de 1532 qui assurait à notre pays ces libertés et ces franchises, avec le privilège d'un Parlement et le droit de porter sur ses armes, à défaut de la couronne fermée, le bonnet d'hermine cerclé d'or. (Dérisoire compensation, il est vrai, en regard de ce que nous avions perdu !) — Depuis la Révolution française, la situation a empiré. Aujourd’hui, la sournoise persécution de nos maîtres — d'autant plus dangereuse qu'elle se dissimule et creuse des galeries souterraines dans notre vieux sol — cherche à nous arracher notre langue et nos coutumes, nos traditions civiles et religieuses, tout ce qui reste de l'ancien patrimoine national, tout ce qui fait notre orgueil et notre joie. Nous nous y opposons de toutes nos forces et nous revendiquons l'héritage de nos ancêtres.
V. On nous croit écrasés, annihilés, assimilés, francisés. C'est faux ! Il y a encore dans l’âme bretonne quelque chose qui résiste et qui survit, quelque chose qu'on a voulu étouffer et anéantir, mais qui demeure aujourd'hui aussi vivace et robuste qu'au temps de notre indépendance, et cela, conscient ou inconscient, c'est le SENTIMENT NATIONAL.
VI. Nous ne reconnaissons ni « grande », ni « petite » patrie. Nous ne reconnaissons que LA PATRIE, une seule patrie: La Bretagne. — Il existe, d'autre part, vers l'Est, une autre patrie, celle de nos ennemis : la France, qui, après avoir escamoté le libre duché de nos pères, au moyen d'un mariage forcé, suivi d'un traité également imposé et d'ailleurs violé par la suite, nous maintient, depuis 1491, 1532 et 1793, dans une servitude toujours plus outrageante.
VII. Nous pensons qu'il est temps de nous révolter contre cette domination arbitraire et déloyale et de faire cesser cette équivoque. Il y a chez nous un certain état d'âme, un certain malaise économique et surtout politique, qu'on ignore ou qu'on veut ignorer en France. Cet état d'âme, nous sommes prêts à tout pour obtenir qu'on le prenne enfin en considération. Ce que n'ont pas osé faire et dire les régionalistes, nous le ferons et nous le dirons.
VIII. Nous ne saurions accepter, en effet, la thèse régionaliste, humiliante pour notre amour-propre et notre dignité de Bretons. Nous considérons la Bretagne, non comme une région du territoire français, mais comme une NATION originale, asservie et opprimée comme la Pologne et l'Irlande, mais qui n'en conserve pas moins un caractère national profondément distinct.
IX. Or, nous pensons que le premier devoir d'une nation, le principe même de toute nationalité, c'est l’indépendance. Quand un peuple a perdu son indépendance, il doit tendre uniquement à la reconquérir et ne jamais cesser de la revendiquer.
X. C'est pourquoi nous la réclamons pour notre pays, estimant que tout autre état que l’état d'indépendance est indigne de la Bretagne.
XI. Nous formulons donc, en deux termes complémentaires de la même idée, le principe de nos revendications : séparation intégrale d'avec la France ; indépendance politique de la nation bretonne.
XII. Nous reconnaissons et saluons, comme seul emblème de notre patrie, l’étendard blanc moucheté d'hermines, à l'exclusion du drapeau tricolore de la France.
XIII. Nous reconnaissons la langue bretonne pour notre seule langue nationale, et nous voulons que, sur tout le territoire de la haute et basse Bretagne, elle soit enseignée comme telle aux enfants de notre pays.
XIV. Nous adoptons comme hymnes nationaux : Bro goz ma Zadou et Sao, Breiz-lzel, consacrés par l'entente de tous les groupes bretons, et nous ignorons et rejetons résolument La Marseillaise.
XV. Nous faisons appel à toutes les énergies, à toutes les intelligences et à toutes les consciences bretonnes pour organiser et opposer avec nous une résistance inébranlable à l'intrusion étrangère.
XVI. Nous avons confiance en la générosité de notre effort désintéressé. Nous nous honorons de perpétuer la tradition séparatiste des Mercœur, Pontkallec, Talhouet, Montlouis, Couëdic, La Chalotais, et de tant de héros obscurs ou glorieux. Nous croyons en l’âme bretonne et, forts de notre droit, conscients de notre devoir, proclamant très haut ce que beaucoup d'autres pensent en leur cœur timoré, nous sommes décidés à lutter sans concession pour le principe d’indépendance et à conformer loyalement notre conduite aux exigences d’un patriotisme exclusif et à l’esprit intégral de notre devise : Breiz d'ar Vreiziz : la Bretagne aux Bretons.
Je partage absolument le choix du candidat de ne pas autoriser les commentaires. Une agence de presse peut en effet fonctionner comme cela. L'ABP n'est pas un blog.
quant à la position passée de Yann Valérie, je m'en moque.
Ce qui compte c'est la position actuelle et son mérite de se présenter à des élections pour lesquelles les chances d'être élu pour un parti non établi sont plus que faibles. En outre, je préfère avoir des candidats qui se présentent comme breton que d'avoir des valets soumis au système UMPS et extrème français(cf. FN et FDG) pour lequel la bretagne n'a rien à attendre.
Personne n'est parfait et le fait d'avoir des candidats bretons qui puissent récolter des voix de bretons, c'est cela le plus important...
enfin pour ceux que cela intéresse, je vous invite à lire ce que j'avais écrit à propos d'un front breton uni( Voir le site
Ils ont le mérite de montrer que la Bretagne n'est pas un délire confiné aux groupuscules d'extrême-gauche ou aux partis associés u Parti Socialiste. Suivez mon regard...
Ils utilisent même le breton dans leur propagande ( Voir le site et je me suis laissé dire que leurs tracts, distribués sur les marchés et à la sortie des gares, seront systématiquement bilingues...
Même le PNB ne publiait ses statuts qu'en français, comme le montre monsieur Chevin...
A-du penn-da-benn gant Ar Vran, bevet Breizh Yaouank ! Moi, je n'hésiterai pas à voter pour leur candidat pour ces élections, s'il y en a un sur ma circonscription !