Lors de sa dernière session, le Conseil général du Finistère a voté une participation de 46 millions d'euros pour la réalisation de la Ligne Grande Vitesse entre Le Mans et Rennes !
J'ai voté contre.
Il n'appartient pas au département du Finistère de se substituer aux responsabilités de l'Etat alors même que celui-ci finance intégralement, avec l'Italie et l'Europe, la Ligne Grande Vitesse entre Lyon et Turin. Ce sont deux poids deux mesures inacceptables. Les Bretons deviennent-ils définitivement des citoyens de seconde zone ?
A l'heure de restrictions budgétaires importantes, on peut aussi se demander s'il appartient au Finistère de réaliser des travaux sur un territoire qui n'est pas le sien. Cette participation est effectuée au motif que cela rapprochera la pointe de la Bretagne de Paris. Cette vision des transports est à l'aménagement du territoire ce qu'une centrale à gaz est à la production d'énergie. C'est-à-dire, une vision du passé. Il faudra désormais plus de temps pour aller de Brest à Rennes à que de Rennes à Paris. Ce n'est plus « Bretagne à Grande Vitesse », mais « Bretagne à deux vitesses ».
Christian TROADEC
Conseiller général du Finistère
Porte Parole du Mouvement Bretagne Progrès
■D'ailleurs, mieux voudrait avoir un train rapide pour prendre cet avion à Nantes (même sans avion, c'est une vraie nécessité), et mieux encore développer l'aéroport de Brest!
Ils font comment les danois? Ils prennent l'avion à Berlin? (Ils sont pourtant excentré, même plus que nous).
C'est comme pour l'énergie, le Danemark (pays à peine plus grand que la Bretagne, est leader mondiale des héoliennes).
La Bretagne est la première réserve d'énergie hydrolienne d'Europe, mais grâce à Saint EDF, ce n'est PAS une industrie bretonne. Zero création d'emploi!
La vraie raison d'être du TGV c'est de favoriser la migration des bretons de l'Ouest vers le Grand Paris, tout en permettant à Rennes et Nantes d'être des villes satellitaires (la banlieux parisienne, belle ambition)!
Rien à voir avec un développement économique, surtout pas d'ailleurs!
Et ça, avec l'argent des bretons....! Trop fort!
Pour ce qui de l'éolien l'on peut rester pensif en voyant ALSTHOM et AREVA les nucléaristes, eux qui depuis des décennies ont freiné, voire empêché le développement des énergies renouvelables, se partager le gâteau de la fabrication des machines, et la gestion de la production avec EDF et d'autres vautours, certainement.
À ce que j'en ai lu, la fabrication des éoliennes sera partagée, dans leurs projets, entre Nantes-St Nazaire et Cherbourg. Pas entendu parler de Brest ou Lorient ou Quimper ou Concarneau ? La Bretagne a un potentiel énorme en matière d'implantation des sites d'exploitation, Tout cela sera géré par qui ? Rien entendu du côté du Conseil Régional de B4.
Le barrage de captation industriel que représente l'arc Nantes-St Nazaire - Rennes- Cherbourg isole et assèche industriellement la Bretagne Ouest. Apparemment aucun projet d'aménagement du territoire breton.
Les Marches de Bretagne deviennent les Marches de France, un Mur d' HaDrian-Eyrault-Auxiette...
Alors! Quel est « le JOB» en Bretagne?