Bretagne ( ?) : Chassons le point d’interrogation !

Chronique publié le 27/09/22 21:42 dans Histoire de Bretagne par Yvon Ollivier pour Yvon Ollivier
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affiche du musee de bretagne

L’affaire du musée de Bretagne n’arrête pas de susciter des commentaires. Exposition ratée ? A coup sûr. Mais elle restera dans l’histoire comme un moment fort de l’offensive jacobine dont les Bretons n’ont pas encore suffisamment mesuré la dangerosité pour le devenir de tout ce qui les relie : leur histoire, leur culture, leur langue et donc leur identité.

Le jacobinisme est l’idéologie de la République qui a échoué sur le terrain de l’égalité et qui reprend la vieille antienne de l’homogénéisation totale de la population française. Laminés, indifférenciés, les individus n’ont plus la moindre opposition à faire valoir. Je ne connais pas de système de domination plus pernicieux et efficace.

Toujours, il avancera au couvert des plus beaux principes comme celui de l’ouverture à l’Autre, que représente désormais ce point d’interrogation accolé à notre celtitude. Ne serions-nous pas d’affreux identitaires à ôter ainsi ce point d’interrogation que les autres supportent allègrement ? Le jacobinisme nous force à nous ouvrir aux autres pour mieux oublier de nous ouvrir à nous-mêmes et à nos langues, à notre culture en grande difficulté et qui ne reposent plus que sur les efforts militants.

Le jacobinisme repose encore sur les élites de pouvoir et de réseaux et notamment sur ceux qui se trouvent en Bretagne et qui sont les premiers à bénéficier du système. Je viens de lire un message de Jean-Michel Le Boulanger qui me pousse à écrire aujourd’hui sur ce fameux point d’interrogation. Le Boulanger, ancien vice-président à la culture de la région Bretagne, n’omet pas de mentionner les erreurs et insuffisances de l’exposition du musée de Bretagne, mais il nous invite à conserver ce point d’interrogation salvateur, accolé à notre identité dérogatoire, parce que celtique.

Les identités sont dangereuses et il faudrait s’en défier. Quiconque oserait prétendre le contraire tomberait aussitôt sous l’accusation d’identitarisme.

Regardons les choses lucidement. Notre identité bretonne est tellement mal en point dans ses fondamentaux qu’elle n’inquiète plus grand monde aujourd’hui. Il ne s’agit que d’une identité de préservation en butte à l’hostilité du système politique mais qui mériterait pourtant un véritable soutien public ou à tout le moins des élus capables de la défendre becs et ongles.

Que disent nos grands élus bretons de cette affaire ? Ils ont choisi le silence au motif que la question de l’identité bretonne n’est qu’une question technique relevant des experts. Difficile d’admettre un tel refus de la politique par des personnages politiques « régionaux ». Or je ne connais pas de question plus politique que la manière dont un peuple se définit. C’est dire la gravité du mal qui nous atteint en Bretagne et qui se nomme « grand renoncement », si ce n’est pas un véritable suicide collectif.

Et puis, il y a ceux qui, comme Le Boulanger, avancent le point d’interrogation humaniste et salvateur. J’aurais envie de leur répondre que le peuple qui veut sauver sa culture, sa langue que l’on enseigne à 3 ou 4 % de ses enfants, ne doit surtout pas choisir l’étendard du point d’interrogation. Le point d’interrogation ouvre le chemin au doute sur ce qui nous relie et à la possibilité que notre identité, notre langue ne valent pas mieux qu’une identité et « langue régionale », comme les autres. Il n’y a plus d’altérité bretonne au sein de l’ordre jacobin qui ne connaît que des « régions ».

Si nos langues ne sont que des « langues régionales », elles peuvent crever. C’est bien ce à quoi nous assistons. Il suffit de regarder les chiffres d’ouverture de classes bilingues cette année. En Europe les peuples relèvent la tête et sauvent leur langue. En Bretagne, nous cultivons le point d’interrogation. C’est la prise de conscience claire et sans le moindre doute de notre altérité bretonne, en France et dans le monde qui sauvera notre culture. Si les élus épousent les valeurs du système jacobin et du point d’interrogation, le peuple breton, lui ne doute pas. Douter de notre identité bretonne, serait douter de l’humanité.

L’ouverture à l’Autre est fondamentale dans le monde d’aujourd’hui traversé de guerres et de migrations économiques et climatiques. J’ai longuement traité du sujet dans un ouvrage paru en 2012 : « la désunion française. Essai sur l’altérité au sein de la république ».

Ce qui nous ouvre aux autres, c’est la prise de conscience claire de ce que nous sommes et de ce que nous partageons encore en qualité de Breton. Un peuple conscient de lui-même intègre les gens venus d’ailleurs, lorsqu’un peuple en voie de dislocation n’en a plus le ressort. C’est tout l’enjeu de l’accueil des populations qui viennent s’établir en Bretagne aujourd’hui.

Il faut chasser ce point d’interrogation de notre esprit et le ranger parmi les outils de domination du jacobinisme en plein renouveau aujourd’hui avec les succès de la NUPES. Les jacobins avancent sans complexe pour bouter et salir tout ce que nous possédons d’identité dérogatoire. Ils salissent jusqu'au Gwenn ha du, si cher au cœur des Bretons. Les administrations, les Universités comme les instances culturelles en Bretagne sont peuplées de gens, souvent venus d’ailleurs, qui ne connaissent rien à notre histoire et qui ne peuvent supporter une identité qui soit différente de la leur.

Regardons cette idéologie jacobine droit dans les yeux et renvoyons-la à sa véritable nature, celle de la déshumanisation dont nous avons tellement souffert en Bretagne et ailleurs.

Quant aux élites de pouvoir, renvoyons-les à leurs belles affaires. Le système jacobin a encore besoin d’eux.


Vos commentaires :
Kristen
Vendredi 22 novembre 2024
Le cap est donné, il est clair et respectueux de nos valeurs bretonnes et européennes les plus fondamentales.
Il s'agit maintenant de se rassembler sur l'essentiel, chacun avec ses tendances particulières, mais sans persiflage, désespérance ou mégotage ; sans union authentique, pas de force ...

Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Interrogation ne signifie pas neutralité. Souvent, la réponse est dans la question...
Musée de Bretagne : la controverse de trop ?
Bretagne : une nation ?
Langue bretonne : une mort programmée ?
Référendum de Grosvalet : on nous prend pour des idiots ?
Qu'est-ce que c'est que ces élus bretons qui veulent faire disparaître la Bretagne dans le grand ouest ?
Miniature de Louis XIV : sa place a-t-elle jamais été en Bretagne ?

Jean-Luc Laquittant
Vendredi 22 novembre 2024
La France, jacobine, a toujours confondu volontairement «Uniforme» avec «Universel». La France, jacobine, a toujours été contradictoire, en écrasant ( économiquement et culturellement) les peuples conquis à «l'intérieur» de ses frontières et en soutenant (mollement) à « l'extérieur»des peuples en danger de disparition par la force de leurs voisins (Amazonien, Ouighours, Thibètain, Ukrainien, etc) «FAITES CE QUE JE DIS ! MAIS PAS CE QUE JE FAIS ! » C'est la devise de la France depuis toujours, ou l'hypocrisie au pouvoir. La diversité culturelle, la diversité animale, la diversité végétale est un TOUT. La survie de la Bretagne et de la planète passe par la survie de toutes les diversités. Merci Yvon OLLIVIER de le rappeler à nos, lymphatiques dirigeants. ( mais il n'y a que la NUPES qui est jacobine Yvon, les jaco sont autant à droite qu'à gauche, vois Macron, Blanquer, Castex etc )

Pascal Lafargue
Vendredi 22 novembre 2024
C'est toujours un grand plaisir que de vous lire Yvon Ollivier. Nous n'avez malheureusement, comme d'habitude, que trop raison.
Je travaille moi-meme pour un musee, pour le Musee National du pays de Galles et j'ai honte que le Musee de BRETAGNE ait pu monter ainsi une exposition non pas par but pedagogique mais par souci de propagande ideologique, avec un postulat en tete...
Nous ne devrions plus avoir a nous excuser d'exister, en ce XXIe siecle.
Tant que ces Jacobins continueront de confondre egalite avec egalitarisme, nous ne nous en sortirons pas...

Reun Allan
Vendredi 22 novembre 2024
Extrait d'un post facebook de M JM Le Boulanger: « L’imaginaire, l’imaginaire constituant, est partout à l’œuvre, dans toutes les constructions territoriales ou nationales, partout. C’est lui qui fait de la France le pays des Droits de l’Homme. C’est lui qui depuis Michelet et Lavisse nous enseigne un « roman national ».

Alors, Celtique ? La sagesse et l’humilité nous invitent à surtout, surtout, ne pas répondre… car peut-être y a-t-il autant de réponses qu’il y a de Bretons. »


J’ai placé ci-dessus entre guillemets l’injonction de Jean Michel Le Boulanger à ne pas répondre à la question « Alors, Celtique ? » :

Il nous invite surtout à ne pas répondre par sagesse et humilité. Mais comment donc ne pas y répondre puisque les concepteurs de l’exposition y mettent ce point d’interrogation en exergue comme une provocation. Et comment pourrait-il y avoir autant de réponses qu’il y a de Bretons ?

Non M Le Boulanger, le sentiment d’être Breton et celtique n’est pas que le fruit d’un imaginaire, d’un mythe fondateur. Il ne peut pas y avoir autant de réponses que de Bretons, un peu à la demande de nos humeurs, de notre fertile imagination devant l’évidence de l’Histoire de la fondation de la Bretagne à la fin de l’empire romain, de l’origine de sa langue, de notre toponymie, de nos patronymes, de nos traditions religieuses (enfin celles qui survivent). Jeter à la poubelle de l’imaginaire, les travaux des historiens de l’origine de la Bretagne comme Léon Fleuriot et tant d’autres linguistes qu’on peut honorer pour le sérieux de leurs recherches.

Comparer la connaissance objective de l’origine de la Bretagne et de sa langue à l’imaginaire français qui s’est inventée dans son roman national la paternité des « Droits de l’Homme » est non seulement une erreur mais c’est surtout une faute. La France n’est pas la patrie des Droits de l’Homme, cette auto-proclamation est un mensonge et elle y persiste d’une certaine façon par la volonté de certains esprits torturés à vouloir mettre des points d’interrogation là où ils n’ont pas leur place.


Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
Je me souviens que J-M Le Boulanger avait, dans un entretien à Penn Bazh, fait porter sur le seul Gouvernement la fin-de-non-recevoir subie par la pétition des 100 000, dédouanant le CD 44 de ses écrasantes responsabilités.

Naon-e-dad
Vendredi 22 novembre 2024
En breton, point d’interrogation se dit : pik goulennata. Goulenn / demander, En em c’houlenn / se demander. Neuze, deomp dezhi ; Allons-y !
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Je ne me demande pas si…
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. la Bretagne est une péninsule. >>> Elle l’est (avec ses 35.000 kms2), d’Ouessant à Clisson.
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. la Bretagne armoricaine est une terre européenne, ancienne ou non. >>> Les géologues nous disent qu’elle portât des naguère des sommets élevés de plusieurs milliers de mètres, et que ce socle hercynien fut, au long des âges (géologiques), émergé. C’est pourquoi en Bretagne, nous avons le sens du temps, à toutes les échelles. Quand je foule les dalles de granit d’une élégante église du XVI° siècle, je pense bien sûr à tous les accents bretons qui ont résonné ici, mais je sais aussi que cette roche, somptueusement grise, granuleuse et rugueuse, rassurante, me rappelle que notre planète est tellurique (et cela aussi efficacement que le ferait un désert).
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. la Bretagne continentale tire son nom, de l’un des peuples qui vivait sur l’ile de [Grande-]-Bretagne, à savoir les Bretons. >>> Même si en Galles, on l’appelait « Latvia », je crois, c’est-à-dire le rivage (continental le plus proche et le plus accessible)…Aujourd’hui , pour nos amis ou voisins britanniques, elle est « Brittany », un nom anglais formidablement porteur à l’international, et qui pourtant est ignoré de tous ceux qui cherchent à promouvoir/préserver/ (entâcher ?) l’image d’icelle. Britanny.bzh, cela aurait autrement fière (et explicite) allure que BCD.bzh. Pas besoin d’avoir fait de hautes études pour comprendre cela !
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. le breton/brezhoneg est une langue celtique. >>> Evidemment qu’il l’est. Anat eo emañ ar brezhoneg unan eus ar yezhoù keltiek. Il ne suffit pas de feuilleter un dictionnaire pour s’engager dans la langue. La phonologie, la syntaxe (reflet d’une tournure du dire), le vocabulaire enfin sont les trépieds de tout apprentissage. Que l’on soit débutant ou plus avancé, à tous les niveaux cela reste vrai.
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Je ne me demande pas tout ce qui vient d’être énumérés...parce que…
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Je sais beaucoup de choses que l’on ne m’a jamais dit, et qu’un étranger (à la région) ne sait pas. Je le sais parce que ma grand’mère portait coiffe et sabots, et parlait breton (de préférence au français). Et qu’à soixante ans passés elle coiffait ses cheveux qu’elle avait aussi longs que ceux d’une jeune fille. Tout çà au quotidien. Je veux dire qu’à travers elle, je suis relié aux siècles et millénaires qui m’ont précédé. Là-dessus pas de point d’interrogation, pas de doute. Si je suis fils d’Adam, pour le meilleur et pour le pire, c’est que ma grand’mère, qui m’a introduit dans la suite des âges me la fait sentir par mille petits riens, et m’en a fait la silencieuse et efficace démonstration. Simplement par ce qu’elle était.
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Alors, entre la paysanne, humble et authentique, parce que la terre et la foi ne mentent pas, et l’universitaire, madré et menteur, et vassalement opportuniste, je choisis la paysanne. Sans rien embellir. Sans rien abdiquer. Sans hésiter.
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Et si, lors de voyages lointains, je me suis trouvé en phase avec d’autres terriens appartenant à d’autres civilisations et sociétés, c’est justement parce que nous avions en commun cet héritage de la terre (pour moi d’une terre, localisée et spécifique, celle de la Bretagne). Car la terre savez-vous, elle ne ment pas. Et plus encore quand houles et tempêtes la festonnent d’embruns et de vagues. « An dour endro d’an inizi » a lâre ur skrivagner e barr e vrud dezhañ.
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Neuze ? Keltiek ? N’eo ket ! Keltiek !
Neuze ? Breizh ? N’eo ket ! Breizh !
Neuze ? Bretoned ? N’int ket ! Bretoned !
Pa lavaran mat !

Erig Pagan
Vendredi 22 novembre 2024
Juste une petite réflexion concernant Michelet et le «roman national». On trouve dans son Histoire de la révolution française une réflexion sur les prêtres réfractaires du Morbihan qui prêchaient la contre-révolution «dans le sombre idiome qu'on dirait le langage des morts ». Fermez le ban comme on dit... Il est super le «roman national». Merci beaucoup à Yvon Ollivier pour sa prise de position.

Krys 44
Vendredi 22 novembre 2024
Mitterrand n'avait-il pas promis la réunification de la Bretagne , avant sa première élections ?
«Le jacobinisme» est-il seul responsable et si dangereux ?
Dans mon entourage , ici en 44 , les plus hostiles à toute idée de Bretagne en 44 , sont les «Gaulistes» d'aujourd'hui ! Caricatures du catholicisme d'habitude , par éducation très précoce ! Le «sauveur» semblerait ne pas l'être pour les Bretons d'ici !
Ce qui «manage» tout ça , de mon point de vue , est bien «l'économie» . Il faut être grand pour réussir , comme par exemple O.F. qui est ouvertement contre tout découpage autre que celui du Grandwest .
À Paris , c'est à une micro-société que nous devons faire face , et quelle que soit sa soi-disant orientation vers la droite ou la gauche , c'est d'abord et avant tout ses propres intérêts qu'elle «manage» !
Sarko nous représente sans problème , avec ses casseroles et sa droite extrême , mais surtout pas une once d'intégrité !
Libéralisme n'est pas synonyme de liberté , et encore moins d'absence de corruption , chronique en France depuis ...
Trist eo !

boned ruz
Vendredi 22 novembre 2024
Que signifie idenditaire?

Par ailleurs, le jacobinisme n'est il pas agonisant asséché aujourd'hui par l'argent coloniale qui ne rentrera plus? Quelle est l'influence de la France à l'heure actuelle?
élément 1: «si nos relations avec la France était une marmite, elle serait salle» il y a un an passé. Quel discours!
élément 2: Boloré quitte l'Afrique...Ah?
élément 3: éjection politique officielle de la France de l'Afrique tout récemment mais aussi probablement des Américains et des Anglais...
élément 6: influence Russe en Afrique. ( le grand remplacement du colonialisme occidental ? Oups!)
élément 7: Guerre en Ukraine et Russophobie +++ qui dit vrai qui dit faux quand on voit ce qui se passe en Afrique pour l'occident bien trop gourmande...il y a peut-être là de quoi se poser des questions sur la guerre en Ukraine dont les relations avec la Russie sont un terreau de conflits très à-propos pour... Pour quoi au fait?
élément 8: Accusation internationale des crimes de l'état français par l'Afrique; ça va mal!
élément 4: JY Le Drian devant un tribunal Africain? sale temps!
Les Ukrainiens porteraient la croix de tout ça que cela ne serait pas étonnant...
Cela ferait un beau film d'espionage... Mais est-ce de la fiction?


Penn Kaled
Vendredi 22 novembre 2024
Certains acteurs de cette exposition la volonté de nuire à la cause bretonne est claire ,ils utilisent une faille qui scientifiquement peut paraitre plausible en ce qui concerne les celtisme continental .Le point faible des protestataires qui parfois restent sur des fondamentaux pour partie idylliques datant des années 1970 basées en partie sur le romantisme du dix neuvième est handicapante .Vous devriez prendre en compte la chronique de Gendry postée sur ce site ,car dans ce domaine comme dans d'autres la recherche évolue rapidement ,ce qui provoque des remises en cause permanentes .J'en profite pour vous proposer un lien de science et vie qui prouve qu'il y a eu un métissage de population entre les Bretons et germains dans l'est de l'Angleterre .
Voir le site
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Alter Écho & Ego machin
Vendredi 22 novembre 2024
JM LBoulanger, quelle BRETAGNE sert -il ?????????????????????????????????????????????????????????????????

Anne Merrien
Vendredi 22 novembre 2024
«Les élus bretons ont choisi le silence au motif que la question de l'identité bretonne n'est qu'une question technique relevant des experts.» Laisser dire que la Bretagne n'est pas du tout celtique, faire des courbettes à Louis XIV, accepter l'amputation de la Bretagne... Je me demande quelle crédibilité peuvent avoir nos élus quand ils se déplacent chez nos cousins d'outre Manche ou quand ce sont eux qui font le voyage. Il est vrai que ces contacts politiques sont très épisodiques. Nos cousins comprennent assez vite qu'avec nous, ils perdent leur temps.

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