La salle Glenmor était pleine à craquer hier en fin d'après-midi. 600 chefs d'entreprises et jeunes dirigeants avaient fait le déplacement, venus de toute la Bretagne, pour essayer de décoder le futur et s'y préparer. Organisée par le CJD (Centre des Jeunes dirigeants), la soirée avait été scriptée d'après les films «Retour vers le futur» dans l'idée de décontracter l'atmosphère maussade due à la conjoncture économique. Les chiffres : L'activité industrielle a baissé de 10 % en deux ans en région Bretagne. (source Alain Glon).
Les invités avaient été choisis pour une fois pour leurs convictions, et dans ce cas très bretonnes pour la plupart des intervenants. Parmi eux, Alain Glon (président de Locarn et parrain de la nouvelle section Centre Bretagne du CJD), Jean Ollivro (président de Bretagne prospective et professeur à Rennes II), Alain Daher (président de la CCI de la région administrative), Nathalie Le Meur présidente de la société Nass & Wind et Loïg Chesnais-Girard (président de la commission économie au Conseil régional) qui remplaçait Jean-Yves Le Drian retenu à Paris. Lionel Buannic coordonnait les débats.
Le territoire comme lieu de vie, lieu d'identité et lieu de production a été au centre du débat. Bien que non dit en clair, tout le monde a bien compris que la Bretagne, et une Bretagne historique à 5 départements, ne pouvait pas s'en sortir sans une forte autonomie, le pouvoir de prendre des décisions adaptées à son territoire et le pouvoir de lever l'impôt.
Philippe Argouarch
■- OUI à la réunification
- OUI au PARLEMENT BRETON
- Apprenons des langues nouvelles aux ouvertures bizness de demain : le portugais (+ brésilien, galicien, memes tra), le polonais, le russe (slovène, tchèque... langues proches) ainsi que le gallois (vous pouvez commencer par le breton !)
Les jeunes indépendants se sont pris début 2012 toute la «crise» psychologique en plein d'en-face : les bretons, dans leur infinie bêtise, ont cru que la «crise» des médias français leur était applicable dans les mêmes proportions... erreur ! Le PSF ayant facilité l'idée, via quelques médias régionaux complaisants (je peux dire «collabos» ? Tous sauf ABP et 7Seizh en fait), ont participé au choeur de l'armée rouge médiatique bien-pensante française quant à faire accroire à tous sans distinctions de territorialité, une crise factice, psychologique.
Vous en voulez + ? Moi pas, je dois faire de l'Usine après fin 2011 à 4000 € par mois !
Achetez breton ou «produit en Bretagne», faites jouer vos cartes de fidélité, faites des stocks de conserves produites en Bretagne (notre spécialité agro quand même !), venez en vacance dans le Léon plutôt que sur la côte d'Azur (Amzer zo vrav atav !), et apprenez le breton ! Dans un an, on sort de la crise, personne n'osera plus nous la vendre ! Tant qu'on achètera leur «crise», on dépendra du système jacobin extrémiste.
France 10 % de chômeurs / Bretagne 7 %... où est la crise ?
Bien à vous !