Lors d'un débat interne à l'UMP qui s'est tenu à Réguiny (Morbihan) le 4 octobre, Bernadette Malgorn, candidate de la droite et du centre en lice pour les élections régionales de mars 2010, s'est prononcée sur la question de la réunification administrative de la Bretagne. Mais «sans faux semblants» a-elle insisté, en faisant allusion aux promesses socialistes à l'UDB lors des régionales de 2004.
Le rapport Balladur «permet la réouverture du dossier», a t'elle déclaré. Si elle est élue présidente du Conseil régional de Bretagne, elle a promis de désigner «la personne la plus favorable à la réunification» afin de «négocier» une «union libre et consentie». Finistérienne née à Nantes, elle a déclaré en clôture de ce grand oral face à Jacques Le Guen, son concurrent à l'investiture par la majorité présidentielle : «C'est avec plaisir que nous retrouverons nos amis, autres Bretons, bien qu'un tout petit peu plus au sud».
Extrait de l'intervention de Bernadette Malgorn à visionner sur ABP TV (auteur : Gwendal Dagorne)
Philippe Argouarch
■Ah oui j'oubliais ce sont les «vrais Bretons».
Quel suivisme et quelle précaution défférente dans l'expression «Le rapport Balladur « permet la réouverture du dossier »,» révélatrice de sa docilité de bon fonctionnaire plutôt que de sa conviction.
Le reste: «Si élue, elle a promis de désigner « la personne la plus favorable à la réunification » afin de « négocier » une « union libre et consentie ».
»personne la plus favorable...«, »négocier« (avec Auxiette ?!), »une union libre et consentie"...des paroles de langue de bois, truffées de si, qui nous promettent des tergiversations à n'en plus finir...comme d'habitude.
Qu'elle demande plutôt à son intronisateur Sarkozy de nous pondre dare-dare un décret abrogeant celui de Pétain qu'on en finisse une fois pour toute avec la réunification afin de s'attaquer aux vrais problèmes.
A défaut, qu'un référendum soit organisé dans les 5 départements bretons.
Mais sutout qu'on ne laisse pas les élus locaux concernés, à la fois juge et partie, traiter ce problème...dans un siècle, on n'y sera encore !
Ca commence à bien faire !!!
D'autre part la « partie de campagne » de Mme Malgorn n'a pas pour enjeux les P d L'Annexion, mais « la région administrative Bretagne », donc stratégiquement : racines finistériennes, viennent logiquement avant : naissance nantaise. L'inverse devait tout aussi logiquement induire le contraire !
Ceci dit, au cours de l'Histoire, la droite comme la gauche dans leurs révolutions autour de leurs étoiles idéologiques changent de positions sans qu'elles s'en rendent vraiment compte sous les influences de la relativité économique, dans l'enchevêtrement de leurs multiples discours qui les égarent, et selon les forces et interractions de leurs intérêts bien compris. La droite dans ces conditions pourrait peut-être se retrouver aujourd'hui à la place où la gauche, dans sa meilleure phase, aurait due se trouver, c'est à dire dans son rôle progressiste annonçant le printemps des Bretons.
Mais à mon avis comme au F.C.Nantais, placer comme but une ré-unification sur un débordement par la droite avec de tels joueurs de champ, me laisse sceptique… les culs-de-jatte à gauche, ne permet même pas d'y sonjer.
Donc: Relégation! (;0))
Voici ce que déclarait Bernadette Malgorn à Ronan Le Flécher lors d'une interview en 2006:
« La réunification de la Bretagne ? » Pas une priorité ! «
Sur la question de la réunification de la Bretagne, soulevée d'entrée par Patrick Mahé, Bernadette Malgorn s'est montrée peu convaincue et convaincante. Elle a souligné que le cadre administratif ne lui semblait pas constituer la première priorité : » Je trouve plutôt sympa sur le plan sentimental que le nord de la Loire Atlantique soit breton. Cette aspiration un peu nostalgique est un détournement de centres d'intérêt de ce qui est essentiel pour la Bretagne «. Aspire-t elle à un processus démocratique de consultation de la population ? On en doute à l'écouter s'abriter derrière la langue de bois et d'hypothétiques délibérations des collectivités territoriales : » Toutes les conditions ne sont pas réunies actuellement «. Et de poursuivre : » Si l'on raisonne en espaces économiques homogènes, s'étendre vers le sud n'a pas de sens pour la Bretagne «. Les réseaux de villes du grand ouest dont elle a fortement encouragé la constitution ont sa préférence. » Certaines solidarités économiques ne se tracent pas sur la carte «, plaide-t elle. Interpellée une fois encore sur un nouveau découpage régional par Jean Bothorel, Bernadette Malgorn se justifia ainsi : » Je me sens autant bretonne que vous «. Comment peut-on être bretonne et représentante de l'État français en Bretagne ? » Je n'ai jamais été schizophrène «, voulut-elle nous convaincre…»
Il semble en effet que Madame Malgorn ait depuis mis de l'eau dans son vin sur la question de la Loire Atlantique bretonne. Du nouveau dans quelques jours suite à l'interview exclusive de Bernadette Malgorn effectuée par ABP TV.
Un peu de patience donc....
UNION,BRETAGNE,21 SIECLE,ENSEMBLE.
Faisons comme d'autres peuples dans le monde,ne comptons que sur nous memes et n'apportons pas par nos votes de l'argent aux organisations Hexagonales.
...le principal ce sont les Régionales de 2010 gagnés par les partis politiques bretons UNIIS !!! Ensuite l'Autonomie administrative :
Tout le reste n'est que littérature...de diversion !
Le constat de bon sens _ et politique_ que fait Christian Guyonvarc'h à la fin de son communiqué du 29 Mars 2009 est assez surprenant, en prenant acte que ré-unification et développement global de la Bretagne ne pourront se faire sans les forces de gauche et de droite.
Oui surprenant ! Car en refusant la main tendue du Parti Breton _ méprisée sous prétexte de droitisme entre autres_ et semblant également ignorer tous les autres mouvements «bretons», Christian ne semble pas –apparemment_ considérer dans cette prise de conscience et de position, que cela puisse être concevable avec des «forces bretonnes», quels que soient leurs « bords ».
Mais, une telle alliance seulement envisagée avec les « forces de gouvernement régional » d'obédience parisienne, au jacobinisme souvent masqué laisse rêveur et mâchoire tombante. Mais en bon Breton qu'il est je me dis qu'il doit certainement leur préparer un bon coup... de Jarnac! Ou alors j'ai mal lu ou rien compris...
La droite nationale française serait donc très abordable à Rennes, sans doute ? C'est un scoop !
Par contre je suis totalement, entièrement d'accord et partage avec lui l'idée que les «électeurs de la droite démocratique méritent mieux que cette pantalonnade», et pour dire haut et fort, encore avec lui : Halte à la démagogie politicienne !!!