Guingamp contre Rennes en finale de la Coupe, Vannes en finale de la coupe de la Ligue,les 18 ans du FC Nantes en Coupe Gambardella : c’est la fête pour le foot breton !
Les spécialistes très médiatisés n'avaient évidemment pas imaginé ce scénario en début de saison footballistique : si Rennes confirme son statut d'outsider établi depuis quelques années, Guingamp, pourtant réputé comme équipe de coupe n'était pas attendu à cette place après des débuts difficiles en championnat de ligue 2, et Vannes baptisé petit poucet après son accession, ont montré qu'elles avaient de la ressource, du talent et une formidable envie d'exister. Sans parler des jeunes Canaris qui se retrouvent en finale de la réputée Coupe Gambardella.
Le football professionnel représente totalement cette année l'ensemble du foot breton, très populaire, très implanté au cœur des villes et villages ; il concrétise aussi la valeur, les efforts, la volonté de tous les clubs, de leurs équipes dirigeantes, de leurs formateurs, de leurs supporters.
Car si l'on analyse attentivement les résultats, le niveau de formation des jeunes joueurs, l'état d'esprit, l'engagement associatif, le support des entreprises et des collectivités, il y a assurément un juste retour d'investissement et une récompense à savourer par tous.
Le Parti Breton considère qu'il y a beaucoup à faire en Bretagne, pour donner aux activités sportives la place qui leur revient dans une société moderne : par ses vertus éducatives, son intérêt en matière de santé publique, de cohésion et d'animation sociale, ses retombées économiques, en terme d'image, de dynamisme et d'attractivité, le développement des pratiques sportives relève d'une véritable politique sportive dans laquelle doivent s'engager totalement les collectivités et les élus bretons.
A l'image des initiatives de Bretagne Football Association,la sélection régulière d'une Équipe de Bretagne de Football, porte-drapeau du dynamisme et des qualités de ce sport en Bretagne, engagée contre des équipes nationales des pays celtiques par exemple ou d'autres régions européennes, doit être un objectif collectif, susceptible par ailleurs de donner une image moins mercantile à outrance du football actuel.
Dans l'immédiat, merci à Vannes, Guingamp, Rennes et Nantes, grâce à vos équipes de football, nous allons vivre quelques heures enthousiasmantes.
Bons matchs et bravo.
Pour le Parti Breton, Jean-Claude Rivallain Vice-président Contact : 06 07 37 92 06
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■Vannes 9 Bretons sur 25 joueurs Rennes 3 Bretons sur 30 joueurs (4 si on comte Le tallec né à Paris) Guigamp 3 Bretons sur 29 joueurs
Un Normand «pur souche» n'est pas plus breton qu'un parisien d'origine africaine, nul racisme là dedans !
Cette interpretation hative de votre part de mon commentaire comme «raciste» est à la limite de l'insulte.
On peut tout de meme esperer qu'une equipe bretonne ne soit pas composée que de «mercenaires» et que nombre d'entre eux aiment leur maillot. les basques de bilbao (100% basque) sont ils de dangereux racistes ?
Je souligne par mon commentaire que l'équipe de Vannes depuis 8 mois professionnelle est encore une equipe du cru (9 sur 25 c'est pas mal), quant aux 2 equipes pro depuis longtemps Guingamp et Rennes, elles tournent à 3 joueurs sur 25 .
C'est la professionalisation qui veut ça : les joueurs bougent, tres bien . mais difficile de passer outre ce commentaire .
Une equipe qui brandit le drapeau breton avec pas un seul Breton dans l'equipe, ça fait plaisir, mais une equipe avec quelques joueurs du cru, ça fait encore plus plaisir.
Et je le repete : pas question de couleur de peau ici .
Merci de ne pas interpreter nimporte comment les commentaires.
«travailler et jouer au pays» (lol)
D'ailleurs BFA a défini des critères pour sélectionner les joueurs dans l'embryon d'équipe de Bretagne qui joue (trop rarement).
«Pas loin de deux tiers des joueurs sont des enfants de Bretagne. Certains poussent jusqu'à être de la ville, comme le défenseur Pierre Talmont ou Frédéric Sammaritano. Nulle part dans l'élite régionale on ne retrouve pareille abondance de produits du terroir. Et le banc de touche n'est que le prolongement du constat: le staff est 100% breton.»
Plus loin Christophe Leroy ajoute: «C'est chouette de privilégier la filière bretonne mais j'attends de voir la suite. J'ai des doutes sur la pérennité de la politique. Quand j'ai quitté Nantes pour Rennes en décembre 1998, le discours était du même ordre. François Pinault avait repris le club, avec Paul Le Guen comme coach. Six mois après, le club a recruté des Brésiliens et des Argentins et on s'est retrouvés à seulement deux ou trois Bretons dans l'effectif.» Le Mignan, en écho: «En Ligue 2, c'est encore possible d'avoir une ossature bretonne car le vivier est bon. Plus haut, ça deviendrait compliqué.»
Logique, la professionalisation des joueurs obéit aux lois de la concurence. CQFD.